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EAN : 9782355849930
336 pages
Sonatine (01/02/2024)
3.91/5   44 notes
Résumé :
Au Texas, la frontière est un point de non-retour.

Austin, Texas. Lorsqu'on diagnostique une maladie grave à sa fille, le monde de Mario s'écroule. Il se met à négliger son travail, se fait virer sans ménagement, les factures d'hospitalisation s'accumulent et sa femme cède lentement au désespoir. Décidé à relever la tête, Mario contacte Brian, un ancien collègue devenu dealer de meth. Celui-ci lui propose un marché d'une effroyable simplicité : la vie... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Bonjour Booksta,
Voici « Le Diable sur mon épaule » de Gabino Iglesias. Un thriller sombre et terriblement dur. Preparez-vous à rencontrer Mario, un père désespéré par la maladie de sa fille, un homme couvert de dette, un mari inquiet pour son épouse. Acculé, il va accepter de devenir tueur à gages. L'engrenage est irréversible et le conduira à travailler pour un redoutable cartel de Juarez. Voici une intrigue captivante, bouleversante au rythme endiablé, une descente aux enfers dans un univers de violence extrême mêlant meurtres, drogue, magie noire, croyance, racisme et pauvreté. le cocktail est détonnant et se compose dans une atmosphère terrifiante et anxiogène. Les protagonistes sont décrits de façon fort réaliste. La plume est brillante, percutante et terriblement visuelle. Les scènes d'action sont terrifiantes à souhait. Une très belle découverte avec cet excellent thriller d'un auteur à suivre de près !
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Un jour, la vie de Mario bascule. Sa fille de quatre ans, Anita, a contracté une leucémie foudroyante. Et, comble de malchance, puisque sa femme et lui sont d'origine hispanique et que « même les maladies sont racistes », le taux de rémission est moins élevé que pour d'autres gamines. La fillette nécessite un traitement expérimental extrêmement coûteux, sans garantie de guérison. Mario est prêt à tout pour obtenir de l'argent. Même à tuer. C'est le début d'un engrenage fatal.

Mario a mis le doigt dans une machine dont il ne pourra se défaire. Son premier meurtre lui apporte l'argent espéré … et du plaisir. Il va donc continuer. Jusqu'à un coup. Un dernier coup. Vous savez, ce dernier coup qui permet ensuite d'arrêter, de partir, riche, et de commencer une nouvelle vie. Mais pour le réussir, il faut prendre des risques. Et se rendre sur un territoire où la violence est reine. Où, à la moindre erreur, on vous coupe un doigt, on vous ouvre le ventre, on vous arrache les intestins et on les fait manger par un crocodile. Toute l'horreur qu'on prête aux cartels mexicains et à la folie de certains de leurs dirigeants et membres. de la violence gratuite (ou non). Brutale. Écoeurante.

Même si ces scènes sont rares, elles sont éminemment puissantes et d'une force terrible. Impossible de rester de marbre devant certains passages. J'ai eu beau me dire que ce n'étaient que des mots, ceux-ci étaient suffisamment bien agencés pour que je ressente certaines sensations, que certaines images me sautent au visage. Mais je n'étais pas surpris : le barrio noir appelle ces moments d'horreur, percutants, terrifiants. Et je les ai appréciés à leur juste valeur.

Tout comme j'ai aimé la présence du diable sur l'épaule de Mario. Car ce texte baigne dans le fantastique, malgré son ancrage très fort dans le réel. On est bien dans la crasse des bas-fonds américains et mexicains. On sent la sueur des corps, l'odeur de graisse des diners. Malgré tout, peu à peu, Gabino Iglesias crée une atmosphère gothique avec l'apparition de personnages porteurs de magie noire. L'une cède contre de l'argent des reliques humaines aux pouvoirs magiques avérés.L'autre lévite et voit malgré ses yeux aveugles. Des créatures monstrueuses hantent les tunnels sombres traversant la frontière supposément inviolable de Donald Trump (dont on ne dit pas le plus grand bien dans ce roman). Là aussi, comme pour la violence, tout ne se fait pas d'un coup. C'est progressivement que l'on sent ces forces démoniaques pointer le bout de leur nez et tenter de pénétrer dans un quotidien déjà passablement détraqué. Et c'est cette montée en puissance que j'ai aimé. Voir Mario d'enfoncer dans l'horreur, renier parcelle par parcelle son humanité, dévoré qu'il est par les souvenirs d'une vie heureuse passée. Affronter le destin qu'il a fini par choisir.

