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sur 398 notes
Troisième roman du dernier cycle romanesque d'Aki Shimazaki, où on retrouve Kyôko, la soeur aînée de Suzuran, la fille aînée de Semi, une femme de trente-cinq ans, célibataire, extrêmement belle et croqueuse d'hommes. Elle est secrétaire de gestion dans une grosse boîte américaine. Comme toujours on retrouve ici la signification divers des mots selon le mode d'écriture (katakana, hiragana ou kanji ) qu'utilise Shimazaki pour souligner leur importance comme symboles et signes du destin. le titre No-no-yuri, est à nouveau une fleur, le lys de la vallée, le nom aussi d'un restaurant qui symbolisera deux étapes dans la vie de Kyôko. Une touche de mystique s'y ajoute avec un passage de l'Ancien Testament , « Je suis la rose de Sharon, le lys des vallées. Comme le lys entre les ronces……. Pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement ? Considérez comment croissent les lys des champs… ».
Ces petits détails qui font le sel de ses récits malheureusement dans ce dernier livre restent insuffisants. L'histoire est banale et décousue, mal insérée dans ce cycle, et la prose s'essouffle. A mon avis lu indépendamment des deux autres, elle perdrait encore plus de son intérêt. Une déception pour moi qui a tout lu d'elle et tout aimé , à part un de ses livres.


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Kyoko a pour elle la beauté, l'intelligence , l'argent. Refusant le mariage , elle se donne à des hommes mariés qu'elle prend pour amant quelques semaines . Au travail, le départ de son ancien patron et l'arrivée de Mr Green vont toutefois bouleverser cet équilibre.

Toujours le même sentiment avec cette auteure : Un texte plaisant, bien écrit , ne s'embarrassant pas de fioritures , se lisant très rapidement.
On vit 168 pages avec Kyoko à qui l'on ne veut que du bien. Comme d'habitude , il y a une belle plongée dans la culture japonaise , que ce soit à travers les objets, les fêtes ou encore les pratiques quotidiennes .
Ce qui fait la force de cette auteure , c'est la construction de ses pentalogies , où tous les courts romans s'imbriquent de façon extrêmement raffiné. Ce qui encore le cas pour ce troisième tome, même si les liens sont un peu distendus.

Au niveau thématique , toujours ces rapports compliqués entre homme et femme et ces relations douteuses à l'intérieur du mariage .
Une belle lecture d'une auteure qui si elle ne soulève pas mon enthousiasme béat ne m'a jamais déçu.
Ses livres me font penser à ACDC. Cela fait 45 ans qu'ils font la même chose mais ils le font bien. Et qu'on écoute une nouvelle chanson , on sait très vite ce que cela va donner. Ici, c'est pareil.
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C'est légèrement inquiète que j'ai ouvert ce livre, les critiques n'étaient pas vraiment bonnes…
Je le referme rassérénée, s'il n'a pas été un coup de coeur, il n'a pas été non plus été une déception, loin de là …
J'ai retrouvé avec plaisir des personnages déjà présents dans les premiers tomes de la pentalogie, tels qu'Anzu. Cette fois, c'est dans la vie de sa soeur, la belle Kyôko, que l'auteure nous emmène.
Avec sa plume délicate, Aki Shimazaki nous plonge dans la tumultueuse Tokyo et brosse avec talent le portrait d'une jeune femme sûre d'elle, arrogante, imbue d'elle-même, superficielle, jalouse, qui n'attire pas franchement la sympathie, c'est le moins que l'on puisse dire. Mais je ne m'arrêterai pas là, car Kyôko peut aussi être qualifiée d'indépendante, volontaire, ambitieuse, très investie professionnellement, et il n'est pas facile pour une femme de travailler dans un Japon qui reste très patriarcal. Elle ne doit rien à personne et souhaite surtout ne pas dépendre d'un homme, ce qui est très mal perçu dans la société japonaise. D'ailleurs, ses parents ne cessent de lui seriner, il devient urgent pour elle de se trouver un mari …
Ce n'est sûrement pas le portrait le plus abouti d'Aki Shimazaki, mais j'ai aimé sa distanciation vis-à-vis de son personnage, et un style assez froid et ironique qui tranche par rapport à son style habituel, comme pour laisser le lecteur se faire sa propre opinion.
Dans ce livre féministe, j'ai apprécié qu'Aki Shimazaki ne fasse pas de Kyôko un monstre ni une victime, mais une femme forte avec ses qualités et ses (nombreux) défauts.
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A part " Suisen", je n'ai jamais été déçue par les pentalogies de l'auteure. Les tourments familiaux et conjugaux qu'elle met en scène, à travers différents points de vue, sont prenants, émouvants. J'ai apprécié les deux premiers tomes de cette nouvelle série, mais celui-ci, je ne l'ai vraiment pas aimé! Les deux étoiles vont aux détails qui précisent certains thèmes déjà abordés avant.

