Inheritance Games, tome 1

Après de nombreuses lectures très bof, bof, j'ai enfin trouvé un roman qui m'a redonné envie de repasser en mode "dévoratrice". Et cela fait un bien fou. Franchement, le plaisir d'être dans une lecture que l'on adore, il n'y a pas mieux, et Inheritance Games a été ce vent nouveau que j'attendais depuis plusieurs semaines (et je l'espère, pas le dernier).

Et pourtant, à la base, je n'étais pas certaine de vouloir commencer cette trilogie. Beaucoup de tapages sur les réseaux, des critiques très positives... Je suis plutôt frileuse face à ce genre de roman car on finit par avoir des grandes attentes. C'est le soufflé au fromage que l'on regarde à travers la vitre du four, alias la déception (très alléchant, oui, mais il finit toujours par retomber...). Bon, j'arrête avec mes métaphores culinaires. Mais vous voyez ce que je veux dire. Et puis, deux blogueuses que je suis depuis très longtemps et avec lesquelles je suis très souvent en accord avec leurs critiques, ont publié leur avis sur Inheritance Games. Là encore, avis très positifs. du coup, je me suis dit que je devais passer à côté de quelque chose. Je me suis donc lancée.

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, mais dès les premières pages, je me suis laissée prendre au jeu. Pourquoi Tobias Hawthorne a-t-il décidé de léguer toute sa fortune à Avery, une jeune femme qu'il ne connaît pas à première vue et qui n'a aucun lien avec sa famille ? Et on ne parle pas de quelques milliers de dollars, mais de milliards. le vieil homme déshérite au passage ses filles et ses petits-fils... Tous habitués à vivre dans le luxe et qui ne s'attendaient pas du tout à ce que la lecture du testament soit un tel choc. Avery se retrouve dans un nid de vipères. Elle ne peut faire confiance à personne et elle est bien décidée à découvrir ce qu'il se cache derrière tout cela.

Plusieurs mystères à résoudre, une tension palpable, des faux-semblants, une héroïne qui nous ressemble et qui a du mordant... Personnellement, j'ai tout de suite adhéré à l'ambiance et aux personnages. Bien plus qu'un thriller young adult, c'est une plongée dans le monde très particulier de l'élite que nous propose l'auteur, ainsi qu'une introspection dans la vie de Tobias Hawthorne. Pourquoi a-t-il tout légué à Avery ? LA question qui nous tient en haleine durant tout le roman. Et bien entendu, le lecteur est obligé de lancer des hypothèses tout en jouant au jeu que les Hawthorne maîtrisent à la perfection : celui de résoudre des énigmes. La maison même est une énigme avec de multiples pièces, des passages secrets et toute une collection d'objets que le patriarche de la famille a accumulée au fil des années. Avery se voit catapulter dans ce monde si particulier et va vite découvrir qu'avoir de l'argent n'est pas forcément un cadeau et que les Hawthorne ont eux aussi beaucoup de secrets.

Parlons personnages. Avery, tout d'abord. J'ai tout de suite eu le déclic avec notre héroïne. Intelligente, les pieds sur terre, elle a galéré toute sa vie mais ne se laisse pas impressionner par tout ce qui lui arrive. Certes, elle a un petit peu le tournis, mais elle gère la situation avec brio. Elle ne se laisse pas duper, ni griser par sa nouvelle fortune, et comprend rapidement tout ce que cela implique. Elle est parfaite pour nous représenter, et l'attachement se fait immédiatement. Puis, il y a les quatre petits-fils Hawthorne. Quatre tombeurs dangereusement intelligents. Mais aussi quatre personnalités qui donnent aux jeunes hommes d'autres atouts tout aussi intéressants. Je n'arrive pas vraiment à avoir un préféré après la lecture de ce premier tome, c'est pour dire. J'ai clairement apprécié la dynamique qui s'installe entre eux et Avery, et leur participation à "l'enquête" permet d'avoir plus de nuances mais aussi de mieux les connaître. Chacun attachant à leur manière, ils deviennent le pont entre un monde qui nous est inconnu et la réalité que nous vivons "tous".

Inheritance games est composé de chapitres très courts. J'adore car cela rythme bien l'histoire, et appuie un peu plus le côté addictif de la lecture. Un très bon choix de la part de l'auteur. Mais même sans cela, la lecture est prenante. J'ai adoré grappiller des indices, la tension qui monte peu à peu, et les secrets que l'on déterre, pour le pire comme pour le meilleur. Tout en évoluant avec Avery qui apprend à vivre avec ses nouvelles responsabilités et le danger constant qui règne autour d'elle, c'est un casse-tête qui semble sans fin que l'on nous dévoile. Franchement, mis à part un certain triangle (je n'aime pas les triangles, c'est pointu et ça fait mal... ;) ), j'ai apprécié ma lecture du début à la fin.

