Victor Hugo est un véritable artiste qui valse avec la langue de
Molière avec passion et aisance. Son premier roman, que j'ai lu au collège, fut
Les Misérables et je me souviens avoir été subjuguée par son style et par l'intrigue. Malheureusement, ce n'est pas le cas avec
Notre-Dame de Paris.
L'aventure est noyée par trop de descriptions, de références historiques et de détails futiles et ses chapitres m'ont paru interminables. Hugo tourne autour du pot tout au long de son roman et nous présente deux protagonistes inintéressants. Que ce soit l'oubliable Pierre Gringoire ou l'ingénue Esmeralda qui devient de plus en plus détestable au fil de l'histoire...
J'admets avoir été intéressée par Quasimodo, mais le pauvre n'a que quelques pages dédiées. Mais aussi le portrait de Claude Frollo, un homme vivant de folie et luxure, est très bien peint.
Mais ces deux éléments n'ont pas suffi à me faire apprécier cette lecture de plus de 600 pages. La magie n'a pas opéré et je préfère garder en tête la bonne adaptation de 96 de Disney lorsqu'on me dit "
Notre-Dame de Paris", plutôt que ce roman.