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Le chevalier aux épines (Jaworski) tome 3 sur 3
EAN : 9782361838850
528 pages
Les Moutons Electriques (24/01/2024)
4.22/5   109 notes
Résumé :
Profitant des querelles au sein de la famille ducale, les clans d’Ouromagne ont pris l’initiative de la guerre contre le duché de Bromael. Le chevalier de Vaumacel, entraîné dans ces conflits, est impliqué dans les pourparlers entre les camps. Cependant, il n’abandonne pas le dessein de restaurer son honneur et celui de la duchesse déchue, au sujet de laquelle courent les rumeurs les plus contradictoires.

Ædan de Vaumacel compte encore sur l’appui des... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Jean-Philippe Jaworski vient de publier le troisième volume du "Chevalier aux épines", intitulé "Le débat des dames", et la fin qu'il imagine est si ouverte qu'on désirerait presque un quatrième tome : selon la logique du récit, c'est peu probable, mais on peut toujours rêver. La lecture de ce livre donne envie de reprendre les deux précédents, de peur d'être passé à côté de plaisirs et d'aventures pris et vécus trop vite, trop goulûment, comme on consommerait de la littérature de catégorie inférieure. Certes, l'auteur n'oublie jamais de distraire, de veiller au rêve du lecteur, mais il rompt avec les habitudes et les prudences des romanciers para-littéraires trop soumis à leur public, et se plaît à désorienter, à intriguer, à placer le lecteur devant des énigmes sans solution, bref à le perdre ou à jouer avec lui comme un chat avec la souris qu'il a capturée. Ses admirables pages descriptives, ses récits de combat ou d'exploration, le temps et le soin qu'il prend à relater et à poser son univers, rappellent l'art de Tolkien ou celui de Flaubert : après tout, sa salammbô tient du roman d'aventures comme de la tradition romanesque la plus classique.

Jean-Philippe Jaworski n'écrit pas à partir de rien, et son travail de préparation à la création romanesque est prodigieux : son livre, proche du roman historique, suppose une documentation importante, des recherches, des études, et une culture littéraire immense. En tant que romancier, il met ses pas dans une tradition, celle du roman de chevalerie, du fabliau, et enfin du fantastique né des Lumières. On entend alors dans le conflit qu'il pose entre les codes de l'amour et ceux de l'honneur, entre la parole donnée et l'inclination du coeur, des échos arthuriens et aussi du Roman de Tristan, où des contradictions de ce genre avaient persuadé Chrétien de Troyes, auteur cité dans "Le chevalier aux épines", d'écrire sa propre version du mythe, plus honorable et morale, qu'il aurait intitulée (s'il avait vécu pour la réaliser) "Du roi Marc et de la reine Yseut". On entend aussi de lointains échos des romans et nouvelles gothiques de l'époque romantique, dont les mieux connus en France sont les nouvelles de Gautier comme "La morte amoureuse", citée par Jaworski p. 359. Ce motif de la femme vampire hante aussi les romans de Mircea Eliade, tel "Mademoiselle Christina" : j'y ai songé à certains moments, pendant la description somptueuse de la chambre de la Duchesse. Jaworski, par ailleurs, avoue sa fascination pour Alexandre Dumas. Mais il va de soi que la référence constante du "Chevalier aux Epines" est la riche littérature chevaleresque de notre Moyen-Age, où l'auteur puise constamment.

