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EAN : 9791097088415
240 pages
Divergences (29/10/2021)
4.12/5   115 notes
Résumé :
Si pour beaucoup d’hommes, le féminisme est une affaire de femmes, bell hooks s’attelle ici à démontrer le contraire. La culture patriarcale, pour fabriquer de « vrais hommes », exige d’eux un sacrifice. Malgré les avantages et le rôle de premier choix dont ils bénéficient, ces derniers doivent se faire violence et violenter leurs proches pour devenir des dominants, mutilant par là-même leur vie affective.

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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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À l'encontre de bien des idées reçues et aussi des positions de certaines féministes, Bell Hooks montre que les hommes sont également victimes de la culture patriarcale qui les mutile, y compris dans leur vie affective, pour les contraindre à devenir des dominants. Elle prône une masculinité libérée, féministe et les invite à changer.
(...)
Conçu à la manière d'un recueil d'articles indépendants plutôt que comme un essai cohérent, cet ouvrage souffre de redites nombreuses qui peuvent décourager la lecture. Cependant, son contenu, novateur et original, mérite largement l'effort de passer outre.

Article complet sur le blog :
Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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En 2019, j'avais été conquis par l'essai d'Olivia Gazalé intitulé _Le mythe de la virilité_ (paru en 2017), car pour la première fois je m'exposais à une analyse féministe des ravages du sexisme (patriarcat ou virilisme ?) sur les hommes, outre que sur les femmes. Or je m'aperçois maintenant que bell hooks, théoricienne afro-féministe états-unienne traduite tardivement avec le concours du CNL par un éditeur plutôt éloigné du grand public, travaillait déjà sur le sujet depuis au moins les années 2000, peut-être même depuis la moitié des années 1980...
Le présent ouvrage, publié à l'origine en 2004, est un essai de vulgarisation sur la masculinité patriarcale, qui mêle la propre expérience familiale de l'autrice avec quelques références citées sans faire usage du protocole de la recherche scientifique (pas de bibliographie ni même de notes bibliographiques). En se posant d'emblée en opposition au féminisme « anti-hommes », hooks aborde diverses facettes du patriarcat, en insistant sur l'amputation du développement émotionnel qu'il provoque aux hommes : le patriarcat comme origine de la violence et des rapports inégalitaires, l'éducation patriarcale des garçons par leurs pères et leurs mères, la vie sexuelle inhibée et frustrante pour les deux sexes, le patriarcat et le travail, la patriarcat diffusé par les supports de la culture populaire et les médias. de plus, l'essai possède le grand mérite de proposer une alternative à la masculinité patriarcale, qui de ce fait cesse de paraître une fatalité (une malédiction), en fournissant les clés concrètes pour l'éducation des enfants à une masculinité féministe, à l'avantage de tous.tes. L'idée fondamentale est celle de « défendre l'intégrité des hommes » : le concept d'« intégrité » ayant le mérite de la polysémie – hommes intègres au sens éthique, et développement émotionnel et sentimental du garçon intégré au reste de sa personnalité.
Il va sans dire que le style très lisible et abordable du texte, qui accepte comme une évidence que les hommes aient intérêt à embrasser le féminisme en vue de la « guérison » de leur propre esprit, ainsi que l'évidence de l'avantage incontestable de l'abandon des relations de domination aussi bien entre les genres qu'entre les classes, possède des avantages et des inconvénients. Une lecture superficielle offre un sentiment d'adhésion facile et un certain optimisme quant à une réalisation des objectifs qui serait déjà bien avancée. Par contre, une lecture plus attentive met en exergue autant les spécificités (noire-)américaines qu'un parcours évolutif qui s'avère loin d'être linéaire et univoque dans d'autres contextes. En particulier, la plupart des analyses féministes ultérieures s'avère bien moins optimiste sur la tendance avérée à dépasser les inégalités de genre, ne serait-ce que formelles : inégalités de rémunération du travail, répartition des tâches ménagères, éducation non-patriarcale des enfants, mais aussi inclusion des hommes dans les luttes féministes... Dans ce contexte, le fait d'avoir intitulé le chapitre conclusif de l'essai « Aimer les hommes » relève d'excellentes intentions et d'une stratégie louable mais pour autant d'une certaine naïveté, surtout dans des contextes de forte prégnance des féminicides, d'impunité généralisée des violences sexuelles à l'encontre des femmes et de difficulté à simplement verbaliser celles dont sont victimes les enfants – ces aspects parmi les plus meurtriers du patriarcat n'étant pas du tout abordés dans l'ouvrage. (Cf. cit. d'excipit).
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« Ne pas épouser la violence comme identité »