Dynamique, prenant, c'est une petite pépite dont j'ai hâte de découvrir la suite, car clairement la maison Hawthorne est loin de nous avoir livré tous ses secrets.

Avery Grambs est en première au lycée et elle aimerait rentrer à l'université du Connecticut pour étudier l'analyse statistique des risques quand soudain lui arrive un truc de "ouf" : elle est devenue l'héritière d'un milliardaire du Texas, qu'elle n'a jamais vu de sa vie.
Pourquoi elle ?
Sa mère est décédée, son père est aux abonnés absents, elle n'a pu compter que sur sa (demi) soeur aînée, et a souvent passé la nuit dans sa voiture...
Autant dire qu'elle n'est pas du même milieu que cette famille Hawthorne, avec laquelle , elle devra co-habiter dans leur immense demeure pendant un an, sous peine de tout perdre. La famille , vous le comprendrez aisément, n'est pas ravie, ravie, mais le testament est habilement fait pour qu'ils n'obtiennent rien en cas de décés d'Avery, ( mais il y a bien une clause qui... ). Et puis, il reste sa soeur, le père de cette dernière...
Bref , Avery est une cible et les quatre petits fils Haythorne ont envie de jouer , leur grand-père aimait bien les énigmes.

Si le pitch de départ laisse présager un suspens de malade, il n'en est rien. C'est doux,( voir même ennuyeux ). On est dans un roman jeunesse.
Je ne pensais pas que les parties " recherche d'énigmes" seraient aussi présentes. Je les ai trouvées très opaques (dans leurs explications et résolutions) , et ça ne m'a pas intéressé. le vieux Haythorne aimait les énigmes, il a élevé ses petits fils à la dure, pourrait-on dire., un peu tordu.
Leurs comportements, qu'ils soient froids, mystérieux, suicidaires, ténébreux )ne m'ont pas convaincus, je trouve que ce roman manque cruellement de psychologie . de vrais clichés sur pattes, mais comme ils sont quatre, chaque lectrice y trouvera son bonheur.
C'est destiné à un public adolescent, et j'ai souvent été exaspérée par les frôlements, les regards intenses etc, qui font se pâmer notre héroine, laquelle ne sait plus de quel garçon tomber amoureuse. On a droit au fameux triangle amoureux, qui se profile gentiment vers le milieu, vous aurez le choix entre le suicidaire, ou le sérieux, mais tous les deux magnifiques, (évidemment...) .
Bref, ce n'est plus de mon âge et j'ai bien cru abandonner, d'autant que le seul suspens ( la question " Pourquoi elle ? "), tardait un peu à être expliqué. Evidemment, j'avais deviné dés le début, il ne faut pas être Hercule Poirot pour cela, c'est la seule chose du passé d'Avery qui ait un tantinet de potentiel mystérieux.
Beaucoup de longueurs dans ces résolutions d'énigmes, pour arriver à ça . Mais ça fait son petit effet, et cela a réveillé mon intérêt.
J'aurai aimé plus de descriptions. Avery change carrément de standing, et à part nous dire que la maison est grande , qu'elle a pleins de piéces , on ne sent pas la richesse. (matériaux, décoration...).
On sent aussi que l'auteur s'est inspirée d'autres oeuvres: Hunger games (pour le titre ), Rebecca (pour la robe et la pauvre héroine en territoire hostile dans sa propre maison qu'elle ne considére pas comme sienne...), Pretty Woman (pour la séance essayage/ relooking)...
L'héroine n'est pas particulièrement sympathique, très égoiste avec son amie Max. D'ailleurs, elle n'a qu'une seule amie.
Je ne sais pas si je continuerai la série dont c'était le premier tome. Je trouve qu'on s'y agite beaucoup pour pas grand-chose. Quelle est la morale de l'histoire, les idées véhiculées par l'auteure, que veut-elle faire passer comme message ? Un peu creux tout ça, pas très profond...
Et puis le côté fille sans pouvoir qui tout d'un coup se retrouve avec son garde du corps, son avocate, ses paparazzis, tout un monde à son service , bref toute puissante, je trouve ça un peu ridicule...
Mais ce n'est que mon avis, ce livre a été nominé pour des prix, un succés pas très mérité, de mon point de vue d'adulte . Et quand on sait que l'auteure est prof de fac, on se dit qu'elle aurait pu (ou dû) faire beaucoup mieux , élever le niveau.

Très commercial et formaté..

Cela a parfois du bon d'acheter des livres qui nous semblent irrésistibles (comme ce fut le cas ici), de le mettre quelque temps de côté puis de e lire que plus tard 'en cooccurrence ici, plus d'un an plus tard). Comme cela, tandis que certains sont frustrés suite à la lecture du premier tome, attendant impatiemment que le second soit publié, eh bien pour mon cas, ce ne sera pas le cas puisque les deux autres tomes de cette trilogie sont déja parus en librairie).