Il ne se contente pas de reprendre des éléments romanesques médiévaux : il les retravaille, en leur donnant cette touche fantastique absente de l'original (qui joue plutôt sur le merveilleux et le féerique), ensuite en remodelant en profondeur les récits anciens qu'il reçoit. Ce travail se manifeste dès le titre : "le débat des dames" laisse attendre une réunion de belles dames courtoises délibérant sur un point de détail de l'éthique noble. Sans perdre de vue cette casuistique particulière, l'auteur peint le déchaînement de volontés de puissance féminines et la tentative de destruction d'un chevalier parfait, ou qui se croit tel, par les dames auxquelles il a donné sa foi. Reste à savoir si ce chevalier obsédé du point d'honneur sera réellement détruit par cette rivalité entre une amante-fée et une duchesse-stryge : à l'opposé de Tristan, Aedan de Vaumacel ne meurt pas à la fin et le débat des dames est tranché, dans une certaine mesure. En d'autres termes, le romancier renverse totalement la tradition courtoise et chevaleresque en donnant à la Dame et à sa souveraineté une force destructrice qui utilise cyniquement les hommes pour triompher. Il exploite pour ce faire les tensions déjà présentes dans les romans médiévaux, où les grands seigneurs, commandant à des clercs des textes qui les flattent et les idéalisent, n'étaient pas toujours satisfaits par l'image que l'on renvoyait d'eux.

Il y aurait encore beaucoup à dire et à discuter sur cet excellent roman. Il faut le lire, et le lire lentement, pour en savourer toutes les richesses.

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A l'opposé de la publication pour le moins chaotique de la série « Rois du monde », la dernière trilogie en date de Jean-Philippe Jaworski a bénéficié d'un rythme de parution très confortable pour le lecteur puisque les trois tomes sont sortis en l'espace d'un an. L'heure est donc déjà venue de clôturer cette nouvelle incursion dans le Vieux Royaume, univers de prédilection de l'auteur dans lequel se déroulaient déjà les intrigues de « Gagner la guerre » ainsi qu'une grande partie de ses nouvelles. [Attention, si vous n'avez pas encore eu l'occasion de lire les deux précédents tomes de la série, je vous conseille de passer directement au paragraphe suivant au risque de vous voir SPOILER une partie de l'intrigue.] Après un premier tome reprenant à la lettre les codes du roman courtois et mettant en scène le chevalier de Vaumacel, le deuxième volume avait constitué une rupture pour le moins brutale puisqu'on y basculait plutôt dans le registre de la « crapule fantasy », avec notamment le retour tant attendu de Benvenutto sur le devant de la scène. Une même intrigue, donc, mais deux ambiances et des arcs narratifs différents. le lien entre les deux protagonistes tenait alors aux bouleversements politiques rencontrés par le duché de Bromael, à la fois en proie à une invasion extérieure mais aussi à un début de guerre civile. Deux événements qui trouvent leur origine dans le conflit ayant éclaté au sein de la famille ducale suite à la répudiation de la duchesse Audéarde par son mari sous le prétexte de l'infidélité. Seulement cette dernière dispose de nombreux soutiens parmi la noblesse, à commencer par ses fils prêts à tout pour défendre l'honneur de leur mère (et par là même leurs prétentions sur le duché). de nombreux chevaliers se sont également fait un devoir de rétablir l'honneur de l'ancienne duchesse, à commencer par notre fameux chevalier aux épines, d'autant plus attendu au tournant que c'est avec lui qu'Audéarde est accusée d'avoir été infidèle, et qu'il n'a pas assisté au procès au cours duquel il aurait pu défendre l'honneur de la dame.