Dans les prémisses de cet essai écrit en 2004, la militante afrofréministe bell hooks met en lumière l'existence d'un besoin, celui de vivre dans un monde où femmes et hommes iraient de pair. Mais voilà, l'horizon s'obscurcit vite. A l'aune des statistiques de viol, de violences conjugales et de meurtres, force est de constater que rien n'est plus éloigné de la réalité.
Moult questions – bien souvent laissées en suspens – font rapidement surface. Comment aimer les hommes au sein d'une culture patriarcale ? Comment exprimer cet amour sans craindre l'exploitation ? Comment s'organiser pour contester un système institutionnalisé d'oppression que personne ne souhaite nommer ?

Pour l'autrice, l'exclusion des hommes n'est pas une solution viable. Il faut, au contraire, favoriser leur changement. Mais par quel moyen pourrait-il être possible d'accomplir cette prouesse, me direz-vous ?

Elle estime qu'une révolution des valeurs – fondée sur une éthique de l'amour – serait de nature à mettre fin à la violence masculine. Pour se faire, il serait nécessaire d'une part que les militantes féministes admettent la souffrance masculine, et d'autre part, d'expliquer aux hommes que la culture patriarcale, en raison des rôles genrés qu'elle attribue dès l'enfance, les empêche d'accéder au bonheur.

Elle remarque en particulier qu'aucun homme ne peut parvenir à se conformer aux standards patriarcaux sans s'engager à pratiquer la trahison de soi. Les règles sont intégrées très jeunes, pour être viril, il faudrait : imposer le respect, être dur, impulsif, compétitif, passer sous silence ses problèmes, ses émotions, et dominer les femmes. Dans ce contexte, la colère est valorisée car son expression constitue le « chemin le plus facile vers la virilité ».

Pour renverser le système, l'autrice propose une alternative. La destruction du modèle dominateur de la « masculinité patriarcale » au profit d'une « masculinité féministe » qui favoriserait, quant à elle, le partenariat entre les êtres.

L'identité masculine serait alors centrée sur l'idée qu'il existe en chaque personne une « bonté essentielle qui la rend intrinsèquement encline à nouer des relations ». Selon bell hooks, elle aurait pour « principales composantes : l'intégrité, l'amour et l'affirmation de soi, la conscience affective, l'empathie, l'autonomie ». En son sein, se trouverait précisément un engagement en faveur de la réciprocité.
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C'est le meilleur livre féministe que j'ai pu lire jusqu'à présent, dans ma courte vie de lectrice.
Je le recommanderais à n'importe qui tellement le sujet est passionnant. Bell Hooks écrit en 2004 et pourtant, ses mots sont terriblement d'actualité.
J'ai particulièrement apprécié le chapitre sur le patriarcat, qui donne une définition précise et explicite de ce qu'est le patriarcat et la manière dont celui-ci exerce une influence négative tout au long de nos vies à toutes et tous, consciemment ou non.
Renoncer aux relations de domination que nous impose le patriarcat pour tendre vers l'amour véritable, la solidarité et une masculinité féministe (plutôt que patriarcale), voilà le beau projet -utopiste mais pas impossible- qu'imagine Bell Hooks pour notre société.
Espérons qu'à sa lecture, nombre d'hommes et de femmes renonceront à la domination, au patriarcat, en faveur de l'amour envers elleux-mêmes et les autres!
C'est un livre qui prône la tolérance, l'écoute et la compréhension, et qui donne envie de croire à d'autres possibles. C'est brillant et nécessaire et ça fait du bien tout simplement.
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Je suis tellement amoureux de bell hooks !

