Et soudain la vie bascule !

Maeva est une jeune adolescente comme toutes les autres, elle aspire à réaliser son rêve de toujours, devenir une sportive de haut niveau. Son tempérament, son énergie inépuisable, elle entraîne tout le monde dans son sillage, sa vie est programmée pour suivre les traces des meilleures championnes, tout va bien dans le meilleurs des mondes.
Un soir, bouleversée par une révélation, elle s'enfuit de la maison sans savoir que son existence va s'en trouver changée à jamais ...

Un premier roman auto-édité qui se révèle rapidement comme une leçon de vie, suivre le parcours émouvant d'une jeune fille de 13 ans, une histoire qui vous poussera à la réflexion et à l'introspection, comment trouve-t-on la force de faire face à la vérité, de se relever, comment puiser dans ses ressources pour affronter le quotidien, quelles sont les limites que l'on peut encore atteindre quand tout vous est enlevé, quand tout part à vau-l'eau, quand tout semble irrémédiablement perdu, je remercie l'auteure pour m'avoir fait découvrir son roman, inoubliable, exceptionnel dans son exploration des possibilités de l'être humain et de la signification de l'effort, du courage et de l'abnégation.

Quand j'avais lu et chroniqué il y a quelques mois un livre faisant écho à celui-ci (Faits divers de Zoé Mosca), j'avais alors éprouvé ce sentiment d'injustice mêlé à une sensation de révolte, un goût amer dans la bouche, le combat d'une mère de famille, la réhabilitation pour redonner un sens à sa propre vie et surtout rendre un vibrant hommage à son fils, un regard différent face à certaines variables de la vie difficiles à admettre et à accepter, Et soudain la vie bascule ! est de ces livres qui vous touchent au coeur et à l'âme de par les émotions véhiculées et les plus contrastées, des ondes de choc qui nous mettent à l'épreuve, des déchirures qui percutent et ébranlent les fils de la vie, une seconde d'inattention et tout est à refaire et ce, jusqu'aux plus élémentaires fondations, comme un retour aux sources, comme une remise en question de tous les fondamentaux et acquis cumulés depuis la naissance, repartir de zéro pour rebondir, pour remonter la pente, jour après jour, pas après pas, le sentiment d'éviter le pire en s'enlisant dans les sables mouvants et tortueux des méandres de cette fragile existence, Rome ne s'est pas fait en un jour, pourtant vous allez découvrir combien le chemin est long pour voir de nouveau affiché un sourire, retrouver le goût de vivre, de considérer les choses avec philosophie, la résistance humaine est à l'épreuve physique et mentale, rien n'est impossible, rien n'empêchera Maeva et tout son entourage à croire en l'impossible.

Une fiction certes mais qui s'inspire largement du parcours de vie de l'auteure, son combat intérieur et les batailles qu'elle a dû livrer envers elle-même et face à l'adversité sous toutes ses formes se répercutent à travers ce roman qui peut aussi se lire comme un témoignage vécu ou un récit authentique, la vérité n'est jamais loin, les personnages sont tous plus vrais de nature, ils sont le miroir et le pendant de Maeva dans toutes ses facettes, la proximité et les liens du sang font le reste, rarement j'ai lu un livre qui touche au plus près de la spontanéité, du naturel qui imprègne et se dégage de chacun des dialogues et autres joutes verbales, des rapports entre les membres de la fatrie, aucune concession pour se libérer dans le soutien mutuel et les efforts consentis, les rêves et les espoirs qui poussent chacun vers un horizon de tous les possibles, comment ne pas trouver en ce livre des raisons de croire que chacun a un ticket potentiel pour réaliser ses rêves, le temps est une donnée importante pour saisir l'urgence de la situation, pour ressentir les difficultés et mesurer le parcours du combattant.

Le premier jour du reste de ta vie ...

