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sur 520 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Troisième roman de PG Pulixi paru, il s'agit en fait d'une prequelle à "L'illusion du mal ", permettant de découvrir l'histoire et le passé qui ont faconné le commissaire Vito Strega tel qu'on le retrouve aux côtés des enquêtrice Eva et Mara dans celui-ci.

Est aussi mise en scène, sans interférences dans l'enquête menée par Strega, d'une figure tueuse à ses heures perdues traçant une trajectoire parasite et balbutiante, et dont la présence semble n'être qu'un acte de naissance pour recroiser son orbite lors d'un futur épisode.
Ce n'est pas un cheveu sur la soupe, mais pas loin, cet "alien" se raccrochant tant bien que mal au scenario du roman.

Il faut être honnête, le roman est nettement moins prenant, intéressant, que "L'illusion du mal". La personnalité de Strega prend clairement le pas sur la trame elle même, au demeurant plutôt linéaire pour un thème se presentant comme complexe.
Mais la lecture reste agréable et fluide, et le style, nerveux, s'exprime bien par l'enchaînement de courts chapitres.

Mais à mon sens, si l'on envisage de découvrir et poursuivre cette série de Pulixi, dont le quatrième épisode vient de paraître, la lecture de ce tome est intéressante à la pleine compréhension des personnages. Et en replaçant dans l'ordre chronologique les differents livres cela donne "le chant des innocents " pour Strega en premier, puis "L'île des âmes " pour Eva et Mara, et enfin "L'illusion du mal" ; le quatrième épisode, "La septième lune", reprend les protagonistes après la conclusion de ce dernier.
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Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions Audiolib pour la découvert de la version audio de #LeChantdesinnocents de Piergiorgio Pulixi lu par Florian Wormser.

Le commissaire Strega a été suspendu suite au décès d'un de ses proches collègues. Il est sous le coup d'une injonction d'éloignement depuis que son ex-femme a porté plainte contre lui. Il entretient une relation à sens unique avec sa jeune collègue, l'inspectrice Teresa Brusca. Il est suivi par une psy intelligente qui détient le pouvoir de le réintégrer ou non dans son corps de métier... Tous ces tracas ne l'empêchent pas d'enquêter sur des assassinats glaçants : des adolescents se mettent à tuer leurs rivales, professeurs, psy... Rien de flagrant ne les relie, mais Strega voit une toile se tisser entre ces "innocents"...

J'ai découvert ce roman policier de Piergiorgio Pulixi en version audio, un peu par hasard et j'ai apprécié cette écoute. Certes, ce n'est pas mon genre littéraire préféré, et pourtant, je me suis rapidement impliquée dans l'enquête tant l'ambiance est bien posée. le personnage de Vitto Strega est intéressant dans ses ambivalences et sa noirceur. L'intrigue tient en haleine. le rythme correspond aux standards du polar avec ses lenteurs et ses accélérations bien menées. J'ai été étonnée par le nombre de chapitres (une centaine tout de même !) qui dénote une belle maîtrise du découpage. Raconté à la troisième personne pour la majorité de l'histoire, quelques passages sont à la première personne : ceux qui nous font entrer dans les esprits perturbés des ado assassins, et qui glacent parfois le sang... Les actions s'enchaînent, les informations affluent, comme les dissonances dans l'enquête, les personnages se dévoilent pour le meilleur et pour le pire... Mais malheureusement, il m'a manqué la profondeur et l'originalité que j'aime trouver dans ce genre de roman. On comprend très vite ce qui relie les ado (cela saute à nos yeux, pas aux yeux de la police...) et les rares zones d'ombre des intrigues annexes sont rapidement élucidée. Pas suffisamment "d'effet de surprise" à mon goût, donc... dommage.