Cet essai est d'une puissance et d'une compassion vertigineuses.

J'adore le féminisme tendre et ouvert qu'elle prône. Revenir sur les masculinités et la violence avec autant d'empathie, c'est bouleversant.

Je recommande fort !
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critiques presse (3)
Elle
03 janvier 2023
Alors que la question de la place des hommes dans les luttes féministes n’a toujours pas de réponse, bell hooks livre dans cet essai un message plein d’espoir.
Lire la critique sur le site : Elle
LesInrocks
17 janvier 2022
Dans La Volonté de changer – Les hommes, la masculinité et l’amour, un essai émouvant paru initialement en 2004 et traduit pour la première fois en France, bell hooks, qui convoque largement sa vie intime, s’intéresse ainsi au rapport des hommes aux relations affectives. Et montre avec une grande finesse comment “le patriarcat les empêche de se connaître vraiment eux-mêmes, d’être en contact avec leurs sentiments, et d’aimer”, la perpétuation
Lire la critique sur le site : LesInrocks
LesInrocks
12 janvier 2022
L’autrice formule ainsi un plaidoyer plus que bienvenu en faveur de l’avènement d’une masculinité féministe, appelant les hommes à oser “franchir les frontières du patriarcat”.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Aucun homme ne parvient à se hisser à la hauteur des standards patriarcaux sans s'engager de manière permanente à pratiquer la trahison de soi. (...)
Le patriarcat est un système politico-social qui affirme que les hommes sont intrinsèquement dominants, supérieurs à tout ce qui est considéré comme faible, en particulier les femmes, dotés du droit de dominer et de régner sur les faibles, et de maintenir cette domination par diverses formes de terrorisme psychologique et de violence. Lorsque mon frère aîné et moi sommes né-es, avec un an d’écart, le patriarcat a déterminé la manière dont chacun-e d’entre nous serait considéré-e par nos parents. Nos deux parents croyaient au patriarcat ; on leur avait enseigné la pensée patriarcale par le biais de la religion.
A l’église, il et elle apprirent que Dieu a créé l’homme pour diriger le monde et tout ce qu’il contient, et que c’est le travail des femmes d’aider les hommes à accomplir ses tâches, d’obéir et de toujours jouer le rôle subordonné, sous les ordres d’un homme puissant. On leur apprit que Dieu est un homme. Cette doctrine leur fut répétée dans toutes les institutions où il et elle se rendaient, écoles, tribunaux, clubs, stades, aussi bien que dans les églises. Après avoir embrassé la pensée patriarcale, comme tout le monde autour d’eux, nos parents l’enseignèrent à leurs enfants, parce qu’elle leur semblait être une façon « naturelle » d’organiser la vie.
En tant que fille, on m’apprit que mon rôle était de servir, d’être faible ; d’être libre du fardeau de penser ; de prendre soin des autres et de les nourrir. On apprit à mon frère que son rôle était d'être servi ; de subvenir matériellement aux besoins des autres ; d’être fort; de penser, d’élaborer des stratégies et des plans; et de refuser de prendre soin de, autres ou de les nourrir. On m’apprit qu’il n’était pas convenable pour une femme d’être violente, que c’était "contrenature". On apprit a mon frère que sa valeur serait mesurée à sa capacité à être violent (bien que dans un contexte approprié). on lui apprit qu’un garçon devait prendre plaisir à la violence (bien que dans un contexte approprié). on lui enseigna qu’un garçon ne devait pas exprimer ses sentiments. On m’enseigna que les filles pouvaient et devaient exprimer leurs sentiments, ou du moins une partie d’entre eux. Lorsque j’enrageais de me voir refuser un jouet, on m’apprenait, en tant que fille au sein d’un foyer patriarcal, que la rage n’était pas un sentiment féminin approprié, que non seulement je ne devais pas exprimer un tel sentiment, mais que je devais l’éradiquer. Lorsque mon frère enrageait de se voir refuser un jouet, on lui apprenait, en tant que garçon au sein d’une famille patriarcale, que sa capacité à exprimer sa rage était une bonne chose, mais qu’il devait considérer si le contexte était propice au déchaînement de son agressivité. Pour l’instant, il ne devait pas utilise, sa rage pour s’opposer aux souhaits de ses parents, mais plus tard, une fois adulte, on lui apprit que la rage était permise sr la Violence qu'elle suscite l’aide à protéger son foyer et sa nation.