La force de caractère de Maeva, son dévouement contagieux à toujours aller plus loin, à repousser ses propres frontières pour se prouver d'abord à elle-même que tout est encore possible, jouable pour symboliser la compétition qui est le moteur de sa vie, participer ne suffit pas, la gagne avant toute autre chose, cette pile électrique est étonnante et impressionnante par cette aura, cette soif inextinguible de gravir voire brûler les étapes, aller toujours plus vite, force est de reconnaître que tout cela a un prix, un sacrifice n'est jamais vain, le retour de manivelle, le flux qui s'accompagne nécessairement de son alter ego, le courage et la meilleure volonté du monde pour entraîner tout l'entourage et les risques de causer des conséquences collatérales inévitables, l'abandon de soi et la solitude des êtres face à cette inconnue et la vérité, la marge de manoeuvre est si ténue qu'il est impensable de ne pas subir, se découvrir dans le regard de l'autre, s'épuiser à recueillir les fruits du labeur, l'adversité et la malchance de se retrouver en mauvaise posture, la construction de l'histoire nous laisse sans répit, la trame se veut dramatique mais sans jamais tomber dans le mélo, ni dans l'apitoiement sur soi, le bonheur inaccessible, le rêve lointain, tant qu'il y a de la vie, l'espoir n'est jamais loin, une inspiration et une audace inouïe pour démontrer sans pour autant tomber dans la facilité, la narration à la première personne se confond avec d'autres voix pour apporter cette fraîcheur et cette virevoltante danse de la vie, la famille est un socle, un havre de paix pour Maeva et les siens, la solidarité des siens, tout le monde ne lésine pas sur les moyens du bord pour recoller les morceaux, au bord de la crise de nerfs, ces tensions et autres révoltes étouffées succèdent des phases d'une douceur infinie, d'une mélancolie qui vous chavire le coeur, ce poids des souvenirs et d'un passé encore vif, cette avant et après qui se jouent de nos illusions et de nos espérances, le diable est sortit de la boîte pour venir tourmenter les humains ...

"Le vrai handicap est de penser que c'est impossible quand rien ne l'est vraiment"

A travers le titre éponyme du livre, dans le visuel de la magnifique et inspirée couverture de Vanaly Nomain et Marc Chiny, tous les sens sont mis en ébullition, l'histoire se lit comme un livre un ouvert sur toutes les palettes de l'émotion humaine, toutes les déclinaisons que l'on peut connaître dans le touchant et sublime portrait que l'auteur dessine au vitriol, sans fioriture ni complaisance, celui d'une famille qui sera soumise à rude épreuve, tiraillée entre les obligations et les aléas de la vie, entre les regrets et la culpabilité, les révélations qui fissurent progressivement, les portes qui s'ouvrent et se ferment comme pour mieux choisir le camp, pour redéfinir le tableau, pour cristalliser les énergies qui tourbillonnent dans l'esprit de tous les personnages, le stress, la colère et autre découragement n'en finissent plus de jeter le doute et l'incertitude, les plans sont remis en perspective, une histoire poignante pour oser, pour interpeller et donner une autre vision de certaines altérations et de tout ce qui touche à la limitation du champ des possibles de l'individu avec son environnement immédiat après un drame.

Le temps figé et suspendu dans les airs comme l'équilibriste sur un fil, l'appréhension de tomber, la peur de gagner un combat, la remise en question est constante et quotidienne, pour Maeva et les siens, ce sera le début d'un autre chapitre qui va voir se rapprocher ou s'éloigner des personnages, comme cet instant qui a fait tout basculer et décidé aussi de gangrener la vie d'autres, il est coutume de dire que l'on récolte ce que l'on sème, apprendre à vivre et à accepter la différence de l'autre, à défaut d'avoir vécu pour comprendre tous les points de convergence ou de ses effets tendancieux, de verser qui son fiel mielleux qui de l'humour caustique pour déboussoler les règles tacites et édictées, le sentiment d'assister à la désagrégation pour une renaissance, d'accompagner une certaine dissonance de voix pour l'interpréter de façon plus malléable ou cognitif de manière à ouvrir la voie, à tracer cette recherche indispensable et essentielle à trouver des raisons d'être, d'espérer et de continuer à vivre, à aimer son prochain et surtout de recomposer, de reconstruire, de consolider les fondations qui ont été durement éprouvées et secouées.

"C'est une question de vie ou de mort ..."

Le roman temporise, donne à réfléchir sur certains thèmes pertinents de la vie, de la mort, du deuil qui peut terrasser à tout moment,l'indifférence et l'ignorance sont peut-être parmi les choses les plus pernicieuses de la vie, la personnalité de l'héroïne dans son emprise et sa dynamique qui débordent dans toutes les pages, son attachement à tout prix à la vie renforce la compassion et l'empathie que l'on éprouve à son égard, elle vit constamment au-dessus de ses aptitudes tout en s'appuyant sur des rêves impossibles, c'est une belle leçon de vie, un acte de foi, une force de la nature et de caractère hors du commun, cela sera-t-il suffisant pour atteindre le nirvana après avoir touché le fond, pour renverser des montagnes ?