La voix caverneuse et rocailleuse de Florian Wormser colle parfaitement à l'ambiance et au personnage de Strega (même si ce n'est pas écrit à la première personne, c'est lui qui imprime son caractère sur l'atmosphère). Sa diction, son ton, son interprétation sont parfaites. J'ai eu un peu de mal au début avec les voix féminines, mais cela n'a duré que quelques chapitres. Cette écoute est donc à nouveau une excellente expérience de "lecture" !

#LeChantdesinnocents #NetGalleyFrance
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Direction l'Italie. Filles ou garçons, Ils ont 13-14 ans, ne se connaissent pas, et ont un point commun : ils ont tué de sang froid quelqu'un d'autre avec le sourire aux lèvres. Or, le meilleur enquêteur de la ville est actuellement suspendu pour avoir descendu son collègue (!). L'enquête ne commence pas sous les meilleurs auspices. Si j'ai vite compris le mode opératoire (dommage !), en revanche, les mobiles sont évidemment livrés à la fin, et l'intrigue est bien amenée, notamment parce que les chapitres sont courts, donnant la dynamique entre les protagonistes et l'enquête. Premier volume d'une trilogie, il me semble.
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Piergiorgio Pulixi offre un moment de répit à ses inspectrices Rais et Croce en s'intéressant dans ce roman à Vito Strega, un personnage que l'on avait croisé dans « L'illusion du mal ».
Enfin, ça c'est si on se fie à l'ordre des parutions de Gallmeister, qui fonctionne à l'inverse de celui de l'auteur en Italie. Si le choix de l'éditeur se comprend car la deuxième aventure des inspectrices a permis d'introduire Vito Strega et de se raccorder par la suite à l'ordre de parution de l'auteur, en revanche cela se ressent que « Le chant des innocents » a été écrit avant, ce qui m'a un peu perturbée.

Le commissaire milanais Vito Strega est, à l'ouverture du roman, dans une mauvaise passe : suspendu de son métier pour avoir tué son coéquipier, sa réintégration dépend de l'avis d'une psy qu'il déteste consulter, et sa femme vient de le quitter, lassée de passer derrière des affaires qui ne le quittent jamais.
Car Vito Strega est l'archétype du flic ténébreux et complexe, obsédé par son métier, par l'envie de rendre justice aux victimes, afin de faire taire leur chant qui résonne sans discontinuer dans sa tête (et qui d'ailleurs donne son titre au roman et à la série de romans qui en découlent).
Et c'est précisément quand il n'est plus en pleine possession de ses moyens policiers (et sûrement psychologiques) qu'une épidémie de meurtres commis par des adolescents sévit à Milan, l'obligeant à reprendre illicitement du service, car ces affaires servies sur un plateau (des meurtriers qui attendent sagement de se faire arrêter à côté de leurs victimes) lui paraissent étranges.

J'ai beaucoup aimé « L'île des âmes » et « L'illusion du mal » pour leur ambiance et leur maîtrise. Ici, on retrouve ce qui a fait le succès des tomes précédents, mais avec une certaine redite par rapport à « L'illusion du mal », l'auteur reprenant le même schéma en ce qui concerne les coupables, lui permettant de placer sa théorie « d'un mal omniprésent, au milieu d'un océan d'indifférence », comme le résume Vito Strega dans ce volume. Un mal qui se propage comme une maladie, les monstres engendrant d'autres monstres, mécanisme facilité par une société en déliquescence.

Cette réutilisation d'un même matériau ne m'a pas tellement gênée (après tout, ce n'est pas le premier auteur à avoir son leitmotiv) en comparaison du style d'écriture, qui n'est pas fantastique… comme je l'écrivais plus haut, ce roman est bien antérieur aux autres, et j'ai en effet eu la sensation de lire un brouillon de ceux-ci : les chapitres sont très courts, plus que d'habitude, font alterner l'intrigue principale avec des secondaires qui sont trop nombreuses, pas utiles, et échouent dans leur tentative d'ajouter de la tension. Au final, ils font surtout ressortir que l'intrigue est un peu mince, car Vito Strega la résout à la Hercule Poirot, ce qui n'est pas vraiment le style du roman.
Les passages plus « sentimentaux » du roman ne sont pas des plus réussis, le comportement de Vito Strega envers sa femme, proche du harcèlement, occasionnent des échanges un peu faibles ; quant à ses pensées concernant les proches des victimes, elles tombent facilement dans un définitif grandiloquent un peu ridicule (par exemple : « La femme monta dans sa voiture et Strega la regarda partir, retrouvant la douleur qu'il avait perçue chez la mère de Rosalia. La douleur d'une mère qui a perdu sa fille pour toujours. »).