Voilà pour une partie du tableau. Mais l'intrigue est loin de se limiter à ces questions de politique et de guerre, puisque, parallèlement à l'évolution du conflit en Bromael, une grande partie du récit est consacré aux agissements de diverses formes surnaturelles oeuvrant plus ou moins dans l'ombre. C'est le cas de la fameuse Lisandière, puissante fée dont Vaumacel s'est attiré les faveurs et qui semble particulièrement apprécier d'aggraver le chaos ambiant et se choisissant des champions dans les différents camps qui s'affrontent. C'est le cas aussi de ce culte du désseché basé sur la nécromancie et qui connaît un regain troublant du côté de Vayre, le fief du fils aîné d'Audéarde. Audéarde qui, après une tentative d'assassinat minutieusement orchestrée, est pourtant parvenue à survire, ce qui ne manque pas d'attirer les soupçons et de remettre de l'huile sur le feu. Enfin, il y a la question de cet étrange narrateur à qui l'on doit notre récit et dont on sait seulement qu'il écrit à posteriori, depuis un endroit dont il ne peut s'échapper et dans lequel il doit garder sous clé une créature redoutable mais dont la nature ne nous est jamais explicitée. Cela fait beaucoup pour une trilogie, et encore plus pour un seul tome puisque ce dernier volume se devait à la fois de résoudre toutes ces questions d'ordre surnaturelles, mais aussi celle de la guerre intérieure et extérieure menée par le duché de Bromael, ainsi que celle de l'évolution de son alliance avec la République de Ciudallia (raison de la présence de Benvenuto). Cela fait en réalité tellement que l'auteur a fait le choix de ne se concentrer que sur une partie de l'intrigue et de mettre au second plan tout le reste, à savoir la résolution des conflits dans lesquels s'est engagé le duché de Bromael. Cela n'est évidemment pas sans susciter chez le lecteur un gros sentiment de frustration puisque de très (trop?) nombreuses questions demeurent en suspens. Alors certes, on se doute bien que, compte tenu du degré de rétention d'informations auquel se livre l'auteur, ce dernier projette dans un futur plus ou moins proche de revenir au Vieux Royaume (enfin j'espère !), il n'en reste pas moins qu'on a un peu en travers de la gorge d'être chassé de l'univers aussi abruptement.

La frustration engendrée par la lecture de ce troisième tome tient également aux choix narratifs réalisés par Jaworski. En effet, le changement de ton et de style entre les deux premiers volumes pouvaient laisser penser que le troisième proposerait une sorte de synthèse des deux, avec certains chapitres consacrés à Vaumacel, et d'autres à Benvenutto. Et bien non. On retrouve en fait totalement et uniquement l'ambiance « roman courtois » du premier tome, sans plus gère de mention à l'assassin qui disparaît complètement des radars. Or, en dépit de l'attrait que l'on peut éprouver pour les aventures du chevalier aux épines, on ne peut s'empêcher d'être légèrement déçu de le voir occuper à nouveau à lui seul le devant de la scène. Ces bémols mis à part, on renoue avec plaisir avec l'univers et la plume de Jaworski qui n'a pas son pareil pour créer des ambiances immersives et des confrontations mémorables portées par des dialogues incroyablement ciselés. Comme dans les tomes précédents (et globalement les romans de l'auteur), l'ouvrage comporte finalement un nombre de scènes plutôt limité, ces dernières s'étirant encore et encore sans pour autant susciter le moindre ennui. Au contraire, l'auteur parvient à entretenir une tension permanente qui pousse à lire toujours plus loin, que ce soit par le biais d'une discussion entre deux personnages importants dont on espère tirer quelques bribes de réponses, ou d'une scène d'action dans laquelle la liste des dangers ne cessent de s'allonger (l'excursion vertigineuse du page de Vaumacel dans les hauteurs du château de Vayre est notamment parvenu à me coller de sacrées sueurs froides !)

Le style de l'auteur est quant à lui toujours aussi maîtrisé : on sent que chaque mot a été pesé et pensé, et on ne peut qu'être admiratif du jeu littéraire auquel Jaworski se livre en multipliant les codes et les références aux romans courtois du XIIe. Outre les fabliaux inventés pour l'occasion et qui se révèlent toujours aussi distrayants, l'auteur se livre également à d'habiles manoeuvres pour à la fois entretenir le mystère sur l'identité du narrateur, tout en appuyant la volonté de ce dernier d'être considéré comme une source fiable des événements qu'il rapporte, n'hésitant ainsi pas à mentionner d'autres auteurs et d'autres oeuvres à la manière d'un historien. Cette question de l'identité du narrateur est d'ailleurs à la fois une source de satisfaction et de frustration. Satisfaction parce qu'on devine la métaphore à laquelle se livre l'auteur par le biais de son personnage et de son action, et que le résultat est des plus réussis. Frustration parce que, quant bien même un léger indice s'est glissé à la toute fin du roman, on enrage d'être laissé en plan sans aucune confirmation ni éléments de réponse pouvant nous permettre de rattacher ce personnage au reste de l'intrigue du chevalier aux épines. Les personnages sont pour leur part toujours aussi convaincants à défaut d'attachants. Il était en effet plus facile de comprendre le cynisme et le pragmatisme de Benvenutto plutôt que tous ces codes qui régissent la vie des chevaliers de Bromael, obnubilés à l'absurde par les questions d'honneur et de service offerts aux dames. Ils nous paraissent ainsi bien éloignés de nous et de nos considérations modernes, ces chevaliers d'un autre temps qui se soumettent à des règles désuètes et qui se pâment pour l'honneur de femmes reléguées (du moins officiellement) au rang de potiches, et c'est la conscience que l'on a de cet écart qui rend les personnages si réussis. Il n'en reste pas moins difficile de s'attacher à la plupart d'entre eux, le chevalier de Vaumacel en tête dans la mesure où ce dernier est dépeint comme la personnification même des valeurs courtoises, bien qu'ici soumises à rude épreuve. Les personnages plus sombres et presque néfastes sont finalement ceux pour lesquels on en vient à éprouver le plus d'affection, qu'il s'agisse de l'ambitieuse duchesse ou encore du retors petit page servant Vaumacel.