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Un soir, Papa autorisa mon frère à sortir la boîte de billes. Alors que j’annonçai mon désir de mer mon frère me répondit que « les filles ne jouent pas aux billes », que c’était un jeu de garçon. Cela ne faisait aucun sens dans l’esprit d’une fille de quatre ou cinq ans, et j’insistai sur mon droit de jouer en ramassant des billes pour les jeter. Papa intervint pour me dire d’arrêter. Je n’écoutai pas. Sa voix se fit de plus en plus forte. Puis, soudain, il me saisit, brisa une planche de la porte moustiquaire pour se mettre à me frapper avec, et me dit : « Tu n’es qu’une petite fille. Quand je te dis de faire quelque chose, c’est un ordre ! ». Il me frappa encore et encore, jusqu’à ce que je reconnaisse que j’avais bien compris ce que j’avais fait. Sa rage, sa violence attiraient l’attention de toutes et tous. Notre famille se tenait immobile, envoûtée, captivée par la pornographie de la violence patriarcale. Après ce passage à tabac, je fus bannie — forcée de rester seule dans le non. Maman entra dans ma chambre pour apaiser ma douleur, et me dire de sa douce voix du sud : « J’ai essayé de te prévenir. Tu dois accepter que tu n'es qu'une petite fille et que les filles ne peuvent pas faire ce que font les garçons ». Au service du patriarcat, sa tache consistait à confirmer que Papa avait fait ce qu’ll fallait en me remettant à ma place, en rétablissant l’ordre social naturel.
Je me souviens très bien de cet événement traumatisant, car c’est une histoire qui fut sans cesse racontée au sein de notre famille. Personne ne se préoccupait du fait que cette répétition permanente puisse déclencher un stress post-traumatique ; la re-raconter était nécessaire à la fois pour renforcer le message et pour rappeler à toutes et tous mon état d‘impuissance absolue. Le souvenir de cette petite fille fouettée brutalement par un homme grand et fort servait non seulement à me rappeler mon rôle genré, mais aussi à rappeler à celui et celles qui avaient regardé et qui se souvenaient, à tous mes frères et sœurs, ainsi qu’à notre mère adulte, que notre père patriarcal était le chef de la famille. Nous devions nous rappeler que si nous n’obéissions pas à ses règles, nous serions puni·es, puni·es même jusqu’à la mort. C’est ainsi que nous avons été formé·es, par expérience, à l’art du patriarcat.
Cette expérience n’a rien d’unique ni d’exceptionnel. Il suffit d'écouter les voix des adultes blessés, de tous ces enfants qui ont été élevés au sein de foyers patriarcaux, pour entendre différentes versions de la même histoire : celle de la violence à laquelle on recourt pour consolider notre endoctrinement et nous faire accepter le patriarcat.
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Il nous faut mettre en lumière le rôle que les femmes jouent dans la perpétuation et le maintien de la culture patriarcale, afin de pouvoir reconnaître que les femmes et les hommes contribue de manière égale au système patriarcal, même si les hommes en tirent plus de bénéfices. Les hommes et les femmes doivent travailler ensemble à démanteler et transformer la culture patriarcale.