Mais tout n'est pas à jeter dans ce roman, que j'ai quand même pris plaisir à lire : l'auteur réussit à intégrer un peu de complexité par son sujet moderne et malheureusement pertinent (l'actualité de ces derniers jours en France résonne douloureusement) mais aussi par son traitement du caractère de Vito Strega, en ce qu'il oblige aussi le lecteur à se décider sur qui il est : un gentil commissaire, bien que problématique par certains aspects ? Un colérique dangereux pour lui comme pour les autres ?

« Le chant des innocents », présenté par Babelio comme le premier tome d'une série, est donc pour moi à réserver aux fans de l'auteur, les néophytes privilégieront les romans déjà parus. A voir donc ce que le nouveau roman de Pulixi, « La septième lune », va donner.
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Le commissaire Vito Strega se débat dans un monde intérieur oppressant, celui du vide affectif, de la culpabilité. Il n'a plus grand chose à perdre, et donne libre cours à son esprit de transgression, pour voir plus loin dans un cas où les coupables sont en fait des victimes…
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« le chant des innocents » est le premier tome d'une tétralogie appelée « Les chansons du mal ». le premier tome, « le chant des innocents » est publié en Italie en 2015, le deuxième « le choix du noir » en 2017, le troisième « Une crise cardiaque » en 2021 – traduit sous le titre « L'illusion du mal » par les éditions Gallmeister, puis « La septième lune » en 2022. (les traductions sont les miennes). Pour situer les choses plus clairement, la tétralogie est intégralement sortie en Italie. Nous avons eu le plaisir de lire « L'illusion du mal » en 2022 (tome 3) et cette année, nous découvrons « le chant des innocents » qui est donc un tome 1. Nous nous situons aux origines, dans la découverte des personnages, notamment celui de Vito Stresa.


« le chant des innocents » est assez perturbant puisque nous connaissons Vito Stresa (tome 3) sans le connaître réellement ni connaître sa genèse de flic. Car Vito Stresa est un flic mis sur la touche à la suite d'un accident survenu dans son service et suivi par un psy. « J'ai abattu Jacopo di Giulio, inspecteur chef de la police d'État, mon binôme de toujours, dit Strega dans un souffle. » C'est sa collègue, Teresa Brusca qui sera affectée sur une affaire bien glaçante : des adolescents tueurs. le premier corps retrouvé a été lacéré par une meurtrière de treize ans par quatre-vingt-cinq coups de couteau. Plusieurs autres crimes du même acabit suivent, les auteurs sont toujours aussi jeunes, les motivations très nébuleuses. « Car Vito ne savait pas encore qui était le manipulateur, mais il savait que c'était ce qu'il cherchait : de la visibilité et de l'émulation. Et si la “rébellion” s'étendait à d'autres adolescents, personne ne pourrait plus les arrêter. » Vito oeuvre dans l'ombre aux côtés de sa collègue Teresa pour résoudre cette affaire, et surtout comprendre les motivations de ces gamins tueurs.