La douleur, les souffrances, les mots les captent avec une justesse palpable, le coeur ne ment pas, les larmes ne sont jamais loin, à l'image de toutes ces victimes qui subissent, qui doivent espérer, la vie ne fait pas de cadeau, si l'on est jamais aussi bien servi par soi-même, cette histoire vous démontrera aussi que la victoire, que le sport soit individuel ou collectif, le combat n'est jamais totalement neutre ou un acte isolé.

"Ne jamais ignorer quelqu'un avec un handicap, vous ne réalisez pas combien ils peuvent vous inspirer."

Le don de soi, le sacrifice des uns des autres, la résistance physique et psychologique, trouver la force morale de franchir les obstacles les uns après les autres, chercher des solutions pour avancer, jour après jour, "Le succès c'est tomber sept fois, se relever huit" (proverbe japonais), un premier roman indépendant qui démontre toute la puissance de l'histoire à transcender ses personnages devant des épreuves qu'ils ne pensaient jamais avoir un jour à les affronter, apprendre à souffrir, c'est peut-être là l'une des clés pour apprécier la vie en long, en large et avec tous ses travers déjà vaincus.

Un roman coup de coeur pour conclure, pour achever une fin qui nous annonce une surprise, encore une s'il était possible encore de croire, de vouloir, d'espérer, la vie continue ... même quand elle a basculé !

Et soudain la vie bascule ! de Perrine Marche Auteure est une ode magistrale à la vie !!!
❤️❤️❤️

Un premier roman à fort potentiel mais un roman très mal construit. Avant de parler du fond, je vais m'attaquer à la forme.
Pour moi c'est une catastrophe de publier un roman tel quel. On peut parler de coquilles parfois mais je vois que l'auteure ne met pas les ponctuations à leur place, oublie l'entrée en matière pour les dialogues… je me dis que ce roman n'a jamais été relu. Je ne me serais jamais penchée sur une auto publication d'une auteure inconnue au bataillon, mais après différent retours d'un groupe de lecture et leur enthousiasme, je me suis dit pourquoi pas je peux découvrir une pépite. Mes copinautes se sont-elles laissées influencer ou convaincre par l'histoire tragique de Maeva, je veux bien le concevoir mais je ne peux passer à côté d'une publication pareille. Ce genre d'auto publication fait du tort à d'autres auteurs qui se battent pour se faire connaitre et propose un travail bien mieux abouti. C'est simple, j'ai lu des manuscrits en comité de lecture bien mieux construit que le roman de Perrine Marche. de plus l'auteures s'est lancée dans un effet de style narration (passage de la 1ère personne à la 3ème pour comprendre l'entourage de Maeva) qu'elle ne maitrise pas du tout. C'est simple elle a brillamment réussi à m'embrouiller l'esprit. Aucune mise en page ou mise à la ligne pour préparer le lecteur, elle bascule selon son humeur sur le changement de narrateur.
Parlons du fond. Perrine Marche s'attaque à l'handicap sujet sensible que très peu de personne maitrise sans froisser. Elle parle de l'handicap qui surgit de nulle part sans y être préparé, qui bouscule la vie d'une jeune fille et toute la famille qui l'entoure. Ici, nous avons Maeva 13 ans sportive dans l'âme. Avec une trame pareil, je me dis que j'aurais de l'émotion, un fort message d'espoir. Mais voilà c'est compliqué d'en avoir quand dés le départ l'auteure nous propose une héroïne catastrophique, gamine, irrespectueuse chieuse, mal élevée, tête de noeud et j'en passe. Même ses moments où cette jeune fille prend conscience de sa connerie, on y croit pas, on a l'impression d'avoir double face (une adulte limite) et que l'auteure a crée deux personnages bien distincts. Alors le pompon pour moi a été la petite terreur de 6 ans dont je n'y ai pas cru une seule seconde à ses bêtises pour être maman d'un petit garçon de 6 ans aussi. C'est simple c'est un emmerdeur de première dont on y croit pas une seconde à ses répliques qui font parfois trop matures pour un si jeune enfant. Pourquoi avoir brossé un portrait tel quel? Qu'apportait-il réellement à l'histoire? Perrine Marche en exagère les traits et en fait une personnage too much tout ce que je déteste dans un roman. J'aime la cohérence.
En parlant de crédibilités et cohérences, j'en ai noté des tas dont je ne ferais pas l'exposé car je me vois bien l'auteure me sortir des excuses bateaux. Je ne suis pas infirmière mais je reste sceptique sur certains évènements de l'hôpital.
Ce roman m'a fait lever les yeux aux ciel plus d'une fois que provoquer des émotions fortes. Une belle histoire aurait pu en ressortir de ce roman et l'auteure l'a gâché en le rendant too much. Ma note est simplement pour l'histoire de Maeva et l'espoir qui en ressort et son combat ( je met de côté son caractère de cochon) pour atteindre ses rêves. La suite ce que sous entend l'auteure sera sans moi.
Pour moi le conseil premier : Relire avant de publier c'est un minimum syndicale.
PS Moi aussi je fais beaucoup de fautes mais je ne fais pas payer des personnes pour me lire!

