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Citations de Johann Zarca (37)


Il existe une phrase de chez nous qui dit : "Ici, si tu t'embrouilles avec une pute, tu t'embrouilles avec tout le bois de Boulogne."
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Lui même le dit: "Les Kalashnikovs, pour nous les Afghans, c'est un peu comme vous et le camembert."
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La rabla tourne au bois d'Boubou
Et le crew BDB casse des chebous
Ensemble on bicrave, on bédave, on pillave
Pendant qu'ton daron Reine-Margot se fait bouillave
Qui qu'tu sois : clasher, dealer, Karlouche, Manouche ou dicsa
Pute, mac, tox, trav, trans, skin ou scarla
Teste pas le BDB
Bande de barbares, barbares de Boulogne
Bicraveurs de bédo du bois d'Boulogne.
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J’ai rencontré Chicha au service addicto de l’hôpital René-Muret, à Aulnay-Soub’. En vrai, c’est Zyed que j’ai rencontré ce jour-là. Quelque chose m’a tout de suite touché chez ce gars, je ne sais pas, sa tronche de mec qui a dégusté, de type qui s’entête à vivre ou, plutôt, à survivre. De manière générale, j’aime bien les acharnés, qui ne respirent pas le bonheur mais persévèrent, crachent sur la faucheuse, trinquent mais rêvent de dévier leur trajectoire de vie, d’enculer le déterminisme, de sortir de l’impasse, d’arrêter de se détruire, mais ne savent pas comment faire. Les espérants, les résilients, les survivors.
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Sur ma vie, Booba, c'est l'duc de Boubou, et toi, t'es l'boss de Boulogne !
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Assez rapidement, j'ai fait le constat suivant : si je ne bicrave que du shit, sûr que je n'irai pas loin. Le chichon, c'est bon pour les putes de temps à autre et les clients venus s'offrir une soirée underground au bois de Boulogne.
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Zyed s’écarte du sentier, se noie dans les abysses du bois de Boulogne. Il s’arrête au pied de son arbre, enfin celui qu’il a décrété sien. Il dépose son sac de sport à terre et, vite, il se désape. Dans son kes, il récupère sa jupe jaune flashy et son débardeur rose bonbec. Il enfile ses fringues et fixe sa perruque brune en carré plongeant sur son crâne rasé. Il chope son sac à main, range son flash, ses clopes, son vieux téléphone et sa maille dedans. Son sac de sport restera toute la nuit au pied de son arbre – personne ne vient jamais là. Zyed troque ses baskets contre des escarpins et il se maquille à l’aveugle, dans l’obscurité du bois. Pas la peine de s’emmerder à faire dans le détail, ses clients le verront mal dans les ténèbres, et puis ils cherchent rarement la grâce et la subtilité auprès de lui. Il s’étale un rouge brillant sur les lèvres, se paillette un peu la ganache, foire le mascara. Et Zyed se transforme en Chicha. Et Chicha regagne le trottoir.
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Direct, je flanque à l’épave une golden dans la bouche, le fils de pute se rétame sur le sol sablonneux. Sans pitié, je plonge à terre pour le finir en ground and pound, lui balance un steak dans la face, puis deux, puis trois, puis quatre… Dix, onze, douze… Je l’éclate, lui envoie trois coudes et deux coups de plafonds. – T’es mort, enculé ! Je le défonce encore et encore, ne cesse de me défouler sur ce crevard, l’expédie dans le coma. Le corps contracté à balle, le poing droit flingué, je me relève et ajoute un penalty dans la boîte crânienne de ce chien. Je pense à Diana, récupère mon sachet de coke et me le vide dans la bouche. L’Underground c’est moi.
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Qu'est ce que tu crois, Kévin ? Que je ne sais pas qui tu es ? Je te connais, tu es mon fils. Je sais c'que tu as dans la tête, Kévin. Tu n'approches plus tes sœurs maintenant ! S'il leur arrive quoi que ce soit, je te tue. Tu as compris, mon lapin ? Je te tue.
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Chicha n’est pas comme certaines femmes de l’allée de la Reine-Marguerite, belles et hormonées, parfois opérées et dont les taros pour une passe peuvent grimper à quarante dolls. Non, Chicha casse les prix en fonction du micheton, accepte beaucoup de choses, à peu près tout. Ses yenclis veulent du sale, du hardcore, du ce-qu’ils-font-pas-chez-eux.
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Le bois de Boubou. La cour des vices. Le deuxième Brésil. Le terre-terre des chlagues. Le coupe-gorge aussi. Glauque. Hardcore. Trash. Tout le monde connaît le bois de Boulogne ou en a déjà entendu parler. Sans sa nuit, le Bois n'est rien. Sans sa nuit, on n'en parlerait pas. Vite fait du jardin d'Acclimatation, et encore. (p.43)
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Cette fille est une pure lesbiche ascendant lesbiche.
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Contrairement aux idées reçues, les combats clandestins sont réglementés : interdit de viser les yeux, la pomme d’Adam et les bouliches. Pour le reste, c’est 100 % freestyle. Celui qui tombe K.O. ou abandonne la baston a perdu. Le rabouin rappelle ces quelques règles aux deux combattants et lance le « Start » avant de s’évaporer dans la foule compacte.
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Une autre truc me casse les corones quand je réfléchis. C'est le chef des bakeux, l'inspecteur lieutenant commissaire Philippe mes couilles. C'est à moi qu'il est venu parler. Il me connaît et sait que je dirige ce biz. Je me demande si une poucave ne traînerait pas dans le secteur. Ca craint. Il me faut un calibre.(p.53)
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En côtoyant des accros au chems, je suis sûr d’une chose : je ne veux pas leur ressembler. Ces types courent après la poudre et le cul comme les crackers après leur galette. Ils se dégradent à vue d’œil, physiquement et mentalement, leur avenir me paraît écrit comme un Requiem for a Dream pornographique. Les psychostimulants utilisés dans leurs partouzes sont puissants et addictifs, il m’a suffi de quelques prises pour m’accrocher à ces substances jusqu’à l’obsession. Aujourd’hui, les chemsexeurs crèvent à feu rapide. Heureusement pour moi, mon entourage me maintient, m’évite de trop partir en couilles et de m’enfoncer dans les limbes du sexe chimique. Sans Mia et Aron, sans mes vieux, je serais peut-être déjà mort.
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Allongé sur son petit lit, mon fils hurle à gorge déployée. Je m’assois sur le rebord du pieu, lui caresse le front. Le pauvre, il est brûlant. Je n’aime pas le voir dans cet état. J’essaye de le rassurer, l’embrasse, mon esprit déconnecte et s’égare dans des images salaces. Je repense à la soirée passée en compagnie de Jérôme et de la prostituée transsexuelle, me remémore la soirée chems avec Khadija. Je nous revois, baisant comme des dingues. Depuis, Khadija m’a plusieurs fois relancé pour réitérer l’expérience. Tu m’étonnes.