Évidemment, il ne nous sera pas possible de démanteler ce système tant que nous serons collectivement dans le déni à propos de son impact sur nos vies. Le patriarcat exige la domination masculine par tous les moyens nécessaires, c’est pourquoi il soutient, encourage et tolère la violence sexiste. Or, dans les discours publics sur la violence sexiste, c’est de maltraitances et de viols commis par les partenaires domestiques que nous entendons le plus souvent parler. Mais les formes de violence patriarcale les plus répandues sont celles que font subir les parents patriarcaux à leurs enfants au sein du foyer. Cette violence sert en général à renforcer un modèle de domination où celui qui impose son autorité est considéré comme le maître de tous ceux et celles qui n’ont pas de pouvoir, et où il s'octroie le droit de maintenir son règne par des pratiques d'assujettissement, de subordination et de soumission.
La culture patriarcale se maintient en empêchant hommes et femmes de dire la vérité sur ce qui leur arrive au sein de leur famille . Dans notre culture, la grande majorité des gens appliquent une règle tacite qui exige que les secrets patriarcaux ne soient pas diffusés, afin de protéger le règne du père.
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Le patriarcat est un système politique ou social qui affirme que les hommes sont intrinsèquement dominants, supérieurs à tout ce qui est considéré comme faible, en particulier les femmes, dotés du droit de dominer et de régner sur les faibles et de maintenir cette domination par diverses formes de terrorisme psychologique et de violence.
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Garbarino écrit : "Où et comment les garçons apprennent-ils ce que c’est d’être un homme ? Bien trop souvent, ils semblent l’apprendre des médias de masse et des garçons les plus en vue au sein de leur communauté, en particulier leurs camarades. Les amis d’un garçon sont pour lui les arbitres de ce qui est masculin et de ce qui est féminin.
La résilience des garçons au sein d’une communauté dépend donc de notre capacité à changer les attitudes machistes qu’ils adoptent dans leurs groupes d’amis, et à élargir leur conception de ce qu’est et fait un homme véritable."
(...)
Franchement, il est difficile de comprendre pourquoi ces hommes qui en savent tant sur la façon dont la pensée patriarcale nuit aux garçons sont incapables d'appeler le problème par son nom véritable et, ce faisant, de se donner la possibilité de concevoir un monde où les sentiments des garçons pourraient réellement être pris au sérieux. Peut-être gardent-ils le silence parce que toute critique du patriarcat conduit nécessairement à envisager que la réponse pourrait être la conversion à la pensée et à la pratique féministes. Si tant d’hommes qui se questionnent sur la vie affective des garçons refusent de considérer la théorie féministe comme une aide, c’est aussi en grande partie parce que ce mouvement a accordé très peu d’attention au développement affectif des garçons, à cause du ressentiment envers les hommes d’une partie des féministes.
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Vidéo de bell hooks
bell hooks: Cultural Criticism & Transformation.
bell hooks is one of America's most accessible public intellectuals. In this two-part video, extensively illustrated with many of the images under analysis, she makes a compelling argument for the transformative power of cultural criticism.
In Part One, hooks discusses the theoretical foundations and positions that inform her work (such as the motives behind representations, as well as their power in social and cultural life). hooks also explains why she insists on using the phrase "white supremacist capitalist patriarchy" to describe the interlocking systems of domination that define our reality.
In Part Two, she domonstrates the value of cultural studies in concrete analysis through such subjects as the OJ Simpson case, Madonna, Spike Lee, and Gangsta rap. The aim of cultural analysis, she argues, should be the production of enlightened witnesses - audiences who engaged with the representations of cultural life knowledgeably and vigilantly.
"The issue is not freeing ourselves from representations. It's really about being enlightened witnesses when we watch representations." -bell hooks
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