Ma vie de lectrice est faite de bons et de mauvais moments. Ce chemin littéraire qui a pris naissance durant mon enfance m'a permis et me permet encore de m'évader, d'étancher ma soif de connaissances, mais surtout il est et sera continuellement le garant de découvertes, de joies, de frustrations se transformant en souvenirs plus ou moins heureux. Comme vous tous, quelques livres sont passés fugacement entre mes mains, d'autres ont marqué mon existence au point de rester gravés à jamais dans ma mémoire alors que certains revêtent une grande valeur sentimentale et ne seront pas vendus ou troqués de quelque façon que ce soit. Au sommet de ceux-là, se trouvent « Mobilités urbaines hybrides » écrit par un proche et « Bats-toi ne renonce pas à tes rêves ! » d'une auteure qui se reconnaîtra. Etant exigeante quant au côté affectif, émotionnel de mes lectures, je dois admettre que peu d'entre elles ont ou auront le privilège de les rejoindre. Pourtant, à l'instant où j'écris ces lignes, « Et soudain la vie bascule ! » de Perrine Marche vient d'y être ajouté. J'en suis fière et ne peux qu'en féliciter la susnommée.
Celles ou ceux qui me suivent régulièrement savent que, si dans le choix de mes lectures j'ai tendance à faire la part belle aux écrivains connus comme Harlan Coben et Maxime Chattam, je ne m'interdis pas pour autant de découvrir de nouveaux auteurs aux styles parfois différents.
Comme vous l'avez certainement compris, je vous retrouve pour une autre chronique qui porte donc sur ce premier roman autopublié en mai 2018 par Perrine Marche.
Avant de continuer, il m'est nécessaire de vous apporter une précision.
Sachez que je suis rentrée dans cette histoire en ayant une connaissance approfondie du sujet et qu'aujourd'hui, pour des raisons personnelles, il m'est difficile de parler avec objectivité de cette oeuvre.
Je m'y attelle néanmoins en espérant être impartiale et intelligible pour vous permettre de vous forger votre propre opinion.
Le bouquin achevé, j'avoue que cette lecture a été simultanément émouvante et épanouissante, sauvagement drôle et émotionnellement forte.
Dès l'entame, nous faisons la connaissance d'une jeune fille de treize ans vivant dans le sud de la France dans une famille aimante, entourée de tous les siens.
Maeva pourrait mener la vie de tout collégien lambda mais ce n'est pas le cas puisqu'elle a une passion, plutôt une raison de vivre : le sport.
S'y adonnant depuis huit ans avec prouesse et motivation, elle a intégré une section Sport Etudes. Etape nécessaire à toute admission éventuelle dans un pôle France.
Férue de Hand-Ball et d'athlétisme, elle pratique avec volonté et abnégation pour accéder dans quelques années au haut niveau.
Satisfaite de son parcours, elle semble heureuse jusqu'à ce jour où elle surprend, malencontreusement une conversation entre sa mère et sa grand-mère qui va la bouleverser. Elle s'enfuie alors du domicile familial. En quelques secondes, sa vie ainsi que celle de ses proches viennent de basculer…
Qu'a-t-elle entendu ? Cela la concerne-t-elle ? Pourquoi ce départ précipité ? Où va-t-elle ? Va-t-elle ou non rejoindre quelqu'un ? Que va-t-il lui arriver ? En clair, Pourquoi son existence va-t-elle voler en éclat ?
Vous souhaitez des réponses ? 1,2,3, lisez !
L'auteure nous embarque dans le monde mal connu et souvent fermé du handicap.
C'est, en quelque sorte, un journal de bord qui nous permet de comprendre la vie d'une adolescente qui refuse d'être définie par sa différence. Déterminée à le faire savoir, la pratique sportive devient, alors, un exutoire à sa colère, sa détresse avant de représenter un formidable tremplin vers sa nouvelle vie.
