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Lucia Guerrero tome 2 sur 2
EAN : 9782374485454
XO Editions (04/04/2024)
4.03/5   207 notes
Résumé :
DEUX TUEURS. DEUX MONDES
UNE DOUBLE MENACE
En Galice, un tueur kidnappe des femmes qui se lèvent tôt pour aller travailler. Des invisibles. Des effacées.
À Madrid, un autre assassin s'en prend à des milliardaires et laisse sur les murs de leurs résidences ce message : " TUONS LES RICHES ".
Deux tueurs. Deux mondes. Et le spectre d'un embrasement général, d'une confrontation de classes inédite et explosive.
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Critiques, Analyses et Avis (58) Voir plus Ajouter une critique
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Le petit dernier de Bernard Minier fait reprendre du service a Lucia.
Cette femme est un personnage attachant, au caractère entier et qui est hyper compétente dans son métier de flic.

Le scénario est sympa, se tient bien et permet au lecteur de passer un bon moment.

L'écriture de Bernard Minier est agréable et toujours aussi efficace.
Les effacées est un roman qui se lit assez vite et ou l'auteur met particulièrement en opposition le monde des riches et celui des pauvres...et ce dans plusieurs domaines.

Néanmoins, j'ai déjà trouvé Bernard Minier plus percutant. Je ne dirais pas une lecture en demi teinte puisque le roman m'a plu. Je le mettrai plus dans la catégorie des romans détentes. Un roman plaisant mais pas transcendant.

Mais comme j'apprécie beaucoup Lucia, je sais déjà que je lirais ses prochaines aventures.
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Bonjour,
Voici « Les Effacées . Une enquête de Lucia Guerrero. » de Bernard Minier. J'ai adoré ce thriller machiavélique, très sombre, animé par un suspense omniprésent. Dans ce tome 2, nous retrouvons Lucia Guerrero, enquêtrice de la Guardia Civil. Deux enquêtes, l'une en Galice, l'autre à Madrid visent dans un cas des femmes de la classe laborieuse, kidnappées et assassinées, dans l'autre, des meurtres de milliardaires dans une mise en scène monstrueuse. Aucun temps mort ni répit dans ces intrigues sous tension et au rythme trépidant. le personnage principal est très attachant, émouvant et charismatique. Lucia Guerrero ne m'avait pas emportée ni convaincue dans le tome 1, mais ce tome 2 me rend impatiente de la retrouver dans le tome 3. L'atmosphère glauque , anxiogène et angoissante nous accompagne au fil des pages dans ce livre parfaitement documenté, à la plume brillante et au final fort réussi. Un excellent thriller comme je les aime .
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Après le premier tome "Lucia", suivez la nouvelle enquête de Lucia Guerrero avec "Les Effacées" !

Chaque tome peut se lire de manière indépendante sans aucun problème de compréhension.

A découvrir chez @Lizzie grâce à la voix expressive d'Alice Taurand : laissez-vous entraîner par ce thriller machiavélique !
Âmes sensible s'abstenir !

Deux tueurs. Deux mondes. Et pour Lucia, une double menace.

Dans cette nouvelle aventure, la lieutenante Lucia Guerrero ne connaîtra aucun répit. Elle va devoir enquêter sur non pas une, mais deux affaires bien différentes.

La première se situe en Galice sur la piste d'un mystérieux tueur en série qui s'en prend à des femmes se levant tôt pour aller travailler. La seconde a lieu à Madrid où un 'Robin des bois' attaque les ultra-riches déclenchant la panique au sein des plus hautes institutions du pays.

Je remercie @Lizzie et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir cette enquête très prenante.

L'atmosphère glauque, anxiogène et très sombre nous accompagne au fil des pages de cette intrigue machiavélique où les cadavres sont mis en scène de manière très artistique d'un goût douteux, c'est le moins qu'on puisse dire !

La double intrigue policière rend l'histoire très complexe puisque l'on se demande quel est le lien entre les deux. le suspense est bien maitrisé et le rythme va crescendo et finit par s'accélérer dans la troisième et dernière partie.

