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L'Héritage d'Emilie tome 3 sur 5
EAN : 9782205054989
48 pages
Dargaud (20/11/2004)
3.59/5   23 notes
Résumé :
Émilie n'en peut plus. Cette fois, elle est bien décidée à fuir le manoir de John Hatcliff. Cette atmosphère surnaturelle va finir par la rendre folle. Et cette rumeur, qui veut qu'un labyrinthe souterrain conduise à un autre univers... Mais au moment même où, par un jour pluvieux, elle franchit la grille du château, elle bascule soudainement dans une autre dimension. La grisaille laisse place à un soleil radieux. Et là, une voiture l'attend. D'après ses occupants, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Il s'endort ! Et la rêveuse s'éveille !
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Ce tome fait suite à L'Héritage d'Emilie, tome 2 : Maeve (2003), troisième tome dans une série de cinq racontant une histoire complète. Sa première édition date de 2004. Il a entièrement été réalisé par Florence Magnin, scénario, dessin et couleurs. Il comprend quarante-six pages de bande dessinée. Cette série a fait l'objet d'une intégrale publiée en 2023.

Dans une cité futuriste, il était alors le conseiller des dieux, maître des galaxies. Il possédait les neuf planètes et les clés de passages qui les lient. Ses vaisseaux sillonnaient l'espace sans limite. le narrateur siège sur un trône dans son palais et les hommes viennent se prosterner devant lui. Il était puissant, il était craint. Et puis… Ce fut la guerre : sa cité est attaquée par une flotte de vaisseaux spatiaux. Ce fut la défaite : les conquérants règnent d'une main de fer et le peuple erre dans les ruines en mourant de faim. le nouveau seigneur délivre sa sentence : le condamné sera dépossédé de ses biens et de ses titres, son nom sera effacé des livres et des pierres, ses serviteurs dispersés. Il poursuit : un transporteur le conduira sur Thétys d'où il quittera ce monde. le déchu connaît Thétys : la première porte fut créée des milliers d'années auparavant, la porte folle désormais ouverte sur l'inconnu, celle dont aucun condamné n'était jamais revenu pour dire vers quel enfer le hasard l'avait conduit. Quelques temps plus tard, un vaisseau spatial atterrit dans une zone désertique de Thétys le seigneur ordonne de libérer le condamné et il lui indique qu'il lui déconseille de fuir car l'atmosphère de Thétys le tuerait en trois jours. La petite procession entre dans une citadelle de pierre. Elle s'avance sur une passerelle, au milieu d'une énorme installation technologique. le seigneur précise que la porte ne s'ouvre qu'au coucher du soleil. Il est temps !

Le seigneur enjoint le condamné de s'avancer de lui-même vers la porte et de la franchir. le déchu tente d'amadouer ses exécuteurs, peine perdue. Il finit par franchir la porte de force. Justice est faite. Dans le domaine Hatciff, à l'intérieur du château, Émilie Bertin claque le couvercle de sa valise. Elle peste contre la pluie qui tombe à verse, et elle prend la montre à gousset, tout ce qui reste de son héritage, de quoi payer un terme ou deux. Elle constate que la montre fonctionne de nouveau. Elle passe devant la cuisine où Nancy est en train de se servir une généreuse rasade de whisky dans son thé, sans remarquer le passage de la jeune femme. Émilie traverse le jardin vers le kiosque où elle retrouve Christopher Jenkins en train de peindre à l'abri. Elle lui souhaite au revoir, ce qui trouble le peintre qui estime que c'est impossible, elle ne peut pas les quitter ainsi. Elle s'emporte un peu : non seulement cet endroit est hanté, mais on y trouve aussi, elle bute sur le mot, des leprechauns. Sans même parler que Jenkins et les autres vivent au-dessus d'un gigantesque labyrinthe qui servait autrefois de passage vers un autre univers.