La force essentielle de cette publication réside dans le fait que P.M. ne cache rien sur le difficile quotidien d'une personne handicapée : L'assistance dont elle a besoin, les douleurs inhérentes à son infirmité, le besoin d'anticipation pour tout périple occasionnel, les remarques ou regards désobligeants…
Chères lectrices, chers lecteurs, je vous garantie que rien n'est exagéré. Cet écrit bien documenté transpire de vérités. le sport ou plus précisément le handisport est magnifiquement mis en valeur.
L'intrigue est intéressante, originale, de plus en plus captivante au fil des pages.
Scénario bien construit, avec un bon esprit de synthèse. Agréable à suivre.
La plume est bonne mais, en toute honnêteté, je ne peux la qualifier de parfaite. Les dialogues nombreux sont quelquefois un obstacle à la bonne compréhension du texte Il y a fort à parier que ce désagrément sera gommé dans le tome deux qui nous est promis.
Les personnages, qu'en dire ?
Dans l'ensemble, Ils sont bien campés et j'ai pris plaisir à les accompagner.
Dans la première partie, Maeva « l'obstinée » est exaspérante. Elle est égoïste. Ne se soucie guère du bien-être et des sentiments de son entourage. C'est une vraie « tête à claques » qui mériterait un recadrage. Je l'ai moyennement aimée pour ne pas dire détestée.
Par la suite, face à l'adversité, l'injustice, sa volonté, son désir de réussir est admirable. Son caractère de battante devenant alors une force incommensurable. C'est bizarre, elle me rappelle quelqu'un 🤔. Elle est plus touchante, plus émouvante. Je me suis prise véritablement d'affection pour elle. Sa ténacité devrait servir d'exemple.
Malgré une sensibilité extrême, un désir ardant d'aider sa soeur aînée, je ne suis pas arrivée à m'attacher à Théo. Son entêtement à ne pas vouloir écouter, à ne pas vouloir céder m'a gênée compte tenu de son jeune âge. Dans ce contexte, j'aurais préféré le voir évoluer plus calmement.
Laurie est assez effacée au début. Se rapprochant de sa soeur, elle se révèle alors. Je l'ai ainsi beaucoup plus appréciée. Je la vois bien endosser le rôle de confidente dans le tome deux.
J'ai eu un faible pour Nina. C'est une femme de mérite. Elle fait preuve d'un courage, d'une abnégation à toute épreuve. Impressionnante de patience et de réalisme, elle supporte, seule, le poids de la famille. C'est une mère dans toute sa splendeur.
Frédéric, le père, présent au début se volatilise peu à peu. Dommage.
En conclusion, ouvrage hyper réaliste, enrichissant et instructif pour les non-initiés. C'est une formidable leçon de vie. Un incontestable condensé d'optimisme. Pour avoir eu la chance et le privilège de lire le premier jet en avant-première, je vous certifie que l'oeuvre finie est plus aboutie, mieux amenée. En bref, plus plaisante à lire.
Je crois que ce premier roman peut, sans problème, trouver son public. La romancière a du talent et mérite qu'on le découvre.
Ma gratitude va à Perrine Marche pour avoir eu le courage de s'attaquer à un thème difficile à traiter dans la littérature.
Merci du fond du coeur de permettre aux gens dits « normaux » de percevoir ce monde différemment.
Je me lance ? Oui, sans aucune hésitation. Finissant cet opus le sourire aux lèvres, je ne peux que vous inciter fortement à vous y plonger. Vous ne le regretterez pas, ça vaut le détour. Votre vision du handicap sera peut-être changée à tout jamais et c'est bien là l'essentiel.




