Il y a chez l'homme un besoin constant de dissoudre son intelligence individuelle dans la stupidité ovine du troupeau.
(Page 267)
Notre jugement moral dépend du contexte, de l’époque, et surtout du groupe auquel nous appartenons, de notre environnement, et non de valeurs morales prétendument universelles comme nous voudrions tant le penser, car celles-ci n’existent pas.
Un dilemne moral est une situation avec deux issues possibles sans qu'aucune soit bonne ou juste du point de vue moral. il y a un choix à faire, c'est inévitable, car les deux actions ne peuvent être menées simultanément, mais aucune option ne l'emporte sur l'autre (...)
Le fait qu'aucune réponse évidente ne se dégage, qu'on ne puisse hiérarchiser les valeurs en conflit, accentue le sentiment de responsabilité et le doute chez celui qui doit trancher. Le dilemne moral nous parle de la complexité du monde, du fait qu'à tout moment nous devons prendre des décisions difficiles, voire impossibles. A l'heue où beaucoup de gens ont des réponses toutes faites sur un tas de sujets sans véritable réflexion ni retour sur soi, le dilemne moral nous amène à questionner nos certitudes. Il nous enseigne que vouloir trouver des réponses simples à des questions complexes est illusoire.
[note de l'auteur]
Je le dis souvent : un tel roman est un iceberg – il y a ce que vous lisez, et il y a la masse d’informations qui se trouve sous la surface.
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Mais ces femmes de Galice le touchaient par la simplicité et la modestie de leur mode de vie, elles qui se levaient tous les matins avant l'aube, elles qui œuvraient dans l'ombre pour que tous ceux qui se lèveraient plus tard puissent trouver à leur réveil un univers en ordre de marche. C'était le genre de drame auquel tout le monde aurait dû compatir, parce que tout le monde connaît dans son entourage des femmes invisibles comme celles-là. Arias s'était blindé au cours de sa carrière à l'UCO, mais ces victimes faisaient ressurgir en lui un sentiment qu'il n'aimait pas. La haine. La haine de tous les salopards, les ordures, les pourris, les sadiques, les manipulateurs, les tordus et les imbéciles qui rendent le monde moins vivable, moins beau, moins humain.
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P183-184 (XO Éditions)
La science ne ment pas, contrairement aux hommes.
P78 (XO Éditions)
On ne connaît jamais trop celui à côté de qui on dort.
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LSD ???
Pénombre. Lueurs. Phosphorescences. Comme des algues luminescentes dans l’océan la nuit.
On avait tiré les rideaux et la pièce plongée dans l’ombre était baignée de lumière ultraviolette, sans doute après qu’on eut aspergé les murs et le sol d’un réactif.
Dans ce demi-jour coloré, les combinaisons blanches se mouvaient avec la lenteur précautionneuse de scaphandriers évoluant au fond de la mer.
— Vous avez (pris) quoi ?
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Il y a chez l'homme un besoin constant de dissoudre son intelligence individuelle dans la stupidité ovine du troupeau .
Le vrai vertueux défend la vérité quand elle est impopulaire. Pas quand c’est facile. Et il ne hurle pas avec les loups.