Avec le tome deux, l'intrigue apparaissait toute dévoilée et prévisible : Émilie Bertin a hérité d'un domaine ayant la propriété de communiquer avec le monde du petit peuple, et elle va servir de catalyseur pour restaurer le monde de la magie ou devenir reine chez les farfadets, euh non, chez les leprechauns. du coup, le lecteur se retrouve pris à contrepied avec la première scène, de la pure science-fiction avec voyage dans l'espace, race extraterrestre et technologie futuriste. D'accord, il y a une histoire de porte transdimensionnelle : cela fait le lien avec un point de jonction entre le monde des hommes et le monde des fées… Encore que rallier des planètes et rallier un monde magique, cela ne ressort pas vraiment des mêmes conventions de genre. Dans cette première scène, le lecteur retrouve la même façon d'envisager la narration visuelle que dans le monde réel ou les manifestations féériques des deux tomes précédents. Des traits de contour fins et assurés, solides et délicats : les différents éléments sont clairement délimités, avec une forme précise et nette, de nombreux détails pour chaque élément, et en même temps un peu trop propre comme si tout était neuf sans avoir servi. Cet aspect est contrebalancé par la mise en couleurs qui vient apporter la patine du temps, des ombrages, quelques aspérités, attestant qu'il ne s'agit pas d'un décor en toc, mais bien d'endroits habités, utilisés. L'artiste sait rapprocher des éléments disparates (fusées spatiales, statues grotesques, désert de sable, temple à colonne, rayon laser) en un tout cohérent et harmonieux, un véritable environnement de science-fiction.

Avec cette scène d'ouverture, l'autrice développe un personnage qui était resté dans l'ombre jusqu'alors. Voilà donc un individu qui arrive sur terre en 1223 et que le lecteur va suivre dans ses pérégrinations au fil des siècles, jusqu'à rejoindre le fil principal initial de l'intrigue. D'un côté, le lecteur voit que l'autrice met à profit ce vagabondage géographique et temporel pour dessiner des lieux et des situations qui lui plaisent. Les images passent d'un environnement de science-fiction à un environnement historique, au gré de la fantaisie de l'artiste, guidé par l'envie. le lecteur ressent cette invitation à se projeter ailleurs et il prend le temps d'apprécier ce qui lui est montré. Tout commence avec cette belle cité du futur, entre technologie et architecture antique : un pâté de maisons qui flotte dans les airs, des tourelles élancées avec des bulbes, une soucoupe volante, des voitures volantes flottant doucement entre les bâtiments. Quelques pages plus loin, des religieux prient dans une chapelle à l'occasion d'un office, il ne manque pas un bloc de pierre aux piliers, aux ogives, il ne manque pas une stalle dans le choeur. le lecteur part alors à la suite du voyageur, détaillant un pont en pierre avec des arches, le fronton d'un temple dédié à une entité démoniaque, les pyramides d'Égypte, les rues et les bâtisses d'une grande cité médiévale densément peuplée, la traversée de l'Atlantique à bord du vaisseau marchand Mayflower en 1620, les rues de Londres en décembre 1806, et une nouvelle cité futuriste dans la dernière page.

À chaque nouvel environnement, le lecteur voit bien que la démarche artistique est animée par l'envie d'inviter le lecteur dans ces endroits, de les rendre les plus concrets possibles, plutôt que d'en mettre plein la vue. La dessinatrice prend le temps de représenter de nombreux détails, comme si elle voulait rendre compte d'une réalité très concrète pour elle. Dans les souterrains de l'abbaye, es moines soumettent le voyageur à la question, et dans cette case, le lecteur peut voir les soupiraux, les chaînes accrochées à des anneaux, les escaliers et les arches, les poulies et les treuils, une cage en fer suspendue, les poutres et les madriers formant la structure qui soutient le chevalet de torture, les cordages et engrenages, et le pauvre supplicié. Un peu plus loin, Meghan tire les cartes du tarot pour Lady Darkmooth, dans la bibliothèque du château Hatcliff : la pièce s'organise autour d'un espace central, avec de nombreuses étagères, des galeries, des escaliers, des échelles permettant d'accéder aux rayonnages les plus hauts, une fenêtre, des piliers, il s'agit d'une description qui va bien au-delà d'une pièce générique avec des livres. Plus loin encore, la reine Maeve se livre à une cérémonie d'invocation dans une pièce là aussi décrite avec minutie et avec le sens du détail : l'autel avec son urne ouvragée, les piliers et les murs avec de la mousse, les bouquets de fleurs au pied de l'autel, le brûle-encens, les nénuphars dans le cours d'eau, Maeve tendue vers les cieux, les prêtresses, un lieu tangible et pleinement concrétisé.