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*** Un combat pour la vie ***

Belle découverte que ce roman de Perrine Marche.
Ce roman est touchant, d'autant plus qu'il est basé sur la souffrance qu'a pu endurer l'auteure, un véritable hymne à l'amour, et le combat d'une vie.

Maeva, jeune adolescente au caractère bien trempée, voir un tantinet peste, vit avec sa mère, son frère et sa soeur. Son père a quitté le foyer et a refait sa vie. Ce dernier est toujours là pour mettre les points sur les i quand tout dérape, sauf quand tout bascule vraiment !
Maeva a qu'une seule passion : le sport. Véritable addiction à l'athlétisme, elle ne supporte pas les échecs et se concentre à toujours être la meilleure des meilleures quitte à entrer en crise quand elle ne l'est pas, ce qui a le don d'exaspérer son entourage.
Le conflit familial fait parti de la vie de l'ado qui aime se réfugier dans les bras de son petit ami quand rien ne va.

Un jour, Maeva surprend une conversation entre sa mère et sa grand-mère. La gravité étant, elle fugue en larmes avec son petit ami, en scooter puis soudain tout bascule ! ... C'est le terrible accident, qui va changer à tout jamais la vie de la jeune fille.


Le thème principal abordé est l'handicape.
L'auteure, Perrine Marche, nous plonge dans le désarroi de toute la famille, de la peur à faire face du père, du chamboulement et de la grande souffrance de la jeune adolescente qui voit sa vie, ses rêves, sa raison d'être et surtout son addiction au sport s'envoler définitivement.
Ce roman est bouleversant. L'auteure dresse les terribles souffrances via le personnage de Maeva, son chemin de croix suite à la détresse due à un handicap qui vous frappe du jour au lendemain, la lutte désespérée pour continuer son combat.
Bon nombre de passage sont bouleversants et douloureux alors que d'autre sont désespérants et énervants, notamment pour la maman de Maeva, Nina, qui se retrouve seule a gérer le drame de sa fille, et le reste de sa fratrie.
Je pense que c'est mon personnage coup de coeur du roman. Mais comment elle fait ? Résistance physique et psychologique, trouver la force morale de franchir les obstacles les uns après les autres, chercher des solutions pour avancer, jour après jour, Nina nous prouve que l'amour franchi tous les obstacles que la vie peut mettre en travers de votre chemin ...
Maeva ... Ah Maeva !!!! Certes, la jeune fille est difficile a apprécier : elle est égoïste, exaspérante, manque de respect et menteuse par dessus le marché !
Au début du roman je me suis dit que je ne vais pas supporter cette fille longtemps ... Puis, chose curieuse, véritable coup de maître de la part de l'auteure, on s'y attache et on s'y fait, ne pouvant que plus savourer sa lecture.
Et avec un caractère tel que le sien, la fin de ce premier tome va vous réserver une surprise !
Et soudain la vie bascule ! est le premier tome sur trois. Je vais continuer cette saga, car je suis curieuse de voir si Maeva change avec l'âge .. A suivre !

Un roman coup de coeur que je conseille à tous car c'est une ode magistrale à la vie et quand on tombe sept fois, il faut se relever huit ! (proverbe asiatique)

Gros coup de coeur qui m'a énormément touchée grâce aux thématiques abordées et au personnage principal dans lequel je me suis reconnue.
On découvre le quotidien de Maeva, collégienne pleine de vie et qui ne vit que pour sa passion : le sport, sous toutes ses formes, qui la fait « vibrer », comme elle le dit si bien. Sa vie est celle d'une ado sensible et écorchée vive, qui n'en fait qu'à sa tête et qui fait déjà preuve de beaucoup d'assurance pour poursuivre ses rêves. Bref, un quotidien bien rodé, entre ses parents séparés, sa fratrie et ses amis. Mais soudain, tout bascule : un terrible accident la prive de ses jambes. Celle qui ne renonce jamais devra apprendre à faire des compromis et à vivre autrement.

LES THEMATIQUES ABORDEES
Les thématiques abordées dans ce livre sont nombreuses et bien articulées : la passion, la vraie, celle qui fait « vibrer » et donne un sens à notre vie (ici, pour le sport) ; le handicap physique et le chamboulement d'une vie lorsqu'il survient, le vécu de la personne atteinte de ce handicap ainsi que celui de sa famille, mais aussi l'amour avec un grand A ! Si ces sujets peuvent paraître, pour certains, un peu lourds, ici, il n'en est rien, tant l'auteure nous emporte dans son intrigue avec des personnages hauts en couleur.

