C'est Paul Cézanne, un ancien camarade de classe, qui attira l'attention de Zola, écrivain majeur du XIXe siècle, sur la peinture moderne, en l'emmenant, en 1863, au Salon des Refusés. Zola y vit les oeuvres de Pissarro, de Jongkind, de Whistler aisi que celles de Cézanne, mais il fut surtout impressionné par Edouard Manet et son désormais célèbre "Déjeuner sur l'herbe". (p. 110)
L'oeuvre doit être avant tout "un coin de nature vue à travers un tempérament". C'est par cette formule lapidaire qu'Emile Zola livra un jour sa conception de l'art, forgée essentiellement par ses contacts personnels avec les impressionnistes, mais aussi par son propre travail littéraire.