L'enchantement de la narration visuelle agit à plein sur le lecteur entre les scènes du passé, et celles du présent du récit, avec un fond de folklore, Émilie Bertin circulant dans la campagne irlandaise, et Lady Darkmooth passant d'une pièce à l'autre dans le château Hatcliff. L'intrigue prend de l'ampleur avec ce voyageur venu d'un autre monde, en même temps qu'elle gagne en cohérence et en épaisseur, les motivations du mystérieux individu âgé manipulant Émilie à distance s'élevant au-dessus d'un manichéisme entre bons et méchants. le lecteur peut ressentir ce récit comme une intrigue imaginative, curieux de découvrir comment l'héroïne va s'en sortir, alors qu'elle subit les événements, plus qu'elle ne les anticipe. Il peut aussi prendre un peu de recul et considérer les différents thèmes présents : le pouvoir des vainqueurs sur les vaincus, l'intolérance religieuse, la précaution de vivre caché pour vivre heureux, la force incroyable d'un geste désintéressé (celui de frère Anselme), un étrange regard sur la condition humaine (le voyageur estimant qu'il subit une horrible contagion, alors qu'il devient de plus en plus humain au fil des siècles). le lecteur relève également quelques touches d'humour bien senties. Par exemple, Émilie décide de quitter ce château dont le domaine est fréquenté par le petit peuple, préférant revenir à une vie urbaine à Paris, alors que le lecteur, lui, n'aspire qu'à profiter de l'évasion que lui procure le fantastique, comme si l'autrice l'asticotait en le menaçant de la priver des éléments spectaculaires de genre.

Le lecteur commence ce tome, sûr de lui, certain d'avoir anticipé le développement de l'intrigue dans ses grandes lignes. D'entrée de jeu, l'autrice lui montre qu'il n'est pas au bout de ses surprises, le séduit avec sophistication et élégance par des lieux d'une grande richesse. En outre, les personnages échappent à une dichotomie bien/mal, et le récit se nourrit de thèmes adultes sous-jacents. Encore une fois la gentillesse de la narration n'induit pas une faiblesse du récit : cette série révèle de nouvelles saveurs à chaque tome.
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"L'Héritage d'Emilie" est une série particulièrement frustrante : j'ai longtemps pensé que Florence Magnin pouvait dessiner n'importe quoi, et je que la suivrais volontiers quoi qu'elle dessine… Mais là elle me met en porte-à-faux, car après un tome 1 100% fantastique et après un tome 2 100% fantasy, qui passaient joliment de la Duboisie à la Portal Fantasy, l'auteure a changé son fusil d'épaule pour piocher dans une Science-Fiction entre onirisme, solipsisme et postmodernisme… Et on final on se retrouve avec des naufragés spatio-temporels, des insectes terraformateurs, des plantes psioniques, des dragons dealers/junkies, une fantôme énamourée, une sorcière intéressée, une banshee passionnée, des leprechauns joviaux, des saltimbanques interdimmensionnels, des droïdes politiciens comploteurs, une Intelligence Artificielle mégalomane et la Marelle d'Ambre… Waouh, attention au gloubi-boulga quand on passe de "Narnia" à "L'Incal", des univers de Denis Gerfaud à ceux de Roger Zelazny !


Ce tome 3, intitulé "L'Exilé", nous passons sans aucune transition de folklore du Pierre Dubois et des univers Fantasy de C.S. Lewis aux univers Science-Fiction de Moëbius ! Bonjour le virage à 180°!!!

Un tome très beau dans ses graphismes, soigné dans sa narration qui alterne jusqu'au cliffhanger final les différents POVs (Arkhos, Emilie, Bran) mais assez confus sur le fond…
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Émilie n'en peut plus. Cette fois, elle est bien décidée à fuir le manoir de John Hatcliff. Cette atmosphère surnaturelle va finir par la rendre folle. Et cette rumeur, qui veut qu'un labyrinthe souterrain conduise à un autre univers... Mais au moment même où, par un jour pluvieux, elle franchit la grille du château, elle bascule soudainement dans une autre dimension. La grisaille laisse place à un soleil radieux. Et là, une voiture l'attend. D'après ses occupants, Émilie serait la seule à pouvoir les emmener de l'autre côté, au pays des fées... Les univers créés par Florence Magnin sont un vrai bonheur pour l'oeil ? et l'esprit - du lecteur. Son imagination foisonnante est servie par un trait d'une douceur exquise. Elle sait restituer avec la même élégance une lande irlandaise noyée dans la brume, les rues sombres d'une cité médiévale et des mondes merveilleux tout droit sortis de son imagination. Ce troisième volet de L'Héritage d'Émilie offre l'occasion d'une balade à travers les méandres du temps, en compagnie d'un homme venu d'une étoile et luttant contre les ravages du temps.