LES PERSONNAGES
Le gros point fort de ce roman réside, selon moi, dans son protagoniste principal : Maeva. Ah, Maeva ! Au début, elle m'agaçait, avec ses élans de colère, de passion, à démarrer au quart de tour, à ne jamais se satisfaire, à toujours vouloir être parfaite… mais, au fil du récit, j'ai compris que si elle m'énervait, c'est qu'elle venait titiller ma corde sensible, celle d'une personnalité presque identique. Ainsi, je n'ai eu aucun mal à m'identifier à ce personnage unique et plein de vie. Oui, la vie est là, même pour celle détruite à par ce terrible accident et qui va devoir se réinventer, faire certains deuils, faire des compromis et se heurter parfois – souvent, même ! – à l'incompréhension des autres, même des plus proches.

Perrine Marche nous a construit un personnage à la personnalité très bien construite, cohérente avec son vécu, et bien approfondi, ce qui la rend d'autant plus proche de nous et réaliste. Maeva est admirable dans sa manière de ne jamais renoncer, de ne pas baisser les bras là où d'autres auraient laissé tomber bien avant elle. Si son obstination agace, on comprend au fil des pages qu'elle n'est pas vaine et qu'elle lui permettra de réaliser ses rêves. Comme le dit si bien l'auteure, Maeva devra comprendre que « quand une porte se ferme, une autre est prête à s'ouvrir ».

Les protagonistes secondaires ont aussi une place forte dans ce récit et volent parfois la vedette à notre championne. Sa mère célibataire et infirmière est dépeinte avec un grand réalisme, avec tous ces soucis et ces joies que peut rencontrer une mère à la vie, elle aussi, bousculée par le handicap de sa fille. Elle plie parfois, mais ne rompt point, comme le roseau De La Fontaine. Parfois tendre, parfois obligée de sévir, parfois dure, mais toujours aimante, c'est un personnage que j'ai beaucoup apprécié.

Le petit frère de Maeva, Théo, est un rayon de soleil à lui tout seul. de la même trempe que Maeva, il enchaîne les bêtises et découvre la vie à sa manière, celle d'un petit garçon de six ans qui grandit et doit faire face aux épreuves de la vie.

Ensuite, il y a sa soeur Laurie, sa grand-mère, son petit ami Will, son père, les infirmières… beaucoup de personnages qui jouent un rôle important dans la vie de Maeva et qui l'aident, chacun à leur manière, dans son nouveau quotidien, rajoutant parfois quelques difficultés émotionnelles ou, au contraire, de grandes joies.

Mention spéciale à Éléonore – que je vous laisse la joie découvrir 😅 – et qui m'a à la fois fait rire et pleurer. Direct dans mon top 10 des personnages les plus exécrables pour lesquels des baffes se perdent (mais tout aussi essentiel au récit) !

LES EMOTIONS
Tout ce petit monde nous montre comment le handicap vient chambarder les croyances, les préjugés, le quotidien bien ajusté ou encore les relations sociales. Tout est à reconstruire comme après une tempête, mais, ensemble, ils y arrivent, avec leurs failles et leurs qualités. Une belle leçon de vie, une belle leçon d'amour qui n'est, malheureusement, pas sans peine.

Beaucoup d'émotions se dégagent de cette histoire hors du commun. On pleure, on rit, on espère, on se met en colère comme Maeva. L'auteure dépeint les ressentis avec brio et nous embarque dans un tourbillon d'émotions vives et fortes. Tout ce que j'aime pour un bon livre !

LA PLUME DE L'AUTEURE
La plume de Perrine Marche est fluide et agréable à lire, avec un vocabulaire riche et varié. Les passages narratifs sont bien équilibrés avec les dialogues qui, eux, sont éminemment vivants et émouvants. Peu de descriptions – mais des descriptions efficaces ! – jalonnent le récit et font ressortir beaucoup d'émotions.

POUR CONCLURE...
En résumé, un énorme coup de coeur pour ce premier tome qui dépeint la vie chamboulée de Maeva et de sa famille. Les thématiques abordées sous différents points de vue et de manière très réaliste, avec beaucoup d'émotions, m'ont charmée. La suite m'attend déjà et il me tarde de savoir ce que l'auteure réserve à cette chère Maeva !
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