Tout est plat, sans saveur. le style dénué d'émotion, les descriptions. Par exemple, on nous donne deux fois le contenu banal du petit -déjeuner du personnage principal. Intérêt? Quant à Kyôko, la soeur d'Anzu, aucune empathie pour elle! Auto-centrée, d'un pragmatisme froid, prétentieuse, elle ne m'a pas attirée, c'est le moins qu'on puisse dire... Et la raison donnée à son comportement ne m'a pas convaincue.

le joli lys des champs qui ouvre symboliquement le livre, et le clôt, méritait mieux, je trouve ,que cette tranche de vie décevante !
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C'est le troisième opus du nouveau cycle "Une clochette sans battant" écrit par l'autrice Aki Shimazaki. D'après d'autres avis, celui-ci était décevant par rapport au deux premiers. Moi, j'ai bien aimé, juste un bémol sur la fin un peu inattendue mais pourquoi pas. Contrairement aux deux premiers où les héroïnes étaient plutôt sympathique, sur cet opus ci, l'héroïne Kyoko, soeur de Anzu, est une femme célibataire, très belle mais ayant une vie privée très dissolue. Elle aime avoir des amants, mariés de préférence pour ne pas avoir à se marier elle-même. . Elle a une haute opinion d'elle-même. Sa vie professionnelle est très remplie en tant que secrétaire de direction. Mais le départ soudain de son ancien patron paternaliste et l'arrivée d'un second beaucoup plus jeune vont ébranler en elle pas mal de certitudes.
J'ai bien aimé le portrait de cette femme qui peu à peu se modifie au vu des changements qu'elle subit.
Hâte de lire le quatrième opus.
Un joli récit.
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Je me suis prise d'intérêt pour Aki Shimazaki et ses petits récits dans Actes Sud : dans un format court mais néanmoins suffisant pour déployer une histoire, elle nous livre des récits où les situations sont parfois cocasses (« Sémi » où une femme âgée en maison de retraite ne reconnaît soudainement plus celui qui est son mari) parfois étonnant (« maïmaï » où La mort subite de la séduisante libraire Mitsuko prend tout le monde par surprise, aussi bien les clients de sa librairie que son propre fils handicapé) mais toujours bien senties.

Ici dans « No-no-Yuri », l'héroïne, Kyoko, est une Japonaise tout ce qu'il y a de plus moderne : parlant couramment l'Anglais elle travaille au début de l'histoire pour le patron d'une firme américaine implantée au Japon, pour lequel elle est secrétaire de direction.

Tout va très bien pour elle, de physique hautement séduisante, elle a autant d'amants qu'elle le souhaite, mais dès que l'un d'entre eux lui propose le mariage elle rompt et fuit rapidement pour passer à autre chose. Pas question de liens durables pour elle, elle porte haut la valeur de l'indépendance, aime être appréciée de son patron pour ses qualités irréprochables, et profite de tous les avantages de la proximité d'un cadre dirigeant.

Las, son patron adoré prend une retraite anticipée pour s'occuper de sa femme malade, et quitte le Japon pour les Etats-Unis. Son remplaçant, le sémillant Mr Green, la prend immédiatement à ses côtés comme secrétaire, mais bientôt les fils s'emmêlent, et il devient aussi son amant.
Mal lui en prend à notre héroïne moderne de confondre ainsi travail et 5 à 7, car ce qui devait arriver arrivera, et Mr Green tombera amoureux, ce qui est rédhibitoire aux yeux de notre héroïne moderne.

No-no-Yuri c'est aussi le nom d'un lys, fleur reproduite au dos d'une poterie réalisée par la soeur artiste, un personnage qu'on aurait aimé voir plus développé parce que minoré dans ce récit.

