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Citations sur Térébenthine (87)

Tes peintures deviennent des lignes, des pages, tu écris « Je serai peintre », à la ligne, « Je serai peintre », tu le copies cent fois, comme une injonction, un serment. Et plus tu écris « Je serai peintre », plus tu deviens écrivain. Le sens s’installe, les paragraphes en découlent, et la figure devient roman.
(page 115)
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Début des années 2000, à l’École des beaux-arts, on ne touche plus aux pinceaux ni aux pigments. Les étages ont été rénovés pour accueillir les ateliers vidéo, son et multimédia. Les éclaboussures de couleur et les odeurs de térébenthine ne sont plus tolérées, les ateliers de peinture, pour les derniers résistants, ont été déplacés aux sous-sols, dans les caves.
(page 22)
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On apprend toujours de ses échecs, le gâchis n’est pas total, il en restera sûrement quelque chose.
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La peinture n’est pas morte, Luc, il n’y a que les hommes qui meurent.
(page 173)
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Ce que l’art conceptuel s’emploie depuis des décennies à détruire, ce que l’art conceptuel refoule depuis des années, éclate sur les toiles de Rothko : l’émotion. Toute l’intelligence du monde ne peut rien y faire, l’art est avant tout une affaire d’émotion.
(page 36)
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La liberté ne nous est pas donnée, il nous faut la prendre.

MERET OPPENHEIM 
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Autour de toi, ça s’agite, ça rougit, ça transpire. Les candidats ont extrait moult matériaux de leurs cabas, du polystyrène et du carton, des morceaux de bois ou des pelotes de laine, des bouteilles vides ou du coton hydrophile… Il s’agit maintenant d’assembler ce beau bordel et de produire quelque chose qui ressemble à une sculpture.
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Les conceptuels ont raison. La peinture, c’est dégueulasse. Ça coule, ça dégouline, ça salit. Sale comme un peintre, oui. Tu n’as plus rien à peindre, plus rien à montrer. Et surtout, plus envie.
(page 147)
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Vous vous souriez mais les jeux sont faits, désormais aux Beaux-Arts ce surnom va vous poursuivre et on ne vous appellera plus que les Térébenthine… avec le geste de se boucher bien ostensiblement le nez à votre passage…
(page 43)
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Loin d’être un espace de liberté absolue, la toile est ce lieu où un geste en impose un autre, puis un autre, et où enfin le chaos s’ordonne. C’est un dialogue silencieux, tu te confies et la toile te répond, les échanges s’intensifient, jusqu’à ce que tu la gifles de tes coups de pinceau, de tes coups de raclette. La toile résiste et t’apprend que seule tu ne peux rien, qu’entre elle et toi il va falloir trouver un accord, même précaire, même fragile.
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