La plume très visuelle, cinématographique, de l'auteur permet de se représenter parfaitement les scènes de crime très marquantes d'une précision presque graphique.

L'auteur sait insuffler de l'image dans ses mots, comme s'il dessinait une BD, ce qui permet d'imprimer sur nos rétines des scènes plus choquantes les une que les autres. Les images d'une violence insoutenable sont comme des électrochocs et l'auteur se sert comme pièce de puzzle de l'art contemporain poussé à l'outrance... jusqu'au cauchemar !
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Les effacées, le personnage de Lucia Guerrero n'en fait pas partie dans l'imaginaire collectif tant elle a marqué les esprits dans Lucia, le premier tome de ses aventures. Acte deux pour cette enquêtrice de l'UCO en Espagne, que Bernard Minier a décidé de rendre récurrente.

Il faut dire que Lucia est une femme de caractère, meurtrie, mais pleine de valeurs. Une personne entière, dit-on, parfois jusqu'à l'excès. Ça lui a joué des tours par le passé, ça continuera à lui compliquer la tâche. Encore davantage dans cette investigation où elle a toute l'élite de ses supérieurs sur le dos, jusqu'au Premier ministre, c'est dire.

Bernard Minier doit son immense succès à plusieurs grandes qualités. Sa capacité à raconter des histoires dingues et prenantes au possible, son écriture aussi efficace que soignée, ses personnages évidemment. Mais aussi, des considérations sociales qui portent.

Ce roman est un peu un condensé de tout ça, concentré pourrais-je dire, avec une double intrigue plus directe. Genre coup de poing. Une double histoire qui pourrait parfaitement être adaptée à l'écran, ça tombe bien, le projet de donner une image au personnage de Lucia est en cours.

Paradoxalement, les victimes qui donnent le nom au roman ne sont pas celles qui seront au centre du récit, mais c'est logique quand on y pense, on parle moins des petites gens que des personnes « importantes ».

Grand écart ici, entre ces jeunes victimes dépersonnalisées dans l'esprit collectif, ne servant qu'à engendrer une peur ambiante, et ces meurtres perpétrés dans le milieu des ultra-riches qui engendrent des remous jusqu'aux plus hautes sphères du pouvoir.

Comme on le sait avec Bernard Minier depuis son premier roman, glacé, le cadavre d'ouverture est aussi horrible que visuellement marquant. Graphique, pourrait-on dire, tant l'auteur aime insuffler de l'image dans ses mots, lui qui tâte également du dessin en amateur (avec un talent certain). le genre de scène qui s'imprime sur vos rétines comme si vous les aviez réellement vues.

Pas étonnant que ce roman place à nouveau l'art dans ce jeu mortifère, l'écrivain voue une admiration sans bornes pour certains courants de la peinture. Cette fois, c'est l'art contemporain qui sert de pièce au puzzle, là aussi poussé jusqu'à l'outrance.

Même si ce roman privilégie l'action et le rythme un peu plus qu'à l'accoutumée, et même si je préfère certains de ses romans plus denses, la somme de travail pour créer l'ambiance saute aux yeux. Lire un Minier est un enrichissement, le thriller peut aussi servir à apprendre, découvrir, comprendre, chacun de ses livres en est la preuve. Avec la protestation qui n'est jamais loin.

Cette double histoire est ancrée dans son temps, entre le scandaleux fossé qui ne cesse de se creuser entre les riches et les modestes, mais aussi en lien avec le sujet de la violence faite aux femmes. #MeToo provoque certaines réactions extrêmes, bienvenue aussi ici dans le monde des Incels, ces hommes qui pensent être en guerre contre les femmes, Lucia le vivra en prise directe.

L'enquête va révéler son lot de surprises, et un final à la Minier, secouant et un brin jubilatoire. Les amateurs du genre en auront pour leurs pesetas euros. Avec en prime, une belle découverte de la Galice, entre grande ville et coins plus typiques. le voyage par le thriller, parce que l'auteur décrit toujours ce qu'il a vu de ses propres yeux.