J'ai craqué pour la couverture et encore une fois, mon instinct ne m'a pas trompé. Je ne suis pas trop du genre accroc aux devinettes et énigmes en tous genres et pourtant, ce livre en est truffé et je dois avoué que j'ai adoré cela.

Lorsque Avery Kylie Grambs (- Avery pour faire simple mais vous verrez si vous vous plonger dans cette histoire que les deuxièmes prénoms ont une grande importance) apprend qu'elle a hérité d'une fortune colossale et ce, d'un homme dont elle n'a jamais entendu parler, c'est de prime abord à n'y rien comprendre. Tobias Hawthorne avait pourtant deux filles (et un fils qui est mort il y a vingt ans - ce dont il semblerait qu'il ne se soit jamais remis puisqu'il a modifié son testament suite au décès de ce dernier) et quatre petits-fils et était un milliardaire qui adorait plus que tout jouer aux devinettes. D'accord, mais pourquoi elle ? Elle qui est quasiment sans le sou, doit travailler en plus de ses cours au lycée et veiller sur sa grande soeur Libby afin qu'elle ne ne se fasse pas de nouveau taper dessus par son mec ? Se pourrait-il que sa mère, morte deux ans plus tôt ne lui ait pas tout dit au sujet de sa naissance ? Se pourrait-il qu'elle ait un quelconque lient de parenté avec les quatre petits-fils Hawthorne ? Ah oui, je ne vous les ai pas encore présentés : il y a d'abord Nash, l'aîné et le plus je-m'en-foutiste de prime abord, Jameson (le plus séduisant), Grayson (le plus distant) et enfin Xander, le plus jeune et celui qui aimait probablement le moins les éternelles énigmes que leur grand-père ne manquait pas de leur soumettre. La seule condition pour qu'Avery hérite de cette immense demeure, de la fondation Hawthorne et de tout l'argent qui va avec est qu'elle demeure un an dans cette dite maison ! Qui refuserai de vivre dans un tel endroit sachant qu'il comporte un bowling, une salle de sports , plusieurs ailes, plusieurs bibliothèques et j'en passe ? L'on pourrait croire que pour Avery et sa soeur, c'est un pari gagné d'avance et pourtant il n'en n'est rien !

Après avoir échappé à deux tentatives d'assassinat, Avery et Jameson (le plus séduisant certes mais aussi le plus joueur) vont tenter de résoudre ce nouveau jeu auquel Tobias les a soumis car ils sont sûrs (du moins les quatre frères le son) que "le vieux" comme ils l'appellent (ais décédé donc à à son âme donc un peu de respect); que Tobias donc se joue une nouvelle fois d'eux même après sa mort.

Parviendront-ils, ensemble à découvrir ce qui se cache derrière ce mystère ?
Un livre haletant, passionnant, extrêmement bien écrit et avec des chapitres courts, ce qui fait que je n'avais jamais envie d'arrêter ma lecture mais au contraire, de lire "allez un petit chapitre encore" avant de le refermer ! Il me tarde donc de me plonger dans la suite de cette série qui s'avère très prometteuse et quant à vous,chers lecteurs, je ne peux que vous encourager à le lire et à vous plonger dans cette trilogie !

Si vous héritiez de près de cinquante milliards de dollars, comment le vivriez-vous ?
Peu de gens ont l'occasion de se poser la question, et encore moins d'avoir la réponse, mais cette veinarde d'Avery Kylie Gambs l'obtient, par surprise. Chanceuse, vraiment ? Peut-être pas tant que cela quand on sait qu'elle n'entrera vraiment en possession de son héritage qu'au bout d'un an vécu dans la maison Hawthorne, du nom de son bienfaiteur inconnu, en compagnie de la famille qu'elle a dépouillée, et notamment de ses quatre (charmants, mais avec les autres) petits-fils, Nash, Grayson, Jameson et Xander, qui prennent la situation de diverses manières, et avec différents degrés d'animosité à son égard.

Pourquoi Avery a hérité de la fortune d'un homme qu'elle ne connaît pas ? Sortira-t-elle vivante de ce nid de guêpes ? A qui peut-elle se fier, maintenant qu'elle est une riche héritière ? Une énigme laissée par Tobias Hawthorne a chacun de ses petits-fils, mais aussi à Avery, point de départ d'une immense chasse au trésor, livrera peut-être quelques réponses… ou feront naître d'autres questions.