Le Diable sur mon épaule est un récit noir, comme sa couverture, au rythme soutenu (à part un peu après le milieu, où j'ai ressenti une légère lassitude), à l'atmosphère irrespirable et à la pression savamment dosée. La découverte pour moi d'un auteur sur l'épaule de qui je vais, moi aussi, me pencher.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Quelle surprise que ce livre qui mélange Breaking bad, Tarantino, Stephen King et Romero! Entre autres excentricités!
Je viens de découvrir Gabino Iglesias qui revendique l'invention d'un nouveau genre littéraire, le barrio noir, un genre qui combine le crime avec l'horreur, sur fond de multiculturalisme hispano-américain et de questions politiques et sociologiques.
Curieusement, alors que je suis très sceptique sur l'intrusion du paranormal et plutôt méfiante envers les zombies, j'ai été embarquée dans ce mélange hallucinogène de crime et d'horreur.

Au début du roman, Mario, le narrateur, et sa femme Melisa viennent d'apprendre que leur petite fille Anita a reçu un diagnostic de leucémie. Quelques semaines plus tard, Mario est licencié de son travail à cause d'un trop grand nombre d'absences pour les rendez-vous médicaux . Les factures s'accumulent, et en désespoir de cause, Mario contacte Brian, un ancien collègue devenu dealer qui lui propose d'éliminer un pédophile en échange d'une belle somme d'argent.
" La pauvreté est un marteau qui tape sur votre détermination et votre bonheur jusqu'à les réduire en poussière."
Le système de santé américain est accusé avec véhémence non seulement parce qu'il ne permet pas de recourir à des traitements qui auraient pu sauver la vie de son enfant mais aussi parce qu'il condamne la famille à une double peine : le deuil et la pauvreté.

Mario, dont la mère consommait de la drogue, a toujours dit qu'il avait des anges qui veillaient sur lui, et il a eu des visions éveillées toute sa vie.
" Ma junkie de mère me répétait souvent que des anges volaient autour de moi. Elle était convaincue que comme j'étais né" coiffé ", c'est à dire entouré de ma poche de liquide amniotique, j'avais la capacité de voir des deux côtés du voile."
Ainsi on apprend dès le début du roman que Mario est perméable au monde surnaturel tout comme il l'est à l'univers des narco-trafficants, presque de naissance. Et il accepte plutôt aisément les avertissements de danger émises par les apparitions de quelques fantômes de son passé.

Toutefois, après la mort de sa fille et le départ de sa femme, il accepte une mission périlleuse auprès des cartels mexicains dans l'espoir de sortir sa femme de la misère.
Mario fait équipe avec son ami accro à la méthamphétamine, Brian, et un membre du cartel nommé Juanca pour aller dérober une énorme somme d'argent à des concurrents et venger la mort d'un frère.
Des scènes hyper réalistes d'une grande violence fusionnent alors avec des incursions paranormales et des diableries en tous genres.

"A la lueur des phares, deux grands yeux blancs dépourvus de pupilles apparurent, ainsi qu'une gueule hérissée de crocs jaunes scintillants. Lentement, la créature de cauchemar se hissa sur ses deux fines pattes de derrière et poussa un cri perçant."
Après avoir rencontré des créatures extra-terrestres dans les souterrains sous la frontière, le trio de tueurs va découvrir la magie noire.
Ils vont alors devoir supporter des scènes de torture insoutenables qui vont s'achever en apothéose par des crocodiles affamés et une sorcière aveugle en lévitation.

Gloria est" une sorcière. Une esclave. Au début quand Don Vazquez l'a récupérée, c'est parti en sucette. Et pas qu'un peu. Elle a tué plusieurs de ses hommes. Au final, ils ont été obligés de lui arracher les dents et de lui couper les mains pour pouvoir la contrôler. "
Depuis, la sorcière est l'associée du cartel, sa cruauté et ses pouvoirs diaboliques sont entrés en concurrence avec ceux des gangs.

Ballotté entre frayeurs réelles et frayeurs surnaturelles, le lecteur doit aussi se heurter aux ravages du racisme envers les Latinos, aux propos haineux des suprémacistes, à la précarité de nombreuses familles américaines et aux dégâts de la politique de Trump directement accusé.
Dans la lignée des grands romans noirs en forme de dénonciation, Gabino Iglesias apporte une large palette de surnaturel qui, à ma grande surprise, ne détonne pas mais apporte au contraire une touche de noirceur bien plus insondable.
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Quand Mario apprend que sa fille Anita est atteinte de leucémie aigüe lymphoblastique - « Un bug dans la moelle osseuse » - sa femme et lui s'engagent totalement dans la lutte contre la maladie. « Dieu et la chimiothérapie : difficile d'imaginer un meilleur duo, non ? »

Mais comme dans tout combat, il faut des moyens et Mario se met rapidement à franchir la ligne jaune de l'argent facile, gagné dans des contrats meurtriers. Jusqu'au jour où tout s'effondre autour de lui…

Une fois tout au fond, l'hypothèse du rebond se fait jour, via un dernier contrat visant à dérober le pactole d'un des boss du cartel de Sinaloa. Risqué, dangereux, mais voler un voleur, est-ce toujours voler ?