Bernard Minier donne une autre épaisseur à son personnage de Lucia Guerrero avec Les effacées, thriller aussi efficace que prenant. Son cuir lui va de mieux en mieux et s'épaissit. Avec elle pas de tromperie, l'habit fait le moine, de la graine de star qui tatoue la fiction littéraire de manière indélébile.
Lien : https://gruznamur.com/2024/0..
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Quel peut-être le lien entre l'assassinat de plusieurs femmes modestes se rendant à leur travail en Galice et celui de personnes fortunées à Madrid ?
Pour le savoir, il faudra patienter quelques heures en se laissant embarquer dans un roman passionnant.
Une fois commencé, j'ai eu du mal à le lâcher.
Le rythme est soutenu, l'écriture nerveuse, les rebondissements fréquents, les personnages attachants ou détestables ne laissent jamais indifférents.
Julia, l'enquêtrice au caractère bien trempé mène l'enquête avec détermination, ce qui n'est pas toujours facile au milieu de ses collègues un brin macho.
Entre autres qualités, Bernard Minier a réussi à me transporter d'une histoire à l'autre, d'une région à l'autre, sans jamais me perdre.
Je remercie les Editions XO et Babelio qui m'ont offert ce livre dans le cadre d'un opération Masse Critique.


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critiques presse (5)
Marianne_
16 avril 2024
"Les Effacées" de Bernard Minier : avec son nouveau polar, le "roi du thriller" tombe dans le "déjà-lu"
Lire la critique sur le site : Marianne_
Lexpress
12 avril 2024
Avec un premier tirage de 160 000 exemplaires, "Les Effacées" est l’événement polar du printemps. Où Bernard Minier, présent au Quais du polar, à Lyon, nous emmène à nouveau en Espagne, le pays de sa mère.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeFigaro
12 avril 2024
Lorsqu’une figure richissime de la jet-set madrilène est retrouvée coupée en deux et suspendue au lustre de son penthouse, l’affaire prend une autre ampleur et remonte jusqu’aux plus hauts échelons du pouvoir.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Liberation
12 avril 2024
Avec «les Effacées», l'auteur à succès quitte les contreforts pyrénéens pour la patrie de sa mère, l'Espagne, où il situe une série de disparitions dans des milieux populaires et fortunés
Lire la critique sur le site : Liberation
OuestFrance
10 avril 2024
Deux affaires de féminicide avec un suspense millimétré… voici les ingrédients du dernier thriller de Bernard Minier.
Lire la critique sur le site : OuestFrance
Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
Lucia sentit la tension dans sa nuque, tel un petit foyer de chaleur, une noix ardente.
— Allons-y, dit-elle en se mettant en marche.
— Il n’est pas ici, dit Arias. Il est parti depuis longtemps.
Elle baissa le regard vers ses bottines. Sales. Pleines de sable. Elle eut envie de les secouer.
— Ma lieutenante…, murmura Arias à côté d’elle.
Elle leva les yeux.
La haute silhouette.
Corps gigantesque, large dos, tête minuscule posée sur d’immenses épaules, bras trop longs : elle s’éloignait tranquillement dans la brume. À environ trente mètres. Vêtue d’un très grand coupe-vent vert, capuche rabattue, taille 4XL ou 5XL.
— Putain, souffla Arias dans un murmure, et elle entendit que sa respiration était plus heurtée tout à coup.
De sa main droite, Lucia chercha l’arme sur ses reins, sous le cuir de la veste. Ses doigts se refermèrent sur la crosse. Arias portait son HK USP Compact sur la hanche. L’instant suivant, ils tenaient tous les deux leurs armes à deux mains, bras levés. Ils pressèrent le pas – mais sans courir.
— Hé ! Vous ! lança-t-elle quand ils furent à moins de dix mètres derrière lui. Arrêtez-vous !
