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Une poésie résolument contemporaine, inventive, où se mêlent authenticité et art de la punchline au service d'un portait de jeune fille qui entre de plein fouet dans sa vie de femme.
Tout n'est pas basé sur ses relations aux hommes, et j'ai beaucoup aimé que l'approche de ce personnage ne se résume pas à son rapport à l'amour et à la sexualité.


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Envie de vous plonger dans le quotidien d'une jeune femme qui frôle la marge, se gave de téléréalité,  d'informations en boucle, subit les nouvelles techniques de management, rêve de chirurgie esthétique, mais surtout écrit. Un poème dédié à la sororité , des poèmes en vers libres pour raconter la vie qui pulse,  la violence des mots , parfois. Les amours, mais pas que. Une plongée dans l'univers contemporain d'une certaine jeunesse, pleine de vie et d'énergie.
Éditions le Castor Astral que je remercie pour cet envoi et pour cette collection que j'adore.




Merci aussi à Babelio.
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Paie ta chronique.

Dire que j'ai adoré le bouquin de Stéphanie Vovor est un doux euphémisme.
C'est percutant. C'est grinçant, c'est aussi un peu girly, pas le gnan gnan, mais le girl power. Celui qui en dit long sur notre condition, nos états d'âmes et nos aspirations.

Cette chronique est minimaliste as fuck bicoze je digère les repas de Noël et bicoze l'enfant me sollicite toutes les 3 secondes et demi pour me montrer comment il joue avec ses nouveaux jouets.

En trois mots : achetez ce livre.
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C'est seulement fabuleux...
L'écorchée vive est là. Bien là.
Tout y passe de nos contemporains : violents, cons, mais aussi presque romantiques, les garçons prennent cher.
Cet "à mes soeurs" n'est pas qu'un déroulé de mots à la gloire des femmes : il est un cri strident qui traverse les âges... Comme une douleur immense et désormais incontrôlable !
Une douleur qui va tout ravager de ce monde et de l'ancien.
Enfin !
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Membre du Poétesses Gang, co-fondatrice du Krachoir, autrice et performeuse, Stéphanie Vovor est aussi polymorphe que sa poésie. En puisant dans son expérience du quotidien et dans une culture populaire vivace, elle offre des textes surprenants et d'une rare puissance. Entre le vide du langage de l'entreprise, le vent de révolte qui monte dans une société de plus en plus précarisée et la violence que peut traverser un corps d'ado, son premier recueil donne à entendre une voix poétique profondément ancrée dans son temps.
Ses (parfois longs) poèmes narratifs m'ont beaucoup parlé. Avec une écriture aussi belle que tranchante, elle raconte le quotidien dans un open space de centre d'appels, mais aussi l'ambiguïté des relations intimes d'adolescent·es, en les superposant avec beaucoup finesse au visionnage d'un film d'horreur. J'ai été surprise par ses parallèles et par ses chutes, et j'ai vibré au son de la colère qui perce dans certains textes.
Je suivais Stéphanie Vovor depuis environ un an déjà quand j'ai appris qu'elle publiait son premier recueil au Castor Astral. Je me suis évidemment fait une joie de m'auto-offrir ce joli live rose pour Noël et de le suggérer à l'achat pour mon réseau de médiathèques. J'ai maintenant la chance d'en avoir un exemplaire non seulement dans ma bibliothèque perso, mais aussi sur mon lieu de travail, où je vais pouvoir le mettre en avant et dans les mains de tout le monde. C'est une poésie d'aujourd'hui, qui ne se cache pas, qui n'a pas honte, qui me redonne espoir dans l'écriture et dans les poéte·sses, dans ma génération et celles qui viennent après. Encore un excellent recueil à conseiller à celleux qui voudraient lire de la poésie mais qui la trouve trop inaccessible.
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Un concentré de mots crus, ardents et lourds de sens, voilà ce que nous livre Stéphanie Vovor dans ce premier recueil du Castor Astral.

Je pourrais en citer des mots et des pages puis le recueil entier, ça m'a démangée à chaque série de bips sonores dans le métro où je l'ai lu. Sont rassemblés là des poèmes parus dans des anthologies, déclamés sur des scènes ouvertes, et nombre d'inédits que je me suis régalée à découvrir. Des bribes de vie où s'est logée une poésie que seule Stéphanie a su exhumer, des promesses-menaces brûlantes que j'aimerais voir honorées.

Comme beaucoup, j'ai grandi avec pour seule image de la poésie des textes classiques qui, malgré une indéniable qualité, ont participé à me représenter une poésie à peu près transmissible mais difficilement accessible. Découvrir la poésie contemporaine est un rafraîchissement constant, sans cesse renouvelé par les nouveaux noms qui garnissent mes étagères. Celui de Stéphanie Vovor en fait partie.