Encore un tome passionnant, avec une histoire différente à chaque tome, des illustrations magnifiques. On avance petit à petit dans le domaine
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Mélange des genres, science fiction et fantastique se disputent le devant de la scène. Deux mondes s'entrecroisent, celui de l'exilé venu d'une autre planète et l'univers fantasmagorique du manoir irlandais découvert dans l'album précédent. Une lecture rêverie !
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on veut toujours poursuivre la lecture de cette bd pour enfin connaître le dénouement de cette histoire faisant la part belle aux légendes et aux portes donnant accès à d'autres mondes et d'autres temps.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Ce fut d’abord la porte d’un passage qui rattachait ce monde aux autres… Les hommes en gardèrent le souvenir et firent de cet endroit un lieu de culte. Sur les pierres abattues, on éleva une chapelle qui devint, bien des siècles plus tard, la crypte d’un monastère. Les dieux changent, mais mémoire demeure…
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Sorcières !! Osez approcher et vous verrez ce que vaut ma virilité !!!après ma fuite du monastère, je devins un vagabond, parcourant sans relâche cette terre qui était pour moi une prison. Mes recherches me confirmèrent qu’il s’agissait d’une ancienne colonie, exclue à la suite de soulèvements autochtones et d’un début de métissage. D’abord considérés comme des demi-dieux, leurs descendants connaissaient à présent le sort misérable que j’avais failli partager. Quant aux liens de ce monde avec d‘autres planètes, les preuves de leur existence étaient innombrables. Avalon, Thulé, Atlantide… Des quatre points cardinaux, un chœur de légende chantait à l’unisson l’histoire de paradis lointains, accessibles parfois, d’où quelques imprudents n’étaient revenus que pour mourir, victimes d’un décalage temporel qu’ils ne pouvaient comprendre. Il me fallut plus de trois siècles pour découvrir et visiter chacun des passages autrefois ouverts sur l’espace. Mais je ne trouvais que des lieux morts, inutilisables. Thétys n’offraient qu’un aller simple. Pour couronner le tout, je m’aperçus alors que ma condamnation ne s’arrêtait pas à l’exil. Je devais à mes origines un sursis qui touchait à sa fin. Sans traitement approprié, j’allais bientôt subir le sort commun : horrible contagion, je devenais humain ! Dès lors, je consacrai toute mon énergie et mes connaissances à l’élaboration d’un antidote capable d’enrayer cette effroyable dégradation.
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Au temps lointain de ma splendeur, j’avais utilisé des dizaines de passages sans rien comprendre à leur fonctionnement. Mais je savais qu’il s’agissait d’entités douées d’intelligence et d’une forme de sensibilité très particulière, capables d’établir des rapports privilégiés avec des êtres charnels. Que cette femme soit parvenue à se faire une alliée de la dernière porte, et je pouvais laisser là mes recherches. À l’évidence, le prince charmant choisi pour l’éveiller ne pouvait être qu’Hatcliff ! Il ne me restait plus qu’à maudire celle dont les goûts détestables liaient mon destin à celui d’un soudard au mental inquiétant.
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Ce fut d’abord la porte d’un passage qui rattachait ce monde aux autres. Les hommes en gardèrent le souvenir et firent de cet endroit un lieu de culte. Les dieux changent, mais la mémoire demeure. Sur les pierres abattues, on éleva une chapelle qui devint, bien des années plus tard, la crypte d’un monastère. C’est là qu’en sa folie, Thétys m’expédia en l’an de disgrâce 1223. Le choc du transfert m’avait ôté toute force. C’est à peine si j’étais capable de sonder les esprits de ceux qui m’entouraient et les quelques mots que je parvins à prononcer dans leur langue ne firent qu’aggraver mon cas.
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- L’enfer dont on nous menace ne sert qu’à tenir à genoux ceux qu’écrasent leurs seigneurs et l’Eglise !
- Votre Dieu ne vous aide pas ?
- Le Dieu qui permet qu’on torture ses enfants n’est pas le mien…
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