La guerre civile espagnole va détruire
Homère. Il n'est qu'un ado quand il doit fuir à la fin de l'année 1937, quitter sa maison et rejoindre les Pyrénées. Il va perdre tour à tour son père, puis sa mère. Il aurait pu lui aussi perdre la vie dans son exil, mais il est sauvé par Chloé, une jeune femme qui le cache dans une grotte, « là ou le vent meurt ».
Il ne fuira pas en France comme tant d'autres, mais retournera sur ses pas, à Barcelone. Dans une ville détruite, il y vivra en orphelin, grandissant plus vite que prévu, menant du haut de ses 15 ans, des combats qui n'auraient pas du être les siens.
Homère est un garçon intelligent, curieux et fiable. Les drames jalonnent sa vie, alors il adoucit le quotidien au son de sa guitare et les livres lui permettent d'oublier un quotidien difficile.
Homère sera amoureux, il fera de nombreuses rencontres, des plus banales aux plus incongrues (le réel se mêle à la fiction avec le passage furtif de quelques personnalités célèbres : Franco, Hitler, Capa,
Hemingway…). Il se battra, fera preuve de ruse, de courage. Mais surtout il aimera, d'un amour pur, vrai et sincère, le plus beau qu'il soit.
Ce roman c'est toute une aventure, surprenante et complètement addictive. On déambule au coté d'
Homère dans une Barcelone complètement ravagée, on y ressent toute l'ambiance opposant les républicains aux fascistes. On passe du temps avec tout un groupe de personnages qui gravitent autour de notre héros : Polito, Lolìn, Chloé… Tous avec leur histoire propre qui mérite qu'on s'y intéresse et qui mériteraient presque un roman eux aussi. On voit
Homère grandir, prendre confiance et devenir un homme bien.
Un roman qui m'a captivé du début à la fin : tant pour son histoire, pour ces personnages que pour le thème de la guerre d'Espagne.
Albert Bertran Bas use d'une plume très cinématographique pour nous raconter la vie d'
Homère, une véritable odyssée, l'histoire d'un jeune homme, mais aussi la grande Histoire.
J'ai été vraiment touchée par ce roman, peut-être parce qu'à travers
Homère et son histoire, c'est l'Histoire de tout un pays, de tout un peuple qu'on revit. Peut-être parce qu'
Homère pourrait être de la famille. Parce que Barcelone coule dans les veines de mon fils même si son grand-père a réussi à passer les pyréennées lui en 193. Parce que mon fils porte un prénom espagnol, en hommage à tout les jeunes
Homère. Vous comprendrez mieux pourquoi j'ai tant aimé
Les échos du souvenir.