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Citations sur Les Effacées (57)

Il y a chez l'homme un besoin constant de dissoudre son intelligence individuelle dans la stupidité ovine du troupeau .
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[note de l'auteur]

Je le dis souvent : un tel roman est un iceberg – il y a ce que vous lisez, et il y a la masse d’informations qui se trouve sous la surface.
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Notre jugement moral dépend du contexte, de l’époque, et surtout du groupe auquel nous appartenons, de notre environnement, et non de valeurs morales prétendument universelles comme nous voudrions tant le penser, car celles-ci n’existent pas.
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Le vrai vertueux défend la vérité quand elle est impopulaire. Pas quand c’est facile. Et il ne hurle pas avec les loups.
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...
Mais ces femmes de Galice le touchaient par la simplicité et la modestie de leur mode de vie, elles qui se levaient tous les matins avant l'aube, elles qui œuvraient dans l'ombre pour que tous ceux qui se lèveraient plus tard puissent trouver à leur réveil un univers en ordre de marche. C'était le genre de drame auquel tout le monde aurait dû compatir, parce que tout le monde connaît dans son entourage des femmes invisibles comme celles-là. Arias s'était blindé au cours de sa carrière à l'UCO, mais ces victimes faisaient ressurgir en lui un sentiment qu'il n'aimait pas. La haine. La haine de tous les salopards, les ordures, les pourris, les sadiques, les manipulateurs, les tordus et les imbéciles qui rendent le monde moins vivable, moins beau, moins humain.
...


P183-184 (XO Éditions)
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La science ne ment pas, contrairement aux hommes.


P78 (XO Éditions)
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Il y a chez l'homme un besoin constant de dissoudre son intelligence individuelle dans la stupidité ovine du troupeau.
(Page 267)
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Deux très bonne enquêtes de Lucia Guerrero qui se retrouve à Madrid pour enquêter sur des meurtres de riches et également sur les traces d'un tueur en série en Galice. Une très belle écriture et un livre qu'on a envie de finir pour connaître le dénouement.
Lucia est un personnage très attachant et le fin nous fait pressentir une suite
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Lucia sentit la tension dans sa nuque, tel un petit foyer de chaleur, une noix ardente.
— Allons-y, dit-elle en se mettant en marche.
— Il n’est pas ici, dit Arias. Il est parti depuis longtemps.
Elle baissa le regard vers ses bottines. Sales. Pleines de sable. Elle eut envie de les secouer.
— Ma lieutenante…, murmura Arias à côté d’elle.
Elle leva les yeux.
La haute silhouette.
Corps gigantesque, large dos, tête minuscule posée sur d’immenses épaules, bras trop longs : elle s’éloignait tranquillement dans la brume. À environ trente mètres. Vêtue d’un très grand coupe-vent vert, capuche rabattue, taille 4XL ou 5XL.
— Putain, souffla Arias dans un murmure, et elle entendit que sa respiration était plus heurtée tout à coup.
De sa main droite, Lucia chercha l’arme sur ses reins, sous le cuir de la veste. Ses doigts se refermèrent sur la crosse. Arias portait son HK USP Compact sur la hanche. L’instant suivant, ils tenaient tous les deux leurs armes à deux mains, bras levés. Ils pressèrent le pas – mais sans courir.
— Hé ! Vous ! lança-t-elle quand ils furent à moins de dix mètres derrière lui. Arrêtez-vous !
La haute silhouette ne se retourna pas, ne s’arrêta pas non plus, continua de leur présenter son dos immense.
— Stop ! Ne bougez plus !
Il obtempéra. Pendant une demi-seconde. La seconde d’après, il s’était éclipsé dans une rue sur sa droite, avec une vivacité sidérante compte tenu de sa masse.
Où es-tu ? Que fais-tu en ce moment ? Es-tu déjà en chasse de la prochaine ?
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Elle redoutait d’apprendre une nouvelle disparition. Une nouvelle proie enlevée sur le chemin du travail : une ouvrière, une employée des conserveries, une parmi ces millions de femmes de l’ombre, ces millions d’âmes anonymes qui se levaient tôt le matin pour faire tourner le pays pendant que d’autres restaient bien au chaud dans leur lit.
Assise à l’arrière de l’hélico, elle sentit les braises de la colère rougeoyer au creux de son ventre. Elle les sentait de plus en plus souvent ces temps-ci.
Car, avant Vera Sáez Louro, il y avait eu Paz Ruíz Barranco, vingt-huit ans, et Andrea del Árbol Castro, trente-trois ans. Toutes deux enlevées tôt le matin alors qu’elles partaient au travail (Andrea trimait dans une conserverie de La Corogne, Paz était femme de ménage). À chaque fois, on avait retrouvé leur cadavre quelques jours après leur disparition. Le premier au fond d’une barque abandonnée dans une crique au nord d’O Pindo, non loin d’une usine désaffectée où on découpait et préparait jadis les baleines.
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