Dans le Diable sur mon épaule, Gabino Iglesias – traduit par Pierre Szczeciner - nous plonge dans une épopée fantastique entre Texas et Mexique, à l'action et au rythme effréné, où El Chamuco et tous ses esprits tiennent le premier rôle.

Sans nuire à sa trame ni à son rythme, il y ajoute une deuxième couche plus sociétale sur les Latinos, ces Américains de deuxième rang, cibles dans les états du Sud du racisme perpétuel et d'une assimilation permanente à leurs cousins de l'autre côté du mur.

Il fustige le populisme et ceux qui l'encouragent. « Depuis le temps, je sais ce que c'est d'être un Latino dans ce pays. Ton président me traite de violeur et ton oncle vote pour lui parce qu'il croit qu'il va payer moins d'impôts.

D'El Paso à Juarez, quelques mètres seulement mais un monde entre USA et Mexique : « il ne s'agit pas tant d'un conflit entre deux pays que d'un différend entre deux voisins qui occupent la même terre sans jouir des mêmes privilèges. »

Et en creux, un message, affirmé comme un cri : « C'est pas compliqué, pourtant : si t'es témoin d'un truc raciste, tu interviens, point. Tes mots ont un poids. Ton silence aussi. »

Une vraie réussite !
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Le nouveau barrio noir (mélange de thriller baroque, d'hyperréalisme percutant, de syncrétisme latino et de douleur du déracinement) de l'auteur commence gentiment, avant de nous entraîner dans des eaux sombres et puantes, à tel point qu'on se demande si cette aventure sera sans risques pour nous, pauvres lecteurs.

La vie de Mario s'est effondrée lorsque l'on a diagnostiqué une leucémie à sa gamine, qu'il a perdu son boulot, sa couverture de mutuelle, que les factures se sont accumulées et qu'il a mis un pied dans l'engrenage qu'il ne fallait pas.

Lorsque l'on dîne à la table du diable, il faut une longue cuillère et notre Mario l'a oublié. Lorsqu'il s'associe avec Brian, il a déjà franchi une ligne rouge, mais lorsque Juanca leur proposera de s'associer à lui afin de braquer un transport de fond d'un cartel, là, ni Mario, ni les lecteurs, ne pouvaient s'imaginer s'être assis à la table du diable, pour de vrai.

Ce barrio noir est sombre et certaines scènes sont assez gore, très violentes, notamment avec les dinosaures de Louisiane (quand vous le lirez, vous saurez de quoi je parle), la scène dans une petite maison pour récupérer une sorte de relique, ainsi que la scène du braquage en elle-même.

L'auteur connait son sujet, mais il ne se contente pas de donner du rythme à son récit, de proposer des personnages sombres, tourmentés (mais réussis) et de faire de la violence pour le plaisir.

Non, son récit, c'est aussi une manière de tacler les États-Unis, son racisme général, de critiquer le fait qu'une personne d'origine latine ne trouvera jamais que des sales boulots, mal rémunérés, contrairement à un blanc, quand bien même le blanc serait moins qualifié.

Sans oublier le fait que les américains WASP considèrent les mexicains comme des envahisseurs, oubliant un peu vite que lorsque les premiers colonisateurs mirent le pied au Mexique, celui-ci était déjà habité (tout comme les États-Unis) et que les envahisseurs, ce sont ces descendants de colons…

Il fustige aussi ce pays où l'on peut acheter des armes facilement, armes que les trafiquants revendent ensuite aux membres des cartels mexicains (en fraude, bien entendu) et qu'ils alimentent, de ce fait, les tueries et fusillades au Mexique.

Si son trio de personnages est réussi, un autre qui est magistral, c'est Don Vázquez, le boss du cartel de Juárez. Un homme élégant, souriant, amical, qui parle sans élever la voix, tout en douceur et qui, sans faire d'effort, arrive à vous glacer d'effroi, tel un Poutine entrant dans la pièce où vous vous trouveriez. Les méchants calmes sont toujours plus angoissants que les p'tits nerveux.

Dans ce roman noir serré et violent, il est amusant aussi de constater combien les membres des cartels sont plus croyants que le pape lui-même et superstitieux comme pas possible. On est au-delà de la patte de lapin ou du bulletin de Lotto rempli un vendredi 13. On entre dans des croyances limites moyenâgeuses ! Mais comme l'auteur ajoute une louche de fantastique et d'horreur, on se dit ensuite qu'il est normal que tout ce petit monde soit croyant !