« le chant des innocents » est un thriller de facture très classique : deux enquêteurs, plusieurs tueurs, une recherche de motivation. La seule question est de savoir s'ils agissent sous influence. « Ce sont tous des mineurs sans casier. Qu'est-ce que tu veux qu'on leur fasse ? C'est ce qu'il leur a dit. de ne pas avoir peur, de rester sur le lieu du crime. de dire qui ils sont et ce qu'ils ont fait. Ils doivent en être fiers. Ils sont devenus des êtres supérieurs, ils ont donné la mort. Ils ont donné un sens à leur vie. » L'autre point d'ancrage est d'apprendre à connaître le personnage phare de cette tétralogie : Vito Stresa. Or, c'est précisément là que le bât blesse pour ceux qui ont déjà lu « L'illusion du mal »… le lecteur sait exactement ce que devient Vito Stresa, connaît l'importance qu'il accorde à son métier et de façon plus générale ses motivations. En lisant ce tome « introductif », qui peut finalement s'apparenter à un prequel, vous aurez une bonne idée de l'épaisseur du personnage. Si vous n'avez pas lu « L'illusion du mal », commencez donc par « le chant des innocents ». Si vous avez déjà lu « L'illusion du mal », vous aurez peut-être l'impression très prégnante de déjà très bien connaître ce personnage…


À l'image du tome 3, Piergiorgio Pulixi est un auteur engagé qui dénonce quelques failles du système judiciaire italien et met en lumière l'inefficacité manifeste de certains systèmes de répression, notamment dans la gestion de crimes commis par des adolescents. Il y a également une forme de dénonciation des effets de notre société sur des esprits jeunes et malléables. « Nos adolescents sont des bombes à retardement qui font tout pour se plier à ses diktats. Ils grandissent avant l'heure. Ils sautent des repas pour maigrir et atteindre des standards de beauté impossibles, ils regardent du porno en ligne dans tous les sens, et en même temps ils ne sont pas fichus d'échanger trois mots avec leurs congénères du sexe opposé, ils sont victimes de harcèlement et ils deviennent des harceleurs par mécanisme de défense, ils se couvrent de cicatrices pour se sentir vivants, ils s'abrutissent de drogue et d'alcool pour ne plus penser à rien, et dans tout ça ils sont seuls. » Je résume : thriller classique avec thématique de société.


Même si « le chant des innocents » est relativement agréable à lire, plutôt bien maîtrisé dans la gestion de l'enquête, j'ai eu cette sensation assez désagréable de « déjà vu » tout au long de ma lecture. Oui, cette impression est due à la présence de Vito Stresa, mais également d'un autre personnage (qui n'est pas l'enquêtrice) sur lequel le lecteur se pose énormément de questions puisque son importance va crescendo. Or, comme le tome 2 n'est pas disponible à la traduction pour le moment, je reste sur ma faim concernant son destin et ses interactions avec Vito. Vous l'aurez compris, ne pas suivre l'ordre des livres dans la traduction a eu tendance à m'irriter, et je pense que c'est également pour cette raison que je n'ai pas été en mesure de savourer ce livre comme il se devait. Dommage, parce que mes attentes étaient élevées…
Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Ce polar italien vaut surtout pour ses personnages. le principal d'entre eux, le commissaire Strega, est une tête brûlée à qui l'on pardonne beaucoup car sa compétence est une légende.
Il n'empêche qu'il est suspendu lorsqu'une série de crimes se déclare à Milan. Sa particularité est d'être commise par des adolescents qui ne semblent avoir aucun remords.
Les autres personnages sont également attachants, notamment Teresa, dont la complexité du comportement et des sentiments suscite une compassion certaine du lecteur.
L'intrigue est intéressante bien que peu originale. S'il s'agit d'un tome I, elle trouve sa résolution à la fin de cet opus.
En revanche, une seconde histoire, plus confidentielle à ce stade de la trilogie annoncée, semble bien être en mesure de jouer le rôle principal.
À suivre
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Un roman policier italien pour changer du traditionnel polar nordique, pourquoi pas ?

On suit Vito Strega, commissaire ecarté suite à la mort en service d'un collègue. Malgré sa suspension, il ne peut s'empêcher de se pencher sur plusieurs meurtres violent, tous commis par des adolescents sans lien apparent. Très vite, il imagine un marionnettiste de l'ombre, occupé à manipuler les jeunes âmes.