Comme d'autres poètes en leur temps, les nouvelles générations questionnent, raillent et bousculent ce qui doit l'être pour paver le monde de demain. Je recommande sans hésitation !
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Instant d'intimité
La poétesse me fait face
Je suis seul public
Un show case privé
Stéphanie Vovor est au centre de la scène
Illuminée
Elle lâche ses mots
En douceur pour commencer
Pour se faire la voix
Pour apprivoiser la scène
Pour apprivoiser la vie
Puis d'un coup
Explosion vocale
Gesticulation pour laisser sortir toute cette rage enfouie
Les mots se font entendre
Ils se font notes
Ils se font déchirants
Ils sont authentiques
La rage habite les pages
Une rage
Tendre
Douce
Hargneuse
Déchue
Désenchantée
Une rage tout sourire
Même la rage se doit d'être belle
Les mots comme exutoire ?
~
Les mots pour se raconter
Les mots pour raconter la vie
Les mots si vivants
Les mots si virevoltants
Les mots si vibrants
~
Quelle puissance Stéphanie Vovor
J'ai frémi à quand tu m'as présenté Drew
Dévasté à d'autres moments mais point de spoil
Quelle écriture !
Ce recueil est ta scène, ton cinéma, ton DVD, ton théâtre
J'ai vécu tes mots
Bouleversant
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Ce 1er recueil de Stéphanie Vovor est pour moi un OLNI (ouvrage littéraire non identifiable).
Stéphanie Vovor réussit en effet à faire entrer en poésie des aspects de la vie contemporaine qu'on ne s'attend pas du tout à trouver en poésie : la télé-réalité, les chaînes d'infos en continu, le monde numérique, les plateformes téléphoniques, les séries télévisées, Candy Crash…
Mais ici pas de poésie esthétisante, éthérée. L'auteure revendique une ‘esthétique du sale', une poésie connectée à la réalité sociale et politique.
L'immersion dans le quotidien pour décrire, avec des mots du quotidien, les sentiments de l'époque actuelle, celle de la génération Z, sont les grands marqueurs de cet ouvrage .
Ce qui m'a également beaucoup marqué à la lecture de ce recueil c'est son caractère oral très assumé, et un rapport critique à la chose écrite.
Cela donne parfois des phrases étonnantes dans un recueil de poésie:
« C'est un outil de frustré l'écriture; tu sais j'écris parce que je n'ai pas pu parler. »
Ou encore:
« Quand on parvient à mettre des mots sur les choses c'est qu'on s'exprime mal. » (dans le poème Les poètes sont des menteurs).
On comprend que Stéphanie Vovor ne conçoit pas la poésie indépendamment de son oralité.
Un ouvrage singulier donc, à découvrir.
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On pourrait se dire que cette couverture rose qui parle de bouche fardée de gloss, alors que le quotidien raconté à l'intérieur de ces pages est bien gris, et que rien ne brille tellement... c'est provocateur, ou pire, aguicheur.

On pourrait se dire que c'est l'anodin, l'ordinaire, que c'est trop brut ou trop banal pour être de la poésie.

On pourrait se dire que de la prose, des vers, de longs paragraphes, de courtes strophes, c'est un peu décousu tout ça.

Si c'est ce que vous pensez, lisez "Frénésies", lisez et lisez encore ces lignes !

Bien-sûr que si, ça brille, ça étincelle et ça éblouit ! La lumière qui jaillit du brasier, vous ne la voyez pas ? La chaleur qui inonde les joues et les fronts, vous ne la sentez pas ?
Bien-sûr que si, le béton, les gens, l'errance et la rage, c'est aussi de la poésie ! Dans chaque recoin de bâtiment et dans chaque pli de capuche, elle est là, la poésie.
C'est cousu d'un fil épais comme une veine et ça vibre, et ça pique et ça parle à nos mémoires et à nos espoirs. Une longue fulgurance, un soubresaut indispensable.

Quel meilleur moyen pour entamer cette nouvelle année, que d'y pénétrer les deux pieds joints avec frénésie(s) ❤ Stéphanie Vovor, on t'aime. Avec ardeur et égarement parfois, on t'aime !

Merci le Castor Astral - et merci Jean d'Amérique aussi pour la préface aux petits oignons.
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Difficile de résumer ce recueil de poésie qui est plus qu'un condensé de vie, plus qu'un cri du coeur, plus que de simples poèmes qui se suivent.

À travers « Frénésies », son premier recueil de poèmes, Stéphanie Voir partage un quotidien - souvent désenchanté - avec simplicité, efficacité et beaucoup de talent. Il y a du vulgaire, il y a du sexe, il y a de la peur, de la tendresse, de l'humour, de la colère et tellement d'autres émotions derrière les mots qu'elle écrit. Il y a surtout une réalité, racontée sans fard, par une jeune femme qui a des choses à dire et qui sait les dire !

Ce recueil est vivant, vibrant et ne laissera personne indifférent.

Reçu dans le cadre de la Masse Critique Babelio.
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