Un roman noir oppressant, qui sent la sueur, les corps pas lavés, les drogues qui suintent de tous les pores, le sang, les tripes, l'eau croupie, les armes à feu, les balles, les consciences que l'on lave à grand renfort d'excuses bidons, les croyances et les gris-gris dont vous n'avez pas envie de connaître la provenance.

Un roman noir qui, malgré ses éléments fantastiques, reste tout de même terriblement ancré dans le réel et qui nous montre la face cachée des trafics de drogues et d'armes, sans oublier la misère des gens lorsqu'ils perdent leur mutuelle ou leur assurance santé.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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critiques presse (1)
Marianne_
18 mars 2024
Dans son roman "Le Diable sur mon épaule", Gabino Iglesias laisse traîner sa plume acérée dans les marges d'une Amérique de la frontière que Biden et Trump ne font qu'apercevoir à travers les vitres de leurs voitures blindées.
Lire la critique sur le site : Marianne_
Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
On traverse la vie en essayant de faire souffrir ceux qui nous on fait souffrir. En leur absence, on s'en prend à quelqu'un d'autre. C'est dans notre nature. Le renier revient à se renier soi-même, à fermer les eux sur ce qui nous rend humains, cet instinct animal qui nous permet de tenir quand tout brûle autour de nous.
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Les femmes sont des piliers. La seule chose qui varie c’est ce qu’elles soutiennent. Ou qui. Si le pilier s’effondre, il ne reste plus que les débris.
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— Je sais pas où t’as vécu, tout ce temps-là, mais figure-toi qu’il y a beaucoup de gens qui peuvent pas blairer ton accent et ta couleur de peau. T’as la chance d’avoir des papiers, c’est déjà ça, mais t’auras beau te les agrafer sur le front, ça fera pas changer d’avis tous les racistes de ce pays, tu vois ce que je veux dire ? Avec cent mille dollars en poche et un costume sur mesure, tu vaudras toujours moins qu’un Blanc avec vingt dollars dans son portefeuille et un jean troué.
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Quelques semaines après le début de ce cauchemar, une représentante des ressources humaines de mon boulot m'appela. Je ne l'avais jamais rencontrée. Bien qu'elle se dise désolée pour Anita et ses soucis de santé, elle m'informa que la boîte n'avait d'autre choix que de me licencier parce que j'avais épuisé mes congés maladie, mes congés payés et mes congés spéciaux, et que j'avais battu tous les records d'absentéisme. Je raccrochai. Votre fille a un cancer, mais vous n'êtes pas assez productif, alors dégagez.
Merci, le rêve américain.
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Le problème de l'humanité, c'est que quelles que soient les horreurs qu'on imagine, elle sera toujours capable de faire pire. Nous sommes des êtres vils et abjects qui se vautrent dans la fange qu'ils ont créée, les yeux tournés vers un ciel empoisonné qu'ils ont peuplé de fantômes qui les aident à trouver le sommeil la nuit et qui leur fournissent des excuses pour faire ce qu'ils font.
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Videos de Gabino Iglesias (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gabino Iglesias
(POUR AFFICHER LES SOUS TITRES CLIQUEZ SUR L'ICONE SOUS TITRES) Bienvenue sur la chaîne des Artisans de la Fiction ! Dans cette interview exclusive, nous avons l'honneur de recevoir Gabino Iglesias, un auteur et professeur de creative writing basé à Austin, Texas. Connu pour sa fusion unique de genres mêlant noir, horreur et réalisme magique, Iglesias aborde des thématiques puissantes telles que la migration, l'identité et les injustices sociales.
À propos de Gabino Iglesias : Gabino Iglesias est un auteur et critique littéraire dont l'oeuvre est souvent décrite comme barrio noir. Son style d'écriture immersif et viscéral intègre des passages non traduits d'espagnol et de spanglish, reflétant son héritage bilingue et biculturel. Son utilisation de l'horreur va au-delà de la simple peur, critiquant les réalités sociales et politiques de notre temps.
Ce que vous découvrirez dans cette interview :
00:14 le but de la littérature est-il de raconter des histoires ? 00:52 Quel est votre héritage narratif ? 02:24 Comment vous êtes-vous formé à la narration? 03:34 Quels sont les avantages de la littérature de genre ? 04:31 Les codes d'un genre sont-ils importants ? 06:11 Quels sont les codes de l'histoire d'horreur ? 08:34 L'hybridation des genres narratifs ? 10:05 Préparez-vous vos personnages ? 11:36 Réécrivez-vous beaucoup ? 12:54 Que pensez-vous de l'enseignement de l'écriture ? 14:23 Quel serait votre conseil aux auteurs débutants? 16:23 Comment voyez-vous l'avenir de la narration ? 17:58 Pensez-vous que les IA menaçent la littératutre ?
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