Roman pour adolescents paranoïaque, « Inheritance games » est plutôt bien fichu. Il faut dire aussi que je n'avais pas spécialement de grandes attentes vis-à-vis de ce roman, hormis une certaine curiosité et l'envie de lire un roman sans prise de tête. Et j'ai été servie, puisque l'on est devant un roman à grand spectacle : la jeune fille presqu'orpheline qui passe d'une vie dans sa voiture à une maison grande comme Disneyland, avec avocate, gardes du corps et stylistes ; des énigmes à foison pleines de faux-semblants, de chausse-trapes, de mensonges et d'hypocrisie ; des tentatives d'assassinat ; des personnages qui ont des secrets, que l'on découvre peu à peu.
Mais comme je le disais un peu plus haut, on est dans un roman pour adolescents : s'il y a bien des graines intéressantes qui sont plantées, le curseur aurait pu être un peu plus poussé pour rendre le roman davantage vénéneux, et donc plus profond. Par exemple, les quatre petits-fils sont particuliers mais pourraient être plus vicieux, l'ambiguïté de certaines relations n'est pas assez explorée, et l'attirance de l'héroïne pour deux des garçons (et vice-versa) est un peu niaise et très répétitive.

Malgré ces circonstances atténuantes, « Inheritance games » n'est pas trop mal construit, sans être toutefois irréprochable, puisque j'ai deviné une partie du twist final, assez téléphoné (c'est le seul point restant dans l'ombre, aussi). J'ai cependant suivi avec intérêt les aventures d'Avery, qui, et c'est rare que ce soit un avantage, n'est pas spécialement sympathique en raison de son caractère égoïste et calculateur (ce qui permet d'éviter une couche supplémentaire de niaiserie).

C'est donc un bon divertissement, agréable à lire, et qui remplit quelques unes de ses promesses, si on n'oublie pas la catégorie de lecteurs à laquelle il s'adresse principalement.

On m'en avait tant parlé que j'étais très curieuse de découvrir ce titre. Sans être un coup de coeur, force m'est de reconnaître que c'est une très bonne lecture.

On suit Avery, jeune fille plutôt en galère pécuniaire qui se retrouve du jour au lendemain héritière de Tobias Hawthorne, ce dernier lui ayant laissé sa colossale fortune, déshéritant au passage sa propre famille. La seule condition pour toucher le magot? Vivre pendant un an dans le domaine Hawthorne avec lesdits héritiers.

Le scénario est déjà très intriguant de base. Il faut ajouter la tendance de feu Tobias Hawthorne aux énigmes. Avery en est entourés. Ca se retrouve dans la maison en elle-même avec ses passages secrets, ses tiroirs à double fonds et ses coffres forts masqués. Ca se retrouve surtout dans la grande question : pourquoi Avery? Et si, dans ces dernières lettres, le grand-père avait lancé, bien malgré eux, ses quatre petits-fils et Avery sur une chasse aux énigmes pour apporter le fin mot de l'histoire?
Je m'attendais à des énigmes qui permettraient aux lecteurs de jouer aussi. Il n'en est rien mais pour autant, c'est une chasse aux énigmes plaisantes à découvrir.

Pour ce qui est des personnages, on ne peut qu'apprécier le personnage d'Avery, jeune fille intelligente et rusée, dotée d'une certaine générosité, déterminée et décidée à vivre selon son code moral. On est loin d'une jeune fille à qui l'argent va faire tourner la tête.
Pour les autres protagonistes, ils sont tout aussi intéressants, même si certains sont plus approfondis que d'autres. Je pense notamment à deux des petits-fils, Jameson et Grayson, puisqu'une dynamique de triangle amoureux se met vite en place ( horrible...) Personnellement, s'il y a à choisir, je suis dans la team Grayson sans hésiter... . le fait qu'Avery ait peu de proches à la base permet justement une découverte plus authentique des personnages secondaires.

Les chapitres sont courts et vont dans une logique de page-turner. Les pages défilent, les actions s'enchaînent, les énigmes se succèdent appelant d'autres énigmes et d'autres révélations. Pour ma part, j'ai trouvé qu'il y avait quelques énigmes qui faisaient que c'était un peu trop gros. Je pense à la date de naissance qui coïncide avec la date de mort... Difficile de le prévoir. Simple coïncidence? C'est trop gros... Pareil pour l'anagramme du prénom. La fin donne lieu à de nouvelles révélations pour le deuxième tome. Là encore, coïncidence, Avery côtoie depuis peu et régulièrement le fils Hawthorne qui n'est pas mort mais est un SDF? Or, c'est justement la nouvelle énigme de Xander. D'ailleurs est-ce le seul à avoir une nouvelle énigme? Nash est bien en retrait dans tout cela. Qu'en est-il de ce secret autour de la naissance d'Avery mentionné par sa mère? Cela a-t-il un lien avec Tobias Hawthorne? . Si je ne me jette pas dessus, je pense le lire tout de même très prochainement.