Un garde forestier est retrouvé mort, un couteau planté dans la poitrine. Inspecteur et commissaire mènent alors l'enquête.
Absurde, c'est le premier mot qui me vient en tête en refermant ce livre. Juste absurde. Difficile de le qualifier autrement. le récit enchaine blagues et jeux de mots, les personnages sont idiots. J'avoue avoir parfois souri, sans pour autant adhérer au tout. Attention, je n'ai pas détesté, mais j'avoue que je ne m'attendais pas à çà. L'histoire est secondaire, juste prétexte à placer des bons mots.
Côté dessins, le noir et blanc est sobre avec ce qu'il faut de détails sans pour autant noyer le lecteur dans des planches illisibles. le résultat est plaisant, même si je trouve les personnages un peu difficiles à différencier les uns des autres.
L'énorme enquête est un album un rien déroutant, rempli d'absurdité, avec un humour qui ne plaira pas forcément à tous.
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J'ai aimé le titre, mais je vais être dur dans mes propos en disant que l'énorme enquête souffre forcément de la comparaison avec un auteur comme Fabcaro.
On ressort de la lecture avec le sentiment qu'il manque quelque chose pour tenir tête à Fabcaro qui est devenue une pointure du même format, du même style et de cette humour absurde.
Pour autant, le titre mérite un coup d'oeil pour passer un bon moment et se détendre le temps d'une lecture.
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Humour absurde qu'il faut apprécier, sans fond ni but véritable, scénario tout autant absurde. Cette BD est un prétexte à placer des gags décalés, son intention n'est pas de captiver et/ou de faire réfléchir et/ou de dénoncer par le rire. J'ai apprécié à titre personnel mais il faut prendre ce travail pour ce qu'il est.
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Deux-trois sourires perdus dans un découpage et une mise en image déjà vieillots, le constat peut paraître sévère pour cette Énorme enquête. L’humour est exigeant et ne tolère aucun à-peu-près et aucune facilité. Telle est l’unique loi de l’umour et de la bandedessinée.
Lire la critique sur le site : BDGest
Un délire, un polar iconoclaste, déjanté, décalé, absurde et qui pourtant a un sacré punch si on accepte de laisser ses neurones en roue libre.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
- Gardez espoir, inspecteur. Vous aurez d’autres occasions de placer le mot stratagème au cours de l’enquête.
- Oui, mais pas avec le verbe tisser…
- Ce n’est qu’un verbe du premier groupe, inspecteur. N’en faites pas toute une montagne.
Bon, la transfusion est finie.
Je vous ai rajouté un litre en plus, gratis.
— Le meurtrier a recouvert de goudron le corps de la victime...
— Quelle horreur...
— Puis il a dessiné une ligne blanche dessus, et posé un chewing-gum déjà mâché sur son cadavre, ainsi qu'un mégot de cigarette... Je n'ai tout simplement pas les mots...
— Hmmm. C'est la route ça. Le cadavre est juste à côté !
— Oh...