AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le plaisir de la peur (15)

J'ai écrit Conscience animale sans savoir comment faire. J'étais comme un homme qui court seul sur la piste d'un cent mètres alors qu'il n'a jamais sprinté, et qui pense naivement avoir fait un excellent temps simplement parce quil n'y a aucun autre coureur à ses côtés pour le remettre à sa place. Si un jour, mes chers lecteurs et lectrices, vous voulez vraiment aider un apprenti romancier à progresser, dites-lui la vérité, donnez-lui votre vrai ressenti, soulevez les points qui vous dérangent, expliquez-lui pourquoi son personnage ne vous émeut pas. Croyez-moi, il vous en sera reconnaissant.
Commenter  J’apprécie          140
C’est la marque des grands auteurs : graver au plus profond de votre âme la trace brûlante de leurs écrits, une cicatrice qui perdure même trente ans plus tard.
Commenter  J’apprécie          70
Une bonne critique négative, construite, peut être extrêmement enrichissante.
Commenter  J’apprécie          70
Aujourd'hui, je ne commencerais plus jamais un récit de cette façon:

Warren ne s'était pas encore retourné. Il courait, ou plutot essayait, ses yeux de jais rivés sur le filet de fumée brune qui s'élevait et s'échappait sans effort de ce cimetière de sycomores épouvantables et d'ormes horrifiants.

Je ne vois dans ce passage que des défauts, notamment une surenchère d'adjectifs qui alourdissent le propos et empêchent de se centrer sur l'essentiel: un homme qui fuit. Cette "fumée brune qui s'élevait et s'échappait sans effort" n'a pas lieu d'être, la fumée n'étant pas animée d'une conscience ni de muscles. Quant aux sycomores et aux ormes... Pourquoi sont-ils "épouvantables" ou "horrifiants" ? D'ailleurs, existe-t-il des forêts où les ormes côtoient les sycomores ? Pas certain.

Si je devais réécrire ce passage aujourd'hui, je mettrais l'accent sur l'anormalité de la situation: il y a une immense forêt hostile, et un homme effrayé qui court au milieu, fuyant quelque chose. J'aurais un style plus incisif, je privilégierais le mystère et l'efficacité (on se fiche par exemple de savoir si ce sont des ormes.. Ce sont des arbres). Cela ressemblerait à ceci :

Autour de lui, des arbres, à n'en plus finir. Plus d'horizon, plus d'horizon, plus de lumière. Depuis combien de temps fuyait-il cette immense forêt ? Il l'ignorait. Ce qu'il savait, par contre, c'était que les autres étaient à ses trousses. Pas loin. Vraiment pas loin.
Commenter  J’apprécie          50
Une juste gestion de suspense, c'est entretenir le mystère, faire monter la pression pour ensuite lâcher la bonne information au bon moment. Quand une personne est dévoreuse de polars, elle est sans cesse en train d'enquêter, d'essayer de comprendre où l'auteur veut l'emmener.
Commenter  J’apprécie          40
L’acte de me remettre devant un écran, le soir, dans ma chambre, était un passage pénible : j’avais l’impression d’être encore au travail. Mais une fois que je m’étais replongé dans mon voyage intérieur, au bout d’un quart d’heure, la magie de l’écriture reprenait le dessus. J’étais ailleurs, je voguais vers d’autres horizons. Je vivais des aventures palpitantes, et même si la télévision était allumée à côté de moi, je ne l’entendais pas.
Commenter  J’apprécie          30
Nous avons tous, au fond de nous, un petit grain de folie, et c'est cette particularité que j'aime exploiter...
Commenter  J’apprécie          20
Que deviendrions-nous sans les livres?
Commenter  J’apprécie          20
Il fallait qu'avec mes créations je continue à gagner ma vie et puisse subvenir aux besoins de ma famille. C'était une lourde responsabilité et l'horizon, à ce moment là, n'était pas aussi dégagé que celui d'une carrière d'ingénieur.
Commenter  J’apprécie          20
Les livres nous permettent de vivre d'autres vies que la nôtre, ils enrichissent notre expérience de situations que nous avons pas encore vécues, mais que nous pourrions vivre un jour. Ils nous rendent plus forts face aux problèmes, car ces écueils là, les personnages de fiction y ont fait face et ont réussi à les surmonter.
Commenter  J’apprécie          20







    Lecteurs (394) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Le plaisir de la peur

    Lors des brocantes du dimanche, qu’offrait parfois un généreux vendeur à Franck Thilliez ?

    Des romans de la Bibliothèque rose
    Des romans de la Bibliothèque verte

    16 questions
    10 lecteurs ont répondu
    Thème : Le plaisir de la peur de Franck ThilliezCréer un quiz sur ce livre

    {* *}