En toute honnêteté, je me suis un peu ennuyée. L'enquête avance mollement et est souvent mise de côté au profit d'une exploration des différents personnages imaginé par Pulixi. Et si Vito Strega, le commissaire, est plutôt intéressant dans le genre bourru-malmené-par-la-vie, on regrettera que les personnages féminins qui gravitent autour de lui fassent surtout office de faire-valoir.

Je suis allée jusqu'au bout parce qu'il était plutôt court mais je pense qu'il ne fera pas date dans mes lectures. Dommage car la version audio est très honnête et Florian Wormser interprète à merveille Vito Strega!
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Vito Strega, que nous avions rencontré auprès des inspectrices Maria Roce et Eva Croce dans 'L'illusion du mal", est le personnage central de ce nouveau roman de Piergiorgio Pulixi. C'est un homme au physique de bûcheron, plein de charme mais aussi, tourmenté, mal dans sa vie affective, suspendu de la police pour avoir abattu son collègue. Son seul intérêt dans la vie est de traquer les criminels pour faire taire "le chant des innocents" qui résonne dans sa tête.

Transgressant les ordres de sa hiérarchie, faisant fi des conseils de la psychologue qu'il est obligé de voir il va seconder l'inspectrice Teresa Brusca. Celle-ci est chargée d'enquêter sur une série de meurtres sanglants commis par des ados que l'on retrouve sur le lieu du crime riant devant leur victime massacrée. Vito soupçonne des liens et imagine un "Marionnetiste" manipulant ces jeunes âmes.
L'écriture est agréable et les courts chapitres nous invitent à tourner sans fin la page.

Mais, sommes cette fois-ci bien de loin de la Sardaigne et de sa culture, c'est un premier bémol pour moi.
Pas de réflexion philosophique sur le bien et le mal comme précedemment, nouvelle déception.
Cet opus est très centré sur la vie personnelle de Vito Strega amenuisant la richesse de l'enquête. Les meurtres s'enchaînent mais il y peu de fausses pistes, cela manque de complexité. Assez vite j'imagine une solution que les enquêteurs peinent à découvrir.
Et pour finir l'auteur nous permet d'envisager qu'elle sera la prochaine traque de Vito Strega.


Je ne suis décidément pas convaincue par le premier tome de cette série à venir.

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J'aime beaucoup cet auteur , j'avais adoré "L'île des âmes" , un tout petit peu moins "L'illusion du mal".

Avec "Le chant des innocents" , je suis un peu déçue. J'ai l'impression que le roman est beaucoup moins abouti que les précédents, j'ai l'impression que le tout est resté assez en surface que ce soit au niveau de l'intrigue que des personnages. Même si le personnage du Commissaire Strega est un peu plus fouillé et que l'on en apprend plus sur lui finalement au détriment de l'enquête.

Je n'ai pas apprécié la thématique abordée pour expliquer les meurtres, pourtant généralement, cette thématique ne me rebute pas mais ici, j'ai trouvé cela un peu caricatural. Je n'en dis pas plus parce que sinon, cela va spoiler.

Le style était agréable mais encore une fois moins travaillé me semble-t-il que pour les précédents édités. Les chapitres courts contribuent au rythme de lecture, mais je les ai trouvés vraiment trop courts. Parfois (et je ne parle pas des "interludes" en italique), il ne faisait qu'une page ou une page et demi et vu la police utilisée (assez grande) et la mise en page, c'était trop rapide à mon goût. Mais il est vrai, et cela me revient , que c'est le premier livre que l'auteur a écrit. Ceci explique cela . de fait, sont style a beaucoup évolué et c'est tant mieux.

Cela dit, cela a été plaisant comme lecture et page turner malgré tout.

Je lirais évidemment le troisième tome des enquêtes d'Eva et de Mara :) qui vient de sortir.
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