« Le débat des dames » met donc un point final à la trilogie du chevalier aux épines entamée il y a un peu plus d'un an et relatant les aventures d'un chevalier entraîné malgré lui au coeur d'un conflit familial impliquant la famille ducale de Bromael et mettant en péril la stabilité même de la région. Si certains arcs narratifs trouvent effectivement ici leur conclusion, de nombreux autres sont toutefois laissés en suspens, ce qui n'est pas sans susciter une grande frustration chez le lecteur. Une frustration qui vient légèrement ternir un ressenti pourtant globalement très positif, Jean-Philippe Jaworski possédant toujours un talent de conteur difficile à égaler, de même que la qualité de sa plume. Ne reste plus maintenant qu'à espérer le voir reprendre cette dernière pour nous éclairer sur l'avenir du Vieux Royaume.
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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Voilà donc l'épilogue de cette trilogie, que j'ai trouvé dans la droite lignée des deux précédents opus. En résumé : oui, mais non.
Les répliques en vers des Aventureux du Bois Oiselé, oui.
Les morceaux en vers de la chanson du bel églantier, oui.
Les répliques à couper au couteau entre Vaumacel et la duchesse, puis avec la Lissandière, oui.
Les descriptions parfois grandioses, spectaculaires, et quoi qu'il en soit très évocatrices, oui.
L'incroyable richesse du monde tissé par l'auteur, oui.
Le style évidemment, oui, avec une mention particulière pour le lexique. Jaworski est et restera quoi qu'il arrive un très grand écrivain.
Mais...
Les longueurs, en particulier les longueurs descriptives au cours des voyages, non. La traversée des souterrains de Vayre est interminable, on croit ne jamais en voir la fin. La description de l'incroyable complexité dudit château est assommante, et la visite de tout le lexique architecturomédiéval ne m'a pas permis pour autant de me figurer vraiment la géographie des lieux.
Tous ces personnages riches créés avec tous ces arcs narratifs secondaires, pour finalement ne pas les fermer, et se concentrer sur le destin d'un personnage dont on ne sait même pas vraiment ce qu'il devient, car...
Le dénouement, non. Je ne suis même pas sûr de l'avoir vraiment compris. Tout ça pour ça ?
J'ai lu les trois opus dès leur sortie, les trois en un an date à date, donc. Pour autant, je ne me rappelais déjà plus, malgré le résumé en incipit, de certains événements dont il est fait mention dans ce troisième volume. Je pense donc que pour en saisir toute la substantifique moelle, il faut pour bien faire enchaîner les trois maintenant qu'ils sont tous sortis. Mais pour ça, il faudrait que ce soit un peu plus digeste.
Malgré la virtuosité de l'auteur, j'ose donc prononcer le mot de (demi-) déception.
J'ai commencé ce cycle comme un inconditionnel de Jaworski, j'en sors en étant toujours un admirateur, mais beaucoup moins inconditionnel.
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Après l'échec de leur ambassade auprès de Ferbasach, le chef des Ouromands pour faire libérer contre une rançon Claudas de Kimmarc, Ædan de Vaumacel et ses amis preux retournent bredouilles auprès du comte Angusel. Face à cette impasse, le chevalier aux épines propose d'aller plaider la paix auprès de la duchesse de Bromael, récemment libérée et de son fils Méléagant de Vayre afin qu'ils unissent leurs forces à celles de Ganelon pour bouter l'ennemi hors de leurs terres. La mission s'annonce épineuse au vu des terribles antagonismes sans parler de l'intervention d'une sombre et ancienne magie qui pourrait bien faire échouer notre noble chevalier, qui sait !