Quelques tourments plus tard, et quelques rencontres avec sa famille traditionnelle qui ne comprend pas son entêtement à vouloir privilégier le travail à tout le reste, laisseront Kyoko tomber sur un os final … car elle découvrira par hasard qu'elle peut tomber amoureuse elle aussi à son tour.
Plutôt caricatural en effet en « Working girl » prête à tout comme dans un film américain, et avec une fin en queue de poisson, cette lecture m'a néanmoins agréablement distraite, et je n'en veux pas à Aki Shimazaki si celui-ci est un peu inférieur aux autres : je continuerai à regarder ce que peut écrire cette autrice japonaise vivant au Canada et écrivant des « séries » bien avant que ce style de narration devienne un phénomène de mode sur les écrans.
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Moins dans l'émotion que ses 2 précédents opus, ce nouveau texte d'Aki Shimazaki dresse le portrait de Kyôko, découverte dans Suzuran. le portrait d'une femme libre, déterminée, sans attaches, carriériste. Une femme marquée par un épisode de son passé, incapable de faire confiance et d'aimer, qui, par une facétie du destin, va rencontrer l'amour.
Un court roman qui clôture une année de changement pour Kyôko et préfigure le très joli Suzuran. le texte est plaisant mais d'une intensité moindre que les précédents romans de l'autrice. Son intérêt réside surtout dans son appartenance au cycle romanesque de Suzuran et Semi qu'il complète, et bien sûr par sa mise en lumière de la société nippone.
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Lu il y a une semaine, j'oublie déjà ce roman, qui n'était pourtant pas déplaisant à lire.
On va suivre une jeune femme japonaise qui mène une belle carrière professionnelle et ne souhaite ni se marier ni avoir des enfants.
Son employeur avec lequel elle s'entendait très bien va quitter son poste et un nouveau responsable va prendre sa place...
On se doute qu'il va se passer quelque chose entre eux, mais quoi ? Harcèlement ou relation sentimentale ?
J'ai bien aimé le constat de l'auteur montrant que les femmes ont peu de débouchés professionnels intéressants au Japon, même les plus diplômées et qualifiées, les postes les plus hauts sont toujours proposés à des hommes.
Par contre, la partie plus "sentimentale" du récit m'a laissé froide, j'ai trouvé que cela manquait d'émotion, l'héroïne rationalise tout et n'est pas très sympathique, elle semble même souvent méprisante envers tous ceux qui n'ont pas choisi la même vie qu'elle, à croire que la carrière professionnelle et l'argent sont les seules valeurs qui comptent à ses yeux.
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A chaque nouveau roman d'Aki Shimazaki je suis au rendez-vous et comme toujours, j'ai beaucoup aimé ma lecture.

On fait la connaissance de Kyôko, une jeune femme ambitieuse qui fait passer sa carrière avant les hommes. Elle veut être indépendante et se contente d'amants de passage. Mais après treize ans au sein de son entreprise, son patron change et elle va remettre sa vie en question.

J'ai beaucoup aimé ce court roman qui montre un aspect de la société japonaise. D'un côté, il y a les traditions : le mariage, les rencontres organisées et de l'autre la modernité, et toutes ses femmes qui ne veulent plus dépendre des hommes et s'épanouissent dans leur vie professionnelle. On aperçoit également les différences culturelles entre les Japonais et les Américains, surtout dans le monde de l'entreprise et les différentes manières de travailler, de traiter avec des clients.

Le style de l'auteure me plait toujours autant et mais j'aimerai tellement que ses romans soient plus longs. Cependant, celui-ci est bien construit, comme une boucle qui commence et se termine au même endroit. Encore une fois, je suis conquise et j'attend le prochain roman avec impatience.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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On me dit que c'est le troisième d'une trilogie. J'avais besoin de douceur, je me suis donc dirigée vers cette auteur en me rappelant Suzuran. L'histoire est banale avec cette japonaise belle et croqueuse d'hommes contrairement à sa soeur artiste. Mais il se dégage de cette écriture ce quelque chose d'indéfinissable qui fait du bien. Et surtout que l'on peut emporter dans un sac à dos pour le lire en pause, dans un jardin public si nécessaire.
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