La haute silhouette ne se retourna pas, ne s’arrêta pas non plus, continua de leur présenter son dos immense.
— Stop ! Ne bougez plus !
Il obtempéra. Pendant une demi-seconde. La seconde d’après, il s’était éclipsé dans une rue sur sa droite, avec une vivacité sidérante compte tenu de sa masse.
Où es-tu ? Que fais-tu en ce moment ? Es-tu déjà en chasse de la prochaine ?
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Elle redoutait d’apprendre une nouvelle disparition. Une nouvelle proie enlevée sur le chemin du travail : une ouvrière, une employée des conserveries, une parmi ces millions de femmes de l’ombre, ces millions d’âmes anonymes qui se levaient tôt le matin pour faire tourner le pays pendant que d’autres restaient bien au chaud dans leur lit.
Assise à l’arrière de l’hélico, elle sentit les braises de la colère rougeoyer au creux de son ventre. Elle les sentait de plus en plus souvent ces temps-ci.
Car, avant Vera Sáez Louro, il y avait eu Paz Ruíz Barranco, vingt-huit ans, et Andrea del Árbol Castro, trente-trois ans. Toutes deux enlevées tôt le matin alors qu’elles partaient au travail (Andrea trimait dans une conserverie de La Corogne, Paz était femme de ménage). À chaque fois, on avait retrouvé leur cadavre quelques jours après leur disparition. Le premier au fond d’une barque abandonnée dans une crique au nord d’O Pindo, non loin d’une usine désaffectée où on découpait et préparait jadis les baleines.
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Son humeur aussi sombre que la météo, Lucia Guerrero souleva un pan de sa veste en cuir, montra l’écusson accroché à sa ceinture. Le sergent Arias avait le sien pendu à son cou.
— On sait qui c’est ? demanda-t-elle.
— Vera Sáez Louro, née en 1994, nationalité espagnole. Elle avait ses papiers sur elle, mais pas son téléphone.
— Comme les autres.
L’OPJ de Pontevedra dévisagea Lucia. Il avait entendu parler d’elle. Le journal La Voz de Galicia avait annoncé l’envoi par Madrid d’une équipe de l’UCO – l’Unité centrale opérationnelle – et de sa « plus célèbre enquêtrice » à La Corogne après le deuxième meurtre. Pour aider à résoudre l’affaire que la presse nommait déjà « les séquestrées de Galice ». Des semaines qu’ils étaient sur le coup… Malgré cela, la disparition de Vera Sáez Louro avait été signalée cinq jours plus tôt, alors qu’elle avait quitté son domicile pour se rendre à son travail à Rianxo.
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— Allons-y, dit-elle en se mettant en marche.
— Il n’est pas ici, dit Arias. Il est parti depuis longtemps.
Elle baissa le regard vers ses bottines. Sales. Pleines de sable. Elle eut envie de les secouer.
— Ma lieutenante…, murmura Arias à côté d’elle.
Elle leva les yeux.
La haute silhouette.
Corps gigantesque, large dos, tête minuscule posée sur d’immenses épaules, bras trop longs : elle s’éloignait tranquillement dans la brume. À environ trente mètres. Vêtue d’un très grand coupe-vent vert, capuche rabattue, taille 4XL ou 5XL.
— Putain, souffla Arias dans un murmure, et elle entendit que sa respiration était plus heurtée tout à coup.
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L’OPJ de Pontevedra dévisagea Lucia. Il avait entendu parler d’elle. Le journal La Voz de Galicia avait annoncé l’envoi par Madrid d’une équipe de l’UCO – l’Unité centrale opérationnelle – et de sa « plus célèbre enquêtrice » à La Corogne après le deuxième meurtre. Pour aider à résoudre l’affaire que la presse nommait déjà « les séquestrées de Galice ». Des semaines qu’ils étaient sur le coup… Malgré cela, la disparition de Vera Sáez Louro avait été signalée cinq jours plus tôt, alors qu’elle avait quitté son domicile pour se rendre à son travail à Rianxo.
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