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3.77/5 (sur 4260 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Germain-en-Laye , le 25/05/1964
Biographie :

Philippe Jaenada est un écrivain français.

Il a grandi à Saint-Germain-en-Laye, puis est arrivé à Paris au milieu des années 1980 où il enchaîne les petits boulots pendant plusieurs années.

Sa première nouvelle est publiée en 1990 dans "L'Autre Journal". Son premier roman, "Le Chameau sauvage" (1997), obtient le Prix de Flore 1997 et le Prix Alexandre Vialatte et a été adapté au cinéma par Luc Pagès sous le titre "A+ Pollux", en 2002.

Les sept premiers romans de Philippe Jaenada sont d'inspiration autobiographique. Dans un style souvent humoristique, Philippe Jaenada se raconte dans ses sept premiers romans largement inspirés par sa propre vie. Il y raconte les péripéties d'un parisien toujours muni de son sac matelot et habitué des bars de quartier « dans un déluge de phrases, de parenthèses, de digressions, avec un esprit d'une vivacité peu commune qui ne cesse de jouer à saute-mouton.
Il se tourne vers le fait divers dans ses ouvrages suivants: "Sulak" (2013), Prix d'une vie 2013 et le Grand Prix des Lycéennes de Elle 2014, et "La Petite femelle" (Pauline Dubuisson) (2015), tout en conservant son style caractéristique.

Outre ses livres, il écrit pour le magazine "Voici".

Philippe Jaenada a obtenu le Prix Fémina 2017 pour "La serpe". Dans ce livre, l’auteur rouvre l’enquête sur Henri Girard qui fut jugé pour un triple meurtre commis en 1941, puis acquitté avant d’écrire, sous le pseudonyme de Georges Arnaud, des romans dont "Le Salaire de la peur".

son site : http://www.jaenada.com/index.html


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Source : www.jaenada.com
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Son rapport à la famille, au VIH SIDA, sa réussite personnelle, la plus belle remarque qu'on lui a faite sur son livre, découvrez l'entretien avec Anthony Passeron, dixième et dernier épisode de cette première saison Filature. Anthony Passeron enseigne les lettres et l'histoire-géographie dans un lycée professionnel. Il est né à Nice en 1983, une région qui est au coeur de son premier roman, paru aux éditions Globe, dans lequel il revient sur l'histoire familiale et la figure de son oncle Désiré, mort prématurément du sida et dont le destin tragique a longtemps été occulté. Une véritable révélation littéraire. Filature, la nouvelle série du Média de la Fête du Livre de Bron présente 10 podcasts où Florence Aubenas, Sébastien Joanniez, Victor Hussenot, Jeanne Macaigne, Corine Pelluchon, Michka Assayas, Kamel Benaouda, Seynabou Sonko, Philippe Jaenada, Anthony Passeron se laissent aller au fil des mots. 10 formats courts de 4 minutes à écouter sur le Média et les réseaux sociaux de la FdLB. © Collectif Risette/Paul Bourdrel/Fête du Livre de Bron 2023

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Citations et extraits (518) Voir plus Ajouter une citation
Les trois garçons sont livrés à eux-mêmes du jour au lendemain. L'une de leurs tantes devient leur tuteur officiel, mais elle n'a pas plus d'influence sur eux qu'une libellule sur trois rhinocéros. Drago part de travers, hors de lui, il glisse vers les petites magouilles et les vols à l'étalage, il n'écoute plus personne, il hait son père et ne pense qu'à venger sa mère [...].
p59
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Le temps d'un battement de cœur, de cils, de vie, de mort, tout s'arrête, tout continue, encore, il veut écrire, retenir cette encre qui fuit....Pourquoi ? Il sait, lui, Bic encre perdue, stylo jeté, effacé, oublié, pourtant jusqu'à l'ultime goutte il écrira, te dira, vivra pour moi - que ne suis-je stylo ! - dans un dernier sursaut, dernière transfusion, vivre ou mourir ensemble.
p478
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Ce n'est pas son truc, le rôle de second, à Moréas. Pas par orgueil, ni par soif de pouvoir, simplement parce qu'il aime travailler et mener ses enquêtes à sa façon, en suivant son instinct et ses méthodes, sans devoir se plier, en pestant parfois, aux théories plus ou moins pertinentes de quelqu'un d'autre. Ça le contrarie, ça le frustre, et il a beau se dire que la notion de hierarchie est tout de même pas mal inhérente à la police, il n'arrive pas à se faire une raison, c'est contre sa nature. Quand on a le nez de travers, comme il dit ( et il sait de quoi il parle), on peut pencher la tête pour faire croire qu'il est droit, mais on en a vite marre.
p225
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Elle marchait à sa gauche (en général, un quart d'heure en terrasse n'importe où suffit à s'en rendre compte, les femmes marchent à la droite des hommes - sans doute un automatisme ancestral qui date de la vie en forêt ou, au moins, de l'époque des sentiers infestés de brigands : la femme se place près du bras droit, celui qui peut protéger), car c'était le seul moyen pour elle de pouvoir espérer frôler sa main par inadvertance.
p29
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Il n’aurait pas dû voler mais il ne mérite pas un si ferme rejet. En réaction, pour résister, et pour ne plus avoir peur, il s’arme d’une colère froide qui ne le quittera plus. Il a compris que la loi du plus fort, il ne fallait pas espérer l’avoir de son côté.
(page 69)
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Steve et l’otage s’installent à l’arrière, Bruno au volant. Il démarre, ouvre la fenêtre, sort la main qui tient la grenade et passe lentement parmi les flics en transe, comme un flacon de nitroglycérine entre vingt lave-linge en essorage.
(page 328)
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J'ai pris soin de disjoncter le courant (bien entendu) puis je suis monté sur une chaise avec grâce et souplesse pour aller fouiller dans les fils. Des tas de fils de toutes les couleurs entremêlés, bleu rouge jaune, des soudures et des plaquettes, que je dérangeais au hasard du bout des doigts, que j'agitais distraitement comme un médecin qui voudrait guérir son patient de la grippe en le secouant un peu par les épaules - mais je me disais : les magiciens de la vie arrangent tout sans mode d'emploi, clic, souvent même sans y penser : la bagnole n'avance plus, attends je vais jeter un coup d’œil sur le moteur, voilà ça redémarre ; Gérard ne veut pas venir ce soir, je lui passe un coup de fil, voilà il arrive ; le radiateur est cassé, je te répare ça, voilà ça chauffe. Je suis descendu serein de ma chaise - le petit bond léger du technicien de haut vol qui vient de remplir sa mission en sifflotant - pour aller remettre le courant. Non, ça ne fonctionnait pas. Étrange.
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Le plus difficile n'est pas de partir. Ce n'est rien, de partir, il suffit de mettre un pied devant l'autre. Le plus difficile, se dit-il, c'est de ne pas savoir quand on pourra revenir.
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Bruno demande une autre nouvelle faveur au patron de l’OCRB : il avoue deux autres braquages contre un quart d’heure seul avec elle. C’est de bonne guerre, accordé.
(page 266)
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Dès qu’il a su tenir une bêche, Stanislas, comme ses frères et sœurs, a aidé ses parents (pour qui l’expression « temps libre » relevait de la science-fiction) au potager. Ça ne lui plaisait pas plus qu’à son père, mais il fallait bien. Toute la famille travaillait. Ils étaient pauvres mais mangeaient tous les jours à leur faim, le père ne travaillait que pour ça.
(page 15)
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