Changement de narrateur dans Le Débat des Dames puisque Jean-Philippe Jaworski délaisse à nouveau son célèbre assassin au profit du chevalier aux épines. Cela a pour conséquence directe de rebasculer le récit dans le cadre chevaleresque qui a marqué le début de ce cycle. Pour autant, l'ambiance n'est plus aux joutes pour laver l'honneur mais plutôt à la délicate question de la paix et de l'union. Entre ces lignes, Ædan de Vaumacel se fait le héraut de guerre chargé d'enterrer les désaccords familiaux afin de rétablir la cohésion au sein du duché de Bromael et ainsi de le sauver des griffes de l'ennemi. La cause est noble et louable mais sans doute un tantinet idéaliste car ce que le chevalier ignore est qu'il est surtout le pion de deux femmes dont les agissements prennent racines dans un passé lointain.

Le Débat des Dames est l'occasion pour Jean-Philippe Jaworski de démêler tous ses fils narratifs, y compris ceux initiés dans le Service des Dames. Ainsi, les intrigues prennent tout leur sens, notamment par le truchement des révélations sur les nombreux mystères qui courent tout au long de ces trois tomes.

Dans ce dernier opus, l'auteur laisse l'onirisme s'épanouir plus généreusement. Il lève donc le voile sur l'origine des magies qui sont à l'oeuvre dans cet univers. En effet, Jean-Philippe Jaworski joue à la fois sur la figure de l'enchanteresse qui ensorcèle le chevalier pour servir ses desseins et sur l'utilisation d'une sombre magie ayant trait avec la mort, la nécromancie. Or, tout au long de ce tome, ces deux pouvoirs rivalisent pour écraser l'autre, quitte à se servir sans vergogne de certains protagonistes au mépris de leur vie. L'existence de ces pouvoirs s'appuie sur un historique solidement construit et nourrie par de nombreuses influences lui donnant intérêt et cohérence. C'est la valeur ajoutée qui donne à ce récit tout son sel en mettant notamment en relief les nombreuses intrigues.

L'histoire du Chevalier aux Epines a su piquer ma curiosité dès les premières pages.

l'auteur excelle à créer une ambiance médiévale crédible et immersive, ce qui est un atout indéniable à la saga... plus sur Fantasy à la Carte



Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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Quel final !! Est-ce-que ça se fait de laisser d'innocents lecteurs pareillement sur leur faim ?! Je suis (faussement) outrée et scandalisée !!

Nombreuses sont les questions qui restent en suspens à la fin de ce dernier opus. On ne le saura pas dans l'immédiat. Si les aventures du chevalier aux épines trouvent en effet leur fin, il reste de la place à JP Jaworski pour poursuivre les récits du Vieux Royaume.

Y a t'il des lecteurs intéressés pour débriefer la fin de cette trilogie et proposer leurs interprétations concernant les points laissés en suspens ? L'échange m'intéresse. Vous pouvez répondre à cette critique ou me contacter en message privé. On peut même envisager un échange en visio si plusieurs personnes sont partantes.

Bonne lecture à tous.
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critiques presse (1)
Syfantasy
27 mars 2024
Je ne cache pas mon engouement pour ce cycle, car il est pur et sincère. Je ne crois pas qu'on puisse l'ignorer dans le paysage contemporain de la fantasy, française ou pas, qu'on l'apprécie ou non.
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
"Chevalier, il est des circonstance ou faire de l'esprit révèle que l'on n'en a aucun"
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Sitôt qu'ils furent cuirassés, les chevaliers se mirent en selle. Pour parer à toute éventualité, ils montaient des destriers plutôt que des palefrois. Ils quittèrent les ruines alors que l'aube s'annonçait à peine. A l'est, un liseré de feu découpait les reliefs et la chevelure des forêts ; le ventre de quelques nuages se parait de teintes pastels qui allumaient des reflets glauques sur un méandre du fleuve. A l'opposé, le golfe se drapait encore dans un manteau de nuit ; de tardives étoiles penchaient toujours au-dessus des abysses marins. Porteur de la sourdine des vagues, un vent de mer froissait les hautes herbes entre les jambes des chevaux.
p. 44
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Le chevalier, fort circonspect
Fit la remarque au farfadet,
Qu’un conte si extravagant
Sentait un peu son boniment.
D’un air froissé, le Beau Trouvé,
Répliqua qu’il saurait prouver
L’existence de sa sorcière :
« On l’appelle la lissandière,
Et si vous êtes courageux,
Je puis vous mener jusqu’au lieu
Où elle trame sa magie.
Une fois votre âme éblouie
Par la force de ses chimères,
Vous verrez que je suis sincère,
Dans le récit de mes misères,
Et que je ne mérite guère
D’être pris pour seul responsable
de ces facéties discutables…
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Sachez que la Déesse, quant à elle, nous enseigne que la nécessité n’est que l’une des forces qui gouvernent nos existences ; il en est d’autres, comme la foi, la raison, la justice, la beauté et la contemplation, et toutes offrent des chemins de liberté.
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Quelle est la prouesse que je vous demande d’accomplir pour moi, murmura-t-elle. Affrontez l’injustice qu’on nous a faite débarrassé de votre armure de vertu. Je veux que ce soit l’homme à nu, et non, le chevalier cuirassé, qui me défende au milieu de mes ennemis.
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Videos de Jean-Philippe Jaworski (28) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Philippe Jaworski
Le fil rouge de ce nouvel épisode ? L'amour.
Sept conseils de lectures, proposés par sept libraires de Dialogues, des livres pour tous les âges, pour tous les goûts, pour toutes les sensibilités, et qui, chacun, nous parle d'amour à sa façon.
Voici les livres cités dans cet épisode :
Normal People, de Sally Rooney (éd. de l'Olivier) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/18431293-normal-people-sally-rooney-editions-de-l-olivier ;
Ada et Graff, de Dany Héricourt (éd. Liana Levi) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23009211-ada-et-graff-dany-hericourt-liana-levi ;
J'ai péché, péché dans le plaisir, d'Abnousse Shalmani (éd. Grasset) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23136090-j-ai-peche-peche-dans-le-plaisir-abnousse-shalmani-grasset ;
Forough Farrokhzad, oeuvre poétique complète (éd. Lettres persanes) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/13210169-forough-farrokhzad-oeuvre-poetique-complete-forug-farroh-zad-persanes ;
Je serai le feu, de Diglee (éd. La ville brûle) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/19776423-je-serai-le-feu-diglee-la-ville-brule ;
Les Choses de l'amour, de Dorothée de Monfreid (éd. Misma) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/16724027-les-choses-de-l-amour-dorothee-de-monfreid-misma ;
Le Chevalier aux épines, tomes 1, 2 et 3, de Jean-Philippe Jaworski (éd. Les Moutons électriques) : https://www.librairiedialogues.fr/recherche/?q=le+chevalier+aux+%C3%A9pines ;
Sans crier gare, de Gary D. Schmidt (éd. École des Loisirs) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23027151-sans-crier-gare-gary-d-schmidt-ecole-des-loisirs ;
Plein ciel, de Siècle Vaëlban (éd. Castelmore) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23128671-plein-ciel-edition-reliee--siecle-vaelban-bragelonne.
+ Lire la suite
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