Après une introduction brillante en deux ou trois chapitres, le roman ne tient pas la longueur. En effet le début m'a enthousiasmée par son intelligence, son humour et sa profondeur. Puis l'on se perd dans les considérations philosophiques de l'auteur sur la vie, la mort et l'administration. Quelques récits de vies plus tard, ainsi que plusieurs dialogues farfelus et convenus, j'ai décroché. Dommage.
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Ou comment un immigré égyptien, né au Caire et résidant à Londres, s’approprie les codes de l’humour local, dans un flirt incessant avec le nonsense que n’auraient pas désavoué les maîtres britanniques du genre – avec toute la distance que lui a enseignée son état d’étranger basané parmi les Rosbifs.
Lire la critique sur le site : Marianne_
La métaphore du titre prend dès lors tout son sens. Shady Lewis est bel est bien suspendu « sur le méridien de Greenwich », cette ligne fictive qui sépare arbitrairement le monde entre Orient et Occident, d’où il dit aux uns et aux autres leurs quatre vérités.
Lire la critique sur le site : LeMonde
(...) les cœurs éprouvés se réfugient dans l'imaginaire et oublient la réalité (p.185)