— Papa… Merde ! Je me ressaisis et le serre contre moi. Qu’est-ce qui m’arrive ? Je me dégoûte de penser à ça, mon fils collé à moi. Mia entre à son tour dans la chambre, crispée et les sourcils froncés.

— C’est bien que tu t’occupes un peu de ton fils. Je me sens minable.
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Pietro fait partie de ces journalistes militants spécialisés dans les questions politiques et sociétales, orientés à gauche toute, rageusement et étrangement indignés à la moindre injustice, néo-communistes comme il en foisonne dans mon milieu et peu avares en contradictions. En gros, un type qui pense baiser les banques en spéculant dans les cryptomonnaies, décolonialiste peu embarrassé à l’idée de commander de la coke à des rebeus de seize piges. Mais un chic type quand même, dont la weed dégage une bonne odeur d’Orange Bud.
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J’attrape ma sacoche au pied du canapé, récupère mon matos planqué dans une poche intérieur, file dans la cuisine et me sers un verre d’eau. J’ajoute 1,5ml de GBL à la flotte, saupoudre le breuvage d’une pincée de 3-MMC. Juste de quoi m’exciter un peu.
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Les Champs-Élysées. La plus belle avenue du monde… Seul un touriste jap ou un redneck de Floride peut te débiter une connerie pareille. Il suffit juste de scanner le périmètre en pleine nuit pour sonder le foutoir, entre lascars en virée, bastons et embrouilles, tireurs, arnaqueurs et voleurs à la ruse. Un dépotoir parsemé de verre pilé, sacs plastoc, flaques de gerbe et ordures.
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Lafiotte, je ne sais pas trop si c'est un trav mal déguisé ou une fofolle, mais je me demande quel foulek peut vouloir taper dedans. Lafiotte, il taille des pipes sans capote pour cinq roros. Il se sape en keum mais il a des veuches hyper-longs qui lui tombent dans le dos et une démarche de racli. Archi-maigre, l'épave se maquille comme une meuf alors qu'il lui reste de la stachemou. Et puis surtout, Lafiotte est crade. Il schlingue